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Rapport au Parlement 2011-2016

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TABLE DES MATIÈRES
 

MESSAGE DE LA SOUS-MINISTRE

INTRODUCTION

À PROPOS DE L'ÉCOLE

NOS RÉALISATIONS

LA SITUATION ACTUELLE

LES PROCHAINES ÉTAPES

CONCLUSION

ANNEXE A – LE RENDEMENT SELON LES CHIFFRES

ANNEXE B – LE RENFORCEMENT DE LA GOUVERNANCE

 
MESSAGE DE LA SOUS-MINISTRE
 
Wilma Vreeswijk, sous-ministre et présidente de l'École de la fonction publique du Canada

À titre de sous-ministre et présidente de l'École de la fonction publique du Canada (l'École), j'ai le plaisir de faire rapport des activités de l'École pour la période s'échelonnant du 1er décembre 2011 au 30 novembre 2016. Ce rapport est présenté en vertu du paragraphe 19(3) de la Loi sur l'École de la fonction publique du Canada, qui stipule que l'organisation doit présenter un tel rapport tous les cinq ans.

L'École a changé considérablement au cours des cinq dernières années, et plus récemment, elle a transformé son approche en matière d'apprentissage pour rendre celui-ci plus pertinent, mieux adapté et accessible. Nous avons transformé notre modèle opérationnel, entrepris un examen complet et le renouvellement de notre programme d'apprentissage et modernisé notre plateforme d'apprentissage en fonction des priorités du gouvernement et de la fonction publique. Nous travaillons en étroite collaboration avec les organisations et les ministères clients pour établir une culture axée sur l'apprentissage au sein de la fonction publique.

Dans le contexte de l'initiative Objectif 2020 et du renouvellement de la fonction publique dans son ensemble, l'École contribue à la création d'une fonction publique plus mobilisée, novatrice, agile et capable de respecter les normes les plus rigoureuses de rendement et de produire des résultats pour les Canadiens.

Wilma Vreeswijk

 
INTRODUCTION
 

Depuis la publication du Rapport au Parlement 2006-2011, l'École de la fonction publique du Canada (l'École) a changé considérablement. En effet, elle est passée d'un modèle fondé principalement sur l'apprentissage en salle de classe et le recouvrement des coûts, à un système plus moderne, accessible et axé sur la technologie. Cela lui a permis de maintenir le caractère pertinent et opportun des services d'apprentissage offerts à la fonction publique, services qui sont offerts sans frais pour l'apprenant à titre individuel.

Au moyen d'une nouvelle approche pangouvernementale en matière d'apprentissage et d'un écosystème dynamique de ressources d'apprentissage, l'École outille les employés de la fonction publique pour qu'ils puissent mieux servir les Canadiens aujourd'hui et à l'avenir.

 
À PROPOS DE L'ÉCOLE
 

Qui nous sommes et ce que nous faisons

En vertu de la Loi sur l'École de la fonction publique du Canada, l'École a pour principale responsabilité d'offrir un éventail de possibilités d'apprentissage et d'établir une culture axée sur l'apprentissage au sein de la fonction publique. Elle vise un seul résultat stratégique, qui est le suivant : « Les fonctionnaires fédéraux ont les connaissances, les habiletés et les compétences communes dont ils ont besoin pour exercer leurs responsabilités envers les Canadiens. »

Justin Trudeau, premier ministre du Canada, s'adresse aux sous-ministres adjoints

PRENDRE L'INITIATIVE DU CHANGEMENT ET DE L'INNOVATION

Le très honorable Justin Trudeau, premier ministre du Canada, a prononcé un discours à l'occasion du Forum des sous-ministres adjoints 2016, tenu sous le thème Réaliser un changement de culture par l'entremise du leadership. Dans son allocution, le premier ministre a affirmé à quel point il est important de pouvoir compter sur une fonction publique responsabilisée pour réaliser les promesses et les priorités du gouvernement. Il a souligné le rôle des sous-ministres adjoints, qu'il a décrit comme une courroie de transmission fondamentale pour les cadres supérieurs, et il a mis les participants au défi de susciter l'innovation partout au sein de la fonction publique. Près de 250 apprenants ont participé à cette activité.

L'École est comparable à une « université d'entreprise » pour la fonction publique fédérale. Son administration centrale se situe dans la région de la capitale nationale et elle gère divers campus partout au pays. Les possibilités d'apprentissage qu'offre l'École soutiennent les employés aux étapes clés de leur carrière au sein de la fonction publique. Une séance d'orientation présente la fonction publique aux nouveaux employés. La formation à l'intention des spécialistes (p. ex. en ressources humaines, finances, approvisionnement ou gestion de l'information) permet de bâtir une expertise ainsi que des communautés de pratique robustes. Enfin, les programmes de perfectionnement pour les superviseurs, les gestionnaires et les cadres servent à peaufiner les compétences en leadership à chaque transition.

Comment nous nous y prenons

L'École travaille étroitement avec d'autres organisations fédérales pour mettre en œuvre l'approche pangouvernementale en matière d'apprentissage du Canada. Les besoins en matière d'apprentissage de la fonction publique sont en constante évolution. Pour cette raison, l'École doit continuellement faire preuve de souplesse et d'innovation, ce qui l'amène à se renouveler en conséquence. Les nouvelles priorités du gouvernement, la rétroaction des clients et les nouvelles technologies constituent toutes des occasions pour l'École d'améliorer son programme d'apprentissage et la manière dont les différents éléments qui le composent sont offerts.

 
NOS RÉALISATIONS
 

L'École il y a cinq ans

En 2011, plus de la moitié du budget de l'École provenait du recouvrement des coûts. Ainsi, la nécessité de percevoir des recettes limitait ce que l'École pouvait offrir et les avantages que les organisations pouvaient en retirer. Le programme d'apprentissage de l'École, offert surtout en salle de classe, nécessitait beaucoup de ressources, variait selon la région et était établi en fonction de la demande générale plutôt que des besoins organisationnels. De plus, les organisations devaient composer avec les contraintes suivantes : capacité d'assumer les coûts associés aux occasions d'apprentissage; restrictions relatives aux régions où l'École offrait ces occasions.

En 2013, afin de s'assurer que son programme d'apprentissage répondait efficacement et équitablement aux besoins des employés de la fonction publique, l'École a mené des recherches, des analyses et des consultations approfondies. Après un examen des pratiques exemplaires d'autres gouvernements nationaux, d'universités et du secteur privé, l'École a élaboré une approche pangouvernementale axée sur la technologie qui rendrait l'apprentissage plus accessible aux employés de la fonction publique au Canada. Cette approche devait, d'une part, être conçue de façon à ce que l'École puisse en autofinancer la mise en œuvre, et, d'autre part, rendre l'apprentissage plus utile, mieux adapté et plus accessible.

« La formation est sans aucun doute un outil important pour développer le type de culture visé par Objectif 2020. Cela signifie qu'il faut harmoniser le programme d'apprentissage avec les valeurs et les orientations stratégiques de la fonction publique dans son ensemble [...] L'École de la fonction publique du Canada devrait conserver son rôle de formation et de perfectionnement professionnel de base auprès des fonctionnaires. »

Comité consultatif du premier ministre sur la fonction publique,
Huitième rapport au premier ministre, mars 2014

Cet examen complet des activités de l'École concordait avec la vision Objectif 2020, soit une fonction publique de classe mondiale, outillée pour servir les Canadiens, maintenant et à l'avenir. Le rapport Destination 2020 énonçait un engagement en matière d'apprentissage à l'échelle organisationnelle et a ciblé l'École comme l'un des acteurs clés dans la création d'une culture vouée à l'excellence au sein de la fonction publique.

Les fondements du changement

Depuis lors, l'École a transformé son modèle opérationnel afin d'évoluer au même rythme que la fonction publique. Progressivement, elle a délaissé son ancien modèle de financement, qui était fondé sur le recouvrement des coûts, au profit d'un modèle principalement fondé sur la réaffectation de crédits.

L'exercice 2014-2015 marquait le début de la transformation. Depuis, l'École a pu faire ce qui suit :

L'École prévoit achever sa transformation au début de 2017. Pour y parvenir, elle continuera d'améliorer ses produits et sa plateforme d'apprentissage, de renforcer ses pratiques de gestion internes pour assurer une utilisation efficace de ses ressources, et de centrer ses efforts sur la collaboration et la mobilisation des intervenants pour bâtir une culture collective axée sur l'apprentissage à la fonction publique.

L'écosystème d'apprentissage de l'École

Image prise lors d'une séance de formation en salle de classe

L'approche en matière d'apprentissage de l'École a été élaborée en consultation avec des organisations fédérales et d'autres intervenants clés afin de mieux comprendre les besoins en matière d'apprentissage des organisations de la fonction publique. Cette approche oriente l'École dans l'établissement des priorités d'apprentissage et la prestation d'un programme d'apprentissage commun visant à soutenir les employés de tous les niveaux.

La modernisation complète de la prestation des services d'apprentissage de l'École est importante en cette dernière année de la transformation. En mai 2016, afin de fournir aux fonctionnaires de partout au Canada des services d'apprentissage qui tiennent compte du contexte global dans lequel évolue le gouvernement, l'École a lancé GCcampus, une plateforme en ligne souple et facile d'accès. Fondée sur l'ancien outil en ligne de l'École, la plateforme est devenue le principal portail vers un ensemble riche et diversifié de ressources d'apprentissage, y compris des cours en ligne, des salles de classe virtuelles, de l'apprentissage social et par des pairs, des vidéos, des webémissions, des outils de travail, des ateliers et d'autres activités d'apprentissage. L'accès à l'ensemble de ces ressources est assuré en tout temps, de partout et est sans frais pour l'apprenant à titre individuel.

L'École continue d'améliorer GCcampus en fonction des priorités, perspectives et besoins émergents. Les produits d'apprentissage sont mis à l'essai, améliorés et enrichis au moyen de blogues, de vidéos et d'autres ressources afin de favoriser un espace novateur et mobilisateur pour l'apprentissage et le perfectionnement. Il s'agit d'un écosystème d'apprentissage dynamique, souple et évolutif, qui comprend également l'apprentissage classique en salle de classe et qui convient aux besoins en constante évolution de la fonction publique.

Le programme d'apprentissage commun

En 2015, l'École a dévoilé la pièce maîtresse de la nouvelle approche pangouvernementale en matière d'apprentissage : un programme d'apprentissage normalisé qui fournit un appui aux employés de la fonction publique au cours des principales transitions de carrière, de sorte qu'ils soient outillés pour offrir d'excellents services aux Canadiens.

Dans le cadre du nouveau programme d'apprentissage, les employés de la fonction publique de partout au Canada ont dorénavant accès à de l'apprentissage fondé sur la technologie et sur les principes fondamentaux de la fonction publique. L'ensemble riche et diversifié de ressources du programme d'apprentissage est conçu pour :

Le programme d'apprentissage commun comprend le perfectionnement de base, le perfectionnement spécialisé, le perfectionnement en gestion et le perfectionnement des cadres. Les nouveaux produits que l'École ajoute à chacun de ces volets sont testés, puis améliorés. L'École peut ainsi s'assurer que ses produits s'enrichissent et se perfectionnent au fil du temps, toujours afin qu'ils correspondent au mieux aux besoins, aux priorités et aux perspectives, qui évoluent constamment.

PERFECTIONNEMENT DE BASE

Le perfectionnement de base vise à mettre en place les fondements pour l'établissement au sein de la fonction publique d'une culture commune s'appuyant sur des priorités, des valeurs et des principes d'éthique communs. Dans le contexte propre à la fonction publique, le perfectionnement de base donne aux employés les outils dont ils ont besoin pour s'épanouir. En ce qui concerne cet élément du programme d'apprentissage, les progrès de l'École comprennent les suivants :

PERFECTIONNEMENT SPÉCIALISÉ

Le perfectionnement spécialisé est conçu en fonction des besoins uniques en matière d'apprentissage des spécialistes fonctionnels (p. ex. ressources humaines, finances, approvisionnement, gestion de l'information). Afin de favoriser des pratiques communes dans l'ensemble des organisations fédérales, l'École travaille avec le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et chacune des collectivités fonctionnelles afin de s'assurer que le programme d'apprentissage tient compte des changements apportés aux politiques et continue de répondre aux besoins de ces collectivités.

Image prise lors d'une séance de formation en salle de classe

PERFECTIONNEMENT EN GESTION

Depuis 2014-2015, afin de fournir aux employés de la fonction publique les compétences et les connaissances qu'il leur faut pour effectuer l'importante transition vers la gestion et les responsabilités connexes, l'École offre les programmes suivants :

PERFECTIONNEMENT DES CADRES

Le perfectionnement des cadres aide les employés à faire la transition vers des postes de direction et de gestion de la transformation, lesquels présentent une complexité accrue. Depuis 2014-2015, l'École a offert son programme d'apprentissage sur le leadership et le perfectionnement des cadres à plus de 6 500 apprenants et a lancé trois nouveaux programmes :

En raison de la grande demande pour ces nouveaux programmes axés sur les transitions clés de la carrière – du rôle de superviseur à celui de directeur général –, l'École a offert des séances supplémentaires auxquelles les participants ont accordé un taux de satisfaction globale de 4,4 sur 5. Le succès global de ces programmes et le caractère dynamique de la plateforme d'apprentissage sont largement attribuables aux mises au point et à l'enrichissement continu du contenu, lesquels sont fondés sur la rétroaction des participants.

 
LA SITUATION ACTUELLE
 

Obtention de résultats : rendre l'apprentissage plus pertinent, adapté et accessible

Plus que jamais, l'École est bien placée pour rendre l'apprentissage plus pertinent, mieux adapté et plus accessible à l'ensemble des fonctionnaires.

ACCROISSEMENT DE LA PERTINENCE

Depuis 2011, l'École a amélioré ses démarches de sensibilisation et de mobilisation auprès des intervenants afin d'éclairer la restructuration de son programme.

En collaboration avec le Projet sur l'apprentissage et le perfectionnement des Inuits et le Comité interministériel du Nunavut, l'École a offert de la formation, du 31 août au 22 septembre 2016, à des employés de la fonction publique au Nunavut. Les cours offerts portaient notamment sur la préparation pour des entrevues de sélection, l'encadrement pour un leadership efficace et la mobilisation des employés par le leadership de transformation.

Pour mieux comprendre les besoins d'apprentissage de la fonction publique, l'École a conçu une approche intégrée en matière d'apprentissage, en consultation avec les organismes centraux, d'autres organisations fédérales, les centres de politiques, les conseils fédéraux régionaux et les collectivités fonctionnelles (voir Figure 1). Cette approche vise à orienter l'établissement de priorités en matière d'apprentissage qui soient pertinentes pour la fonction publique, à enrichir davantage le programme d'apprentissage commun et à maintenir des modalités pédagogiques adéquates. L'objectif : aider les employés et les cadres à développer des compétences clés.

Cette approche permet aussi à l'École de s'assurer que ses produits d'apprentissage correspondent aux priorités du gouvernement, aux politiques de gestion et aux besoins d'apprentissage des fonctionnaires. Par exemple, au cours de la dernière année, l'École a offert des occasions d'apprentissage qui appuient l'élaboration de politiques fondées sur des données probantes, l'atteinte de résultats, la diversité et l'inclusion et les milieux de travail sains, entre autres priorités.

Figure 1 : Priorités en matière d'apprentissage et de perfectionnement pour 2016-2017

Figure 1

Un nombre grandissant de fonctionnaires partout au Canada ont accès aux produits de l'École. Depuis 2011, l'École a presque doublé le nombre d'apprenants qui ont recours à sa plateforme commune (en salle de classe et en ligne); en fait, le nombre d'apprenants uniquesNote de bas de page1 est passé de 77 511 en 2011-2012 à 141 261 en 2015-2016Note de bas de page2. Grâce au lancement récent de GCcampus, qui offre un accès facile à la gamme complète d'activités d'apprentissage, l'École prévoit que ce nombre continuera d'augmenter dans l'année à venir.

Figure 2 : Accroissement du nombre d'apprenants uniques (en classe et en ligne) au cours des cinq dernières années

Figure 2

Source : Inscriptions dans le SHGA au 4 octobre 2016

Tout au long de sa transformation, non seulement l'École s'est-elle concentrée sur sa pertinence, mais elle a également continué d'assurer un apprentissage de qualité. Les résultats de l'évaluation des cours des cinq dernières années indiquent un niveau accru de satisfaction chez les apprenants, comme le montre le tableau ci-dessous. Il est à noter que la satisfaction des apprenants à l'égard des cours offerts en ligne a commencé à faire l'objet d'un suivi en 2012-2013. L'École surveille de près les résultats des évaluations de cours pour assurer la qualité de ceux-ci, tant sur le plan de leur conception que sur celui de leur exécution.

Figure 3 : Accroissement de la satisfaction des apprenants

Figure 3

L'exercice 2014-2015 (dans la partie ombragée) correspond au début de la transformation de l'École.
Note : Toute différence mineure est attribuable à l'arrondissement des chiffres.
Source : Résultats de l'évaluation de l'apprentissage de niveau 1 à la fin de l'exercice 2015-2016.

UN PROGRAMME MIEUX ADAPTÉ

Un programme standardisé, qui correspond aux priorités du gouvernement, et une plateforme en ligne améliorée et facile d'accès rendent l'École plus à même de répondre aux besoins d'apprentissage du gouvernement. Par exemple, en réponse à la priorité du greffier en matière de milieux de travail empreints de respect et soucieux de la santé mentale, l'École a offert de la formation sur le sujet à près de 24 000 apprenants en 2015-2016.

Plus récemment, l'École s'est affairée à créer un éventail de nouvelles initiatives pour appuyer l'apprentissage portant sur les engagements du gouvernement, dont les suivants : production de résultats probants pour les Canadiens et renouvellement des relations entre le Canada et les peuples autochtones. Parmi ces initiatives, notons des occasions d'apprentissage pour la fonction publique portant sur les initiatives du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada visant à renforcer, à simplifier et à renouveler les politiques du Conseil du Trésor ainsi qu'à mettre l'accent sur les résultats et l'exécution pour parvenir à des résultats à l'aide d'objectifs mesurables.

GESTION DU RENDEMENT

L'École a travaillé en étroite collaboration avec le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada pour mettre en place la Directive sur la gestion du rendement (en vigueur le 1er avril 2014) et a offert de la formation à plus de 37 000 gestionnaires, superviseurs et aspirants gestionnaires et cadres.

L'École continue de faire appel à des experts chevronnés pour composer son équipe d'enseignants. Elle compte d'ailleurs sur un bassin impressionnant d'environ 400 formateurs provenant de l'ensemble du gouvernement, du milieu universitaire et du secteur privé, afin d'offrir un apprentissage de qualité supérieure. L'École offre également l'expertise de conférenciers d'influence et novateurs lors de ses activités d'apprentissage. Ainsi, les fonctionnaires peuvent apprendre de leurs collègues du gouvernement et d'experts et leaders des secteurs privé et universitaire.

Au cours des dernières années, l'École a enrichi la portée et le contenu de ses événements partout au Canada, et les apprenants peuvent y assister sans frais. Ces événements, dont des séminaires interactifs, des ateliers, des causeries et des forums, ouvrent la voie au dialogue sur des enjeux d'actualité qui concernent la fonction publique.

Voici quelques faits saillants tirés des nombreux événements de l'École :

Image prise lors d'une séance de formation en salle de classe

L'École a de plus en plus recours à la webdiffusion pour disséminer son contenu. Les employés de la fonction publique ont désormais accès à des événements qui auparavant étaient uniquement offerts à ceux qui pouvaient y assister en personne. Le nombre d'apprenants ayant participé en personne à une activité d'apprentissage s'est accru de 61% de 2011-2012 à 2015-2016, tandis que le taux de participation à une webdiffusion a presque doublé dans la même période.

Les événements ont été un moyen important pour l'École d'élargir la portée de ses activités et de répondre aux nouveaux besoins d'apprentissage. L'École a presque triplé le nombre d'événements d'apprentissage offerts en une année aux fonctionnaires au Canada, passant de 132 en 2011­2012 à plus de 300 en 2015-2016.

Figure 4 : Accroissement du nombre d'événements

Figure 4

Source : Inscriptions dans le SHGA au 2 septembre 2016

PLUS GRANDE ACCESSIBILITÉ

L'un des objectifs principaux de la transformation consistait à accroître l'accès à l'apprentissage. Avant que l'École entame sa transition vers une plateforme d'apprentissage en ligne, les fonctionnaires de l'extérieur de la région de la capitale nationale avaient accès à un nombre limité de cours. Cependant, la nouvelle plateforme en ligne renforcée de l'École a mis à la disposition des apprenants de nouvelles ressources d'apprentissage, notamment des cours en ligne, des salles de classe virtuelles, de l'apprentissage social et entre pairs, des vidéos, des webémissions, des outils de travail (p. ex. des listes de vérification, des diagrammes de processus et des tableaux de décision), des ateliers, et d'autres activités d'apprentissage. De plus, d'autres médias (clés USB et CD) ont été mis à la disposition des apprenants en région éloignée. L'École collabore également avec des partenaires dans les régions à la production de semaines d'apprentissage en classe sur des questions d'intérêt pour leurs employés.

La plateforme en ligne de l'École a rendu l'apprentissage non seulement plus accessible, mais également plus pratique. Les apprenants de partout au Canada peuvent maintenant mieux gérer leur apprentissage avec une gamme variée de possibilités d'apprentissage en ligne offertes sans frais et au moment voulu.

Qui dit apprentissage plus accessible et plus pratique dit également plus grande efficacité. Grâce à un éventail accru de possibilités d'apprentissage qui n'exigent pas de déplacements, le nombre total de fonctionnaires qui suivent de la formation en ligne au Canada a presque triplé depuis 2011, passant de 44 832 en 2011-2012 à 129 651 en 2015-2016. La carte ci-dessous illustre cette tendance au Canada; dans la plupart des provinces, le nombre d'apprenants uniques en ligne est presque trois fois plus élevé qu'avant.

Figure 5 : Accroissement du nombre d'apprenants uniques en ligne au Canada (de 2011-2012 à 2015-2016)

Figure 5

Source : Inscriptions dans le SHGA au 4 octobre 2016

Les produits en ligne ont grandement amélioré la capacité de l'École de joindre les fonctionnaires à l'échelle du Canada. L'accroissement du nombre d'apprenants uniques en ligne de l'École au cours des cinq dernières années, illustré à la Figure 6, montre une nouvelle préférence pour la formation en ligne en comparaison aux cours en salle de classe. La proportion des apprenants uniques en ligne est passée de presque 60% de tous les apprenants inscrits en 2011-2012 à plus de 90% en 2015-2016.

Figure 6 : Accroissement de la proportion des apprenants uniques en ligne

Figure 6

Source : Inscriptions dans le SHGA au 4 octobre 2016

L'École poursuivra sa collaboration avec Services partagés Canada et d'autres partenaires pour renforcer l'infrastructure technologique nécessaire. Même si elle a fait des progrès à cet égard, l'École s'est engagée à améliorer continuellement l'accès des fonctionnaires à ses produits d'apprentissage partout au Canada, particulièrement dans les régions éloignées.

PREUVES DE VALEUR

En rendant l'apprentissage plus pertinent, mieux adapté et accessible, en mettant en place une approche pangouvernementale de l'apprentissage reposant sur un programme normalisé et en offrant une gamme variée de ressources d'apprentissage offertes à l'échelle nationale, l'École a bonifié son offre aux apprenants comme jamais auparavant, malgré un resserrement de la situation financière. L'expansion marquée de la portée de l'École a sans contredit profité aux apprenants, comme le montrent les augmentations importantes du nombre d'apprenants, du nombre d'événements et de l'utilisation de produits en ligne.

L'École bonifie également son offre aux organisations fédérales en collaborant avec elles pour établir des priorités d'apprentissage pangouvernementales et en tenant compte des besoins d'apprentissage relevés dans les exercices de gestion du rendement et des talents. Cette mobilisation et cette collaboration continues se sont soldées par un programme d'apprentissage plus pertinent et adapté en fonction des besoins d'apprentissage des fonctionnaires et des organisations et des nouvelles priorités du gouvernement.

Dans ses rangs, l'École a augmenté sa capacité de répondre à la demande accrue d'apprentissage, même si son effectif a diminué (il est passé de 892 équivalents temps plein en 2011-2012 à 684 en 2015-2016) et ses dépenses également (de 125 940 826 $ en 2011-2012 à 92 152 131 $ en 2015-2016, et d'autres réductions sont prévues en 2017-2018 pour ramener le tout à 78 893 944 $)Note de bas de page3. L'École continue de dégager des lacunes dans les capacités et appuie l'apprentissage dans l'organisation afin de bâtir les compétences nécessaires pour exécuter le nouveau modèle d'apprentissage et établir la nouvelle culture.

L'École arrive à apporter d'autres améliorations en renouvelant sa structure de gouvernance afin de favoriser la collaboration et la planification mixte. En 2012, elle a remplacé son conseil d'administration par un comité consultatif formé de sous-ministres ainsi que par des comités de travail formés de représentants de diverses organisations fédérales pour faciliter la mobilisation et la réceptivité. Des renseignements supplémentaires sur la structure de gouvernance sont présentés à l'annexe B. L'École a aussi pris un certain nombre de mesures pour renforcer ses pratiques de gestion en général. Celles-ci permettront à l'École de faire preuve d'excellence dans la gestion et l'administration publiques.

Image prise lors d'une séance de formation en salle de classe

 
LES PROCHAINES ÉTAPES
 

L'École continuera de peaufiner ses produits et services d'apprentissage pour que les fonctionnaires aient accès à une plateforme d'apprentissage dynamique et souple. GCcampus est en train de démontrer qu'il est un précieux atout pour la fonction publique fédérale. L'École poursuivra le développement et l'optimisation de cette plateforme en ligne, au profit des apprenants partout au pays.

L'École continuera aussi de donner l'exemple en adoptant une culture axée sur l'apprentissage, en s'affairant à améliorer les communications en son sein, et en renforçant une culture interne axée sur la collaboration pour pouvoir anticiper les besoins d'apprentissage des organisations fédérales et y répondre.

La réduction des dépenses en 2017-2018 exigera une planification et une gestion du budget solides pour veiller à ce que les ressources soient utilisées de la manière la plus efficace possible. Ces processus sont présentement à l'étude pour en assurer la viabilité.

Enfin, l'École continuera de pousser les analyses plus loin afin de mieux comprendre les différents types d'apprenants et de besoins d'apprentissage. Ses constatations lui permettront d'améliorer constamment ses produits pour qu'ils tiennent compte de ces variables. Pour aider les administrateurs généraux à s'acquitter de leurs responsabilités à l'égard du perfectionnement du personnel, l'École leur fournira les renseignements d'affaires stratégiques dont leurs organisations ont besoin pour mettre davantage à profit le programme d'apprentissage commun, faire des choix pour bonifier l'apprentissage et mener à bien leur propre plan en matière d'apprentissage.

 
CONCLUSION
 

L'École a fait des progrès considérables et elle est sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs de transformation. Ces réalisations soutiennent l'objectif final de l'École, soit de fournir des services d'apprentissage pertinents, adaptés et accessibles afin de soutenir les employés de la fonction publique dans la prestation d'excellents services aux Canadiens, maintenant et à l'avenir.

Au cours des deux dernières années, l'École a amélioré sa plateforme d'apprentissage, restructuré son programme d'apprentissage et modernisé la prestation de ses services et son modèle opérationnel afin d'offrir aux employés de la fonction publique la meilleure expérience d'apprentissage possible.

C'est un moment important pour l'apprentissage dans la fonction publique fédérale. La mise en œuvre de l'approche pangouvernementale en matière d'apprentissage se fait déjà sentir : la fonction publique est plus mobilisée, actuelle, novatrice et souple, ce qui correspond à la direction établie par le greffier du Conseil privé dans son plus récent rapport.

L'École continuera de favoriser une culture axée sur l'apprentissage au sein de la fonction publique et d'outiller les fonctionnaires pour qu'ils puissent servir les Canadiens avec fierté. Elle jette ainsi les bases d'une fonction publique forte pour l'avenir.

Grâce à GCcampus, au renouvellement des relations avec ses partenaires et à l'amélioration de ses services, l'École montre qu'elle est un lieu de rencontre au sein de la fonction publique fédérale, propice à l'échange d'idées, à la discussion et à la collaboration.

Image d'une apprenante

« Le programme de base de l'École de la fonction publique du Canada à l'intention des employés, des gestionnaires et des cadres témoigne de la valeur d'une démarche de haute qualité applicable à l'ensemble de la fonction publique en ce qui concerne l'apprentissage et le perfectionnement. »

Vingt-troisième rapport annuel au
premier ministre sur la fonction publique au Canada

 
ANNEXE A - LE RENDEMENT SELON LES CHIFFRES
 

Les gains d'efficience

L'École a réduit son effectif de 23% (de 892 employés en 2011-2012 à 684 en 2015-2016). Le nombre d'équivalents temps plein en 2015-2016 était plus élevé que prévu en raison des ressources temporaires nécessaires à la poursuite de la transformation.

Figure 7 : Nombre croissant d'apprenants uniques malgré une réduction de l'effectif

Figure 7

Depuis le lancement de sa transformation, l'École a considérablement augmenté le nombre de ses produits en ligne. Les employés de la fonction publique ont dorénavant accès à presque 300 produits en ligne adaptés au rythme de l'apprenant – cours, vidéos, webémissions, programmes pour collectivités fonctionnelles, activités spéciales, outils de travail –, le tout accessible quand et où les apprenants en ont besoin. La tendance en ligne a permis à l'École de réduire de 54% le nombre de ses cours en salle de classe, qui sont plus coûteux et exigeants sur le plan de la main-d'œuvre.

Figure 8 : Nombre croissant de produits en ligne et nombre décroissant de produits en salle de classe

Figure 8

Source : Inscriptions dans le SHGA en date du 2 septembre 2016

La Figure 9 présente le total du financement et des dépenses de l'École par exercice financier. On peut y observer une réduction des dépenses de 27% (qui sont passées de 125 940 826 $ en 2011-2012 à 92 152 131 $ en 2015-2016). Comme il est indiqué dans le Rapport sur les plans et les priorités 2016-2017, on prévoit une diminution du budget de base de l'École, qui s'établira à 78 893 944 $ en 2017-2018.

Au cours des cinq dernières années, le total des autorisations disponibles de l'École comprenaient les crédits, les recettes provenant des inscriptions aux cours ainsi que les recettes disponibles reportées des exercices financiers précédents. L'année financière 2015-2016, soit la deuxième année de la transformation de trois ans de l'École, a été la dernière où l'École a exigé des frais; elle s'est par la suite tournée vers un modèle fondé principalement sur l'octroi de crédits.

L'École a entièrement autofinancé son initiative de transformation, dans les limites des autorisations de financement existantes. Elle n'a donc demandé aucun financement supplémentaire à l'appui de sa transformation en vue de l'adoption de son nouveau modèle opérationnel.

L'augmentation des dépenses en 2016-2017 est attribuable aux investissements nécessaires pour achever la transformation autofinancée de l'École. Une fois que la transformation sera achevée, on s'attend à une baisse des dépenses prévues pour atteindre un niveau de fonctionnement stable.

Figure 9 : Évolution du financement et des dépenses de l'École

Figure 9

 
ANNEXE B – LE RENFORCEMENT DE LA GOUVERNANCE
 

En 2012, afin de rationaliser la surveillance et de réduire les exigences en matière de rapport, la responsabilité législative d'avoir un conseil d'administration à l'École a été abolie.

À la place, une structure de gouvernance horizontale a été créée en vue d'améliorer la gouvernance et la responsabilisation. Les membres proviennent de tous les secteurs de la fonction publique, et des responsabilités claires permettent de prendre des décisions éclairées et intégrées. De plus, des relations bilatérales avec des organisations fédérales ont été établies pour évaluer les besoins en matière d'apprentissage au sein de ces organisations et pour donner une importance prioritaire à l'accès à la formation pour les apprenants.

Les mesures suivantes ont permis d'améliorer la gouvernance en vue de soutenir l'apprentissage à l'échelle du gouvernement :

Plus récemment, l'École a renouvelé sa structure interne de prise de décisions afin de promouvoir la collaboration et la planification mixte.

La nouvelle structure de gouvernance, illustrée ci-dessous, est composée de comités chargés des questions liées à l'effectif, aux finances et au leadership sur les plans stratégique et opérationnel. Ces comités donnent des moyens d'agir aux cadres de l'École, favorisent la mobilisation et facilitent l'adoption d'une approche simplifiée et allégée à l'égard de la prise de décisions.

Figure 10 : Structure de gouvernance de la haute direction

Figure 10


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