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Évaluation des besoins en matière de technologie de collaboration en ligne
Évaluation des besoins en matière de technologie de collaboration en ligne
Table des matières
Liste des tableaux
Résumé
Contexte
L'École de la fonction publique du Canada (« l'École ») a complété une évaluation des besoins des membres des communautés de pratique virtuelles utilisant le collecticiel Tomoye qui constitue une partie du programme de technologie de collaboration en ligne de l'École. Cette évaluation visait principalement à vérifier la pertinence de ce programme et à analyser les fonctionnalités les plus utilisées et celles que les utilisateurs aimeraient avoir dans la nouvelle plateforme de collaboration en ligne ainsi que les options qui s'offrent à l'École. L'évaluation des besoins visait en somme à aider la haute direction dans sa prise de décision au sujet de la nouvelle plateforme technologique et de ses fonctionnalités.
Le programme de technologie de collaboration en ligne compte plusieurs volets dont le Centre d'expertise en communauté de pratique (« le Centre ») constitue le principal projet. Fondé en 2006 dans la région du Québec, son mandat consiste à favoriser la mise sur pied et à soutenir les communautés de pratique et d'apprentissage au sein de la fonction publique fédérale en offrant une gamme de services adaptés aux besoins des clients ministériels. Parallèlement, d'autres équipes et groupes au sein de l'École lancent des initiatives en matière d'apprentissage en ligne, sans qu'elles soient intégrées et coordonnées les unes avec les autres.
En 2008-2009, l'adoption du système harmonisé de gestion de l'apprentissage (SHGA) entraîne un changement de direction majeur dans le domaine des outils de collaboration en ligne pour l'ensemble de l'École puisque, dorénavant, tous devront utiliser uniquement cette plateforme ; c'est la fin du projet pilote finançant le Centre. C'est dans ce contexte qu'il a été décidé d'effectuer cette évaluation des besoins plutôt qu'une évaluation de programme type.
Cette évaluation a été réalisée sur une période de 15 semaines, entre novembre 2009 et mars 2010. Plusieurs sources de données différentes et complémentaires ont été compilées et analysées, dont des rapports officiels du gouvernement du Canada et de l'École, des dossiers administratifs du Centre et du groupe Innovations par les technologies d'apprentissage, un sondage auprès des utilisateurs de Tomoye et des entrevues avec des gestionnaires et employés reliés au programme de technologie de collaboration en ligne.
Résultats
Pertinence du programme
Le programme de technologie de collaboration en ligne, tel qu'étudié dans cette évaluation, correspond aux priorités du gouvernement du Canada. Ainsi, en 2006-2007, ce dernier soulignait l'importance d'adopter des plateformes électroniques modernes pour l'apprentissage en ligne, le réseautage et la mise en commun des pratiques exemplaires. L'École répond à ces priorités en développant diverses initiatives reliées à l'apprentissage collaboratif, dont le Centre et son portail. Le Centre a vu le jour à la suite d'une demande d'un client ministériel et, par la suite, il a développé une gamme de services afin de répondre aux besoins croissants en matière d'apprentissage collaboratif. Ce besoin s'est maintenu au fil des ans et demeure encore présent aujourd'hui comme en font foi le nombre grandissant des communautés de pratique et les activités en ligne de ces communautés.
Évaluation des besoins
Les statistiques d'utilisation du portail des communautés de pratique virtuelles et les données du sondage permettent d'identifier les fonctionnalités les plus et les moins utilisées dans Tomoye. La première constatation qui ressort de cette étude, c'est la faible utilisation de la plateforme Tomoye. Cela pourrait s'expliquer par le fait que l'utilisation d'outils collaboratifs dans le milieu de travail gouvernemental ne fait que commencer. Ceux qui les utilisent le font principalement pour afficher des objets de savoir (p. ex. documents, liens, pratiques exemplaires), ensuite, dans une moindre mesure, pour participer aux forums de discussion, lire et télécharger les documents et l'information publiée par les membres, collaborer avec d'autres membres de la communauté de pratique, et participer à des activités d'apprentissage. Selon certains répondants au sondage, les aspects les moins appréciés du portail sont les problèmes de convivialité, d'accès et de navigation, le réseautage, parce que plusieurs préfèrent d'autres formes que les outils de collaboration, et l'outil de recherche.
Par ailleurs, les besoins exprimés indiquent que les utilisateurs aimeraient que la nouvelle plateforme de l'École offre plus d'activités intégrant les nouvelles technologies telles que conversation interactive, blogues, micro blogues, wiki, outils synchrones, fonction de recherche avancée et notification automatique. Les utilisateurs aimeraient une plateforme plus conviviale et facile d'utilisation, bilingue et accessible de l'extérieur du bureau. Parallèlement à l'ajout de nouvelles fonctionnalités, une majorité de répondants souhaite que la nouvelle plateforme permette de sortir des cadres restreints de la communauté de pratique virtuelle en les reliant aux autres fonctionnaires. En particulier, ils aimeraient être en relation avec des collègues d'autres ministères et organismes gouvernementaux exerçant la même profession, ainsi qu'élargir leur réseau de contacts à l'intérieur de leur ministère et avec les fonctionnaires dans tout le pays. Une majorité voudrait continuer à recevoir les divers services de soutien et de formation sur les communautés de pratique et sur la façon d'utiliser la plateforme dont ils bénéficient actuellement. Les répondants indiquent également qu'ils auraient besoin de plus de temps pour participer activement à la communauté de pratique virtuelle.
Options en matière d'apprentissage collaboratif
Force est de constater que l'analyse des options en matière d'apprentissage collaboratif qui s'offrent à l'École déborde largement le strict choix d'une plateforme technologique et de ses fonctionnalités. En fait, le choix de la plateforme s'inscrit dans une réflexion plus large qui comprend d'abord la vision et l'orientation de l'École en matière d'apprentissage en ligne. Ensuite, la réflexion doit comprendre l'élaboration d'un modèle de gouvernance et d'un modèle d'affaires ainsi que la gamme de services qui pourrait être offerte avec la nouvelle plateforme d'apprentissage collaboratif.
Recommandations
Ces différentes constatations conduisent à la formulation de recommandations afin, d'une part, d'améliorer l'efficacité de la stratégie de l'École en matière d'apprentissage en ligne et, d'autre part, de guider la réflexion sur les options de la plateforme et de ses fonctionnalités.
Recommandation 1 : Regrouper les diverses initiatives en matière d'apprentissage collaboratif sous la coordination d'un seul leader organisationnel.
Recommandation 2 : Préciser l'orientation de l'École en matière d'apprentissage collaboratif.
Recommandation 3 : Adopter un modèle de gouvernance et un modèle d'affaires pour les outils d'apprentissage collaboratif.
Recommandation 4 : Statuer sur la pertinence et le mandat, le cas échéant, d'un groupe d'experts en apprentissage collaboratif pour soutenir les concepteurs de cours ainsi que les usagers de la nouvelle plateforme technologique.
Recommandation 5 : Choisir un système flexible, offrant suffisamment de fonctionnalités pour répondre aux besoins présents et futurs des clients.
1. Introduction
Le programme de technologie de collaboration en ligne [Note en bas de page 1] existe depuis plusieurs années à l'École. Ce programme est la concrétisation de l'intégration grandissante de nouvelles technologies dans la présentation des cours de formation aux fonctionnaires du gouvernement du Canada. La création du portail des communautés de pratique constitue un bon exemple de cette intégration puisque celles-ci utilisent des outils d'apprentissage collaboratif dans leurs activités en ligne. Ce genre d'outils devient de plus en plus populaire dans les divers programmes de formation et l'École a décidé d'uniformiser l'utilisation des technologies en adoptant une plateforme unique. Cette plateforme, le SHGA, est entrée en activité en avril 2010.
« Il s'agit d'une application logicielle qui transforme les relations qu'entretient l'École avec les apprenants et les clients. Il permet aussi d'améliorer notre façon de gérer et d'administrer l'apprentissage, en plus de nous aider à produire de meilleurs rapports à ce sujet pour l'ensemble du gouvernement du Canada [...]. Le SHGA propose plusieurs outils novateurs, du matériel d'apprentissage électronique et des lieux de rencontre virtuels où les personnes pourront se rencontrer, échanger des connaissances et collaborer. Le système offre des technologies qui permettront aux apprenants de gérer leurs propres besoins en matière d'apprentissage et de rendement, et ce, à tout moment, peu importe l'endroit où ils se trouvent. » [Note en bas de page 2]
Jusqu'à récemment, tous les efforts ont été mis sur les aspects techniques de cette plateforme afin d'intégrer le contenu des différents systèmes et logiciels, incluant Tomoye, le collecticiel utilisé par le portail des communautés de pratique. Toutefois, en janvier 2010, l'École a entrepris une réflexion visant à préciser ses orientations en matière d'apprentissage en ligne afin de discuter des questions relatives au contenu à intégrer à cette plateforme.
C'est sur cette toile de fond que se situe la présente évaluation des besoins en matière de collaboration en ligne. La haute direction de l'École voulait connaître les besoins des membres des communautés de pratique en matière d'apprentissage collaboratif. Ainsi, ce rapport présente les résultats d'une évaluation des besoins en matière de technologie de collaboration en ligne, réalisée entre novembre 2009 et février 2010.
Le rapport est divisé en plusieurs parties. L'introduction présente d'abord le programme de technologie de collaboration en ligne ainsi que les divers aspects reliés à la méthodologie de l'évaluation telles que les questions guidant la démarche, les sources utilisées et leurs limites, et les considérations générales à prendre en compte en lisant le rapport. La deuxième partie présente les résultats de l'évaluation, divisés en deux thèmes principaux : la pertinence du programme face aux priorités du gouvernement et les besoins des membres des communautés de pratique en matière de fonctionnalités utilisées et désirées. Viennent ensuite la conclusion générale et les annexes, formées des questionnaires de sondage et d'entrevue.
1.1 Contexte
Des communautés de pratique [Note en bas de page 3] existent dans la région du Québec depuis le milieu des années 1990. En 2004, l'École facilite la mise sur pied de ses premières communautés de pratiques virtuelles. L'année suivante, à la demande d'un client ministériel, la région du Québec adopte le collecticiel Tomoye pour développer un programme d'apprentissage mixte dont la stratégie principale repose sur la mise sur pied d'une communauté de pratique virtuelle. Le succès de ce projet entraîne des demandes d'autres ministères et, graduellement, l'idée de fonder un centre d'expertise en communautés de pratique fait son chemin. En 2006, un protocole d'entente entraîne la mise en place d'un projet pilote d'une durée de trois ans et, ainsi, le Centre voit le jour dans la région du Québec. Il s'agit d'une entente entre la Direction générale de l'apprentissage individuel et la Division des opérations régionales et des relations avec la clientèle ministérielle qui relève du Registraire.
Le mandat du Centre vise à favoriser la mise sur pied et le développement de communautés de pratique et d'apprentissage au sein de la fonction publique fédérale en offrant une gamme de services aux clients ministériels. Le Centre poursuit le but principal d'adopter des méthodes novatrices d'apprentissage et de transfert de connaissances en utilisant divers outils technologiques. Plus précisément, le rôle du Centre consiste à offrir de l'expertise dans la création de communautés de pratiques virtuelles et de les soutenir dans ses diverses phases au cours de son existence. Il offre également son appui pour la mise en œuvre et l'utilisation des outils appropriés de collaboration en ligne, notamment par le biais de présentations sur les méthodes et approches de réseautage social. Cette expertise s'étend aux approches d'apprentissage et d'échanges de savoirs et aux divers outils technologiques.
À l'origine, le projet s'autofinançait au bout de trois ans par le biais du recouvrement de ses coûts d'exploitation. Ainsi, lors de la première année, le Centre reçoit 100 pour cent de son financement, 50 pour cent la deuxième année et, la troisième année, il était prévu qu'il s'autofinancerait complètement avec ses revenus d'exploitation. Toutefois, l'autofinancement n'a pas été atteint, les activités du Centre ne généraient pas suffisamment de revenus pour couvrir l'ensemble de ses coûts d'exploitation, incluant notamment les salaires du personnel, les locaux à bureaux, les activités de recherches et développement ainsi que les activités reliées aux services. [Note en bas de page 4]
Parallèlement au développement du Centre, la Direction générale de l'apprentissage individuel de l'École lance d'autres initiatives indépendantes reliées au domaine de l'apprentissage en ligne. On retrouve le Centre d'expertise en apprentissage mixte [Note en bas de page 5] chargé notamment de guider et former les gestionnaires de programmes dans l'adoption d'une approche d'apprentissage mixte. Un autre groupe est également créé, Innovations des technologies d'apprentissage, [Note en bas de page 6] chargé d'effectuer des recherches en matière d'apprentissage en ligne et de préciser la gouvernance et la politique en matière d'apprentissage collaboratif. Également, le Comité Web 2.0 [Note en bas de page 7] a aussi été créé, au début de l'année financière 2008-2009, pour préciser la stratégie de l'École en matière d'utilisation des technologies d'information et de communication. Il a déposé son rapport en février 2009.
D'autres initiatives dans le domaine de l'apprentissage collaboratif sont lancées par la direction générale du Leadership organisationnel de l'École. Ainsi, certains programmes de formation en leadership utilisent le logiciel de collaboration Drupal ou encore Joomla, perçu comme mieux adapté à leurs besoins, au lieu de Tomoye utilisé par le Centre. De plus, le groupe de recherche en pratiques exemplaires étudie les diverses solutions en matière d'apprentissage collaboratif et collaborent avec d'autres initiatives et projets pangouvernementaux dont GCpédia et GCConnex. [Note en bas de page 8] Il existe également le CSPS Wiki qui permet aux employés de l'École de collaborer pour développer des documents se rapportant à leurs activités et à leurs projets.
Au total, selon un inventaire réalisé en août 2008 dans le cadre des travaux du Comité Web 2.0, un total de 41 initiatives ont utilisé des outils de collaboration à l'École et l'on prévoyait le démarrage de 27 autres. [Note en bas de page 9]
Par ailleurs, au début de l'année financière 2008-2009, l'École a décidé d'adopter une plateforme unique pour la gestion de l'apprentissage (SHGA), en remplacement de tous les systèmes en vigueur jusque-là. Cette décision inclut Tomoye et les autres logiciels utilisés pour l'apprentissage et le réseautage social. Un plan de migration des données de ces systèmes vers le SHGA a été mis en place. En somme, cette décision a mis fin au Centre dans sa forme actuelle.
Également, l'École a profité de cette occasion pour lancer la réflexion au sujet de l'avenir de l'apprentissage dans le contexte des nouvelles technologies. Ainsi, en janvier 2010, un comité à été mis sur pied afin d'élaborer la vision et le rôle de l'École en matière d'apprentissage en ligne, incluant l'apprentissage collaboratif. Le mandat de ce groupe vise à étudier le futur de l'apprentissage, à gérer le contenu et à développer le plan d'activités de l'École.
Ainsi, plusieurs groupes au sein de l'École s'activent et réfléchissent au sujet de l'apprentissage collaboratif et de la collaboration sociale. Ils poursuivent des buts similaires et travaillent de manière indépendante au sein de leur propre direction générale.
1.2 Portée de l'évaluation
Au départ, la présente évaluation devait examiner les résultats du programme de technologie de collaboration en ligne de l'École. Toutefois, à la suite de la migration vers le SHGA, il ne s'avérait plus pertinent d'évaluer les résultats de ce programme qui, de toute façon, venait de se terminer et se trouvait dans une phase de transition. Le comité d'évaluation a alors dirigé la Division de l'évaluation vers une évaluation des besoins des communautés de pratique qui utilisaient Tomoye afin de connaître les fonctionnalités utilisées, de déterminer leurs besoins futurs en matière de collaboration en ligne, et d'examiner les options qui s'offrent à l'École à ce sujet. Ainsi, le but de la présente évaluation consiste à alimenter la prise de décision stratégique en regard du choix de la nouvelle plateforme technologique et de ses fonctionnalités.
1.3 Questions relatives à l'évaluation des besoins
La présente évaluation des besoins répondra aux questions suivantes, conformément à la Politique sur l'évaluation du Secrétariat du Conseil du Trésor. [Note en bas de page 10]
1.3.1 Pertinence du programme
Quels sont les liens entre les objectifs du programme et les priorités gouvernementales et les résultats stratégiques de l'École?
Dans quelle mesure les besoins que devait combler le programme continuent-ils d'être présents? Ont-ils évolué depuis la mise en place du Centre?
1.3.2 Évaluation de besoins
Quelles fonctionnalités offertes par le collecticiel Tomoye sont les plus utilisées par les membres des communautés de pratique en ligne du gouvernement du Canada?
Quels sont les besoins des membres des communautés de pratique en ligne?
Quelles options s'offrent à l'École en matière de collaboration en ligne?
Quels sont les différents avantages financiers de chacune des options disponibles?
1.4 Collecte de données et méthodologie
Conformément à la Politique sur l'évaluation, la présente évaluation des besoins se base sur l'utilisation de plusieurs sources de données.
1.4.1 Documentation et dossiers administratifs
La documentation officielle a été consultée afin de rédiger la section au sujet de la pertinence du programme. L'évaluateur y cherchait les priorités énoncées en matière de technologie de collaboration en ligne et de réseautage à l'aide de ces outils. Les premières sources consultées furent les documents et les rapports officiels du gouvernement du Canada ainsi que les rapports du greffier du Conseil privé, pour les années financières 2006-2007 à 2009-2010. En deuxième lieu, l'évaluateur a consulté les rapports sur les plans et priorités et les rapports ministériels sur le rendement de l'École pour la même période.
Également, le Centre a ouvertement mis ses dossiers à la disposition de l'évaluateur. Ceux-ci comprennent des textes, rapports et documents d'information sur les activités du Centre ; des dossiers statistiques sur l'utilisation de la plateforme Tomoye ; des sondages, études de besoins et un résumé des protocoles d'entente ainsi que divers documents sur la migration vers le SHGA.
Le groupe Innovations par les technologies d'apprentissage de l'École a également mis en commun ses dossiers, documents et rapports relatifs à sa démarche de consultation en vue d'élaborer un modèle de gouvernance et un modèle d'affaires.
Par ailleurs, l'évaluateur a lu de nombreux textes et études portant sur les communautés de pratique virtuelles et sur l'évaluation de ces communautés de pratique.
1.4.2 Sondage sur les besoins des membres des communautés de pratique
Un sondage a été envoyé aux membres des communautés de pratique utilisant Tomoye. Le questionnaire visait à connaître la satisfaction globale des membres à l'égard de la communauté de pratique virtuelle, les fonctionnalités les plus utilisées présentement et leurs besoins dans le cadre de la mise en œuvre d'une nouvelle plateforme technologique. Le questionnaire se trouve à l'annexe 1.
1.4.3 Entrevues
Des entrevues ont également été conduites auprès d'employés et de gestionnaires de l'École impliqués de près ou de loin dans le programme de technologie de collaboration en ligne. L'évaluateur a conduit les entrevues semi-dirigées en utilisant une grille de questions ouvertes. Les questions de l'entrevue se trouvent à l'annexe 2.
1.Considératio ns méthodologiques
Cette section présente une discussion sur les considérations méthodologiques entourant le mandat et les sources utilisées lors de cette évaluation.
Le mandat de l'évaluation
Il ne s'agit pas d'une évaluation de programme « classique », telle que définie dans la Politique sur l'évaluation du Conseil du Trésor. Selon cette Politique, une évaluation doit examiner la pertinence et le rendement (efficacité, efficience et économie) d'un programme. Toutefois, une orientation différente a été donnée à la présente évaluation. L'évaluateur a commencé en préparant un cadre d'évaluation qui comprenait des questions sur la pertinence et la performance, mais avant de le soumettre au Comité d'évaluation, les gestionnaires du programme ont demandé que l'évaluation soit reportée parce que le programme prenait fin, comme il est expliqué dans une section précédente. Cependant, considérant la mise en œuvre imminente du SHGA, le Comité d'évaluation a jugé opportun de faire une analyse neutre des besoins pour repérer les suggestions qui pourraient être utiles dans le choix d'une nouvelle plateforme technologique. Cette nouvelle orientation de l'évaluation était assortie d'un échéancier assez court. La décision a été prise le 18 novembre 2009 et le rapport devait être terminé au début du mois de mars 2010.
À la suite de cette décision, l'évaluateur a développé un nouveau cadre d'évaluation comprenant deux séries de questions, l'une sur la pertinence du programme conformément à la Politique sur l'évaluation, l'autre sur l'étude des besoins qui n'existe pas dans cette dernière. Compte tenu de la nouvelle orientation retenue par le comité d'évaluation, il n'y a pas de section sur l'efficience du programme. Habituellement, les évaluateurs examinent tous les volets d'un programme incluant les questions reliées à l'économie. Dans ce cas-ci, ces questions ont été laissées de côté au profit de l'étude des besoins des usagers puisque c'est ce qui a été jugé approprié pour répondre aux besoins de l'École.
Les sources utilisées
L'évaluateur a pu trouver tous les renseignements nécessaires dans la documentation et les dossiers consultés. Les statistiques sur le système Tomoye s'avèrent toutefois limitées et très générales. Le système n'offre pas la possibilité d'obtenir des données sur l'utilisation par année financière, ni pour aucune autre période. Il n'offre que des coups d'œil généraux, à des dates précises. Il s'avère donc impossible de suivre de façon détaillée les activités en ligne sans avoir à les compiler manuellement et, même là, il faut obtenir la permission des communautés de pratique afin de procéder à cette cueillette fastidieuse des données.
Certaines personnes ont été rencontrées afin de fournir de l'information sur le programme comme tel, tandis que d'autres l'ont été pour présenter les options disponibles pour l'École. Les entrevues se sont déroulées dans un contexte difficile, caractéristique des périodes de transition. Il existe beaucoup d'incertitudes et de zones grises quant à la nouvelle plateforme, notamment au sujet des options disponibles. Les outils de collaboration du SHGA possèdent moins de fonctionnalités que ceux de Tomoye. Également, la principale option qui tienne compte du SHGA, Saba Social, n'est encore disponible ni pour les tests bêta, ni pour l'achat. Par ailleurs, toutes les personnes interviewées savent que l'École a entrepris une réflexion sur sa vision et son positionnement futur en matière d'apprentissage collaboratif et que les options doivent nécessairement passer par le SHGA. Il s'avérait donc difficile pour les personnes interviewées de suggérer des options précises à l'extérieur de ce contexte.
La stratégie d'évaluation misait sur le sondage auprès des utilisateurs de Tomoye afin de connaître leur satisfaction générale face aux communautés de pratique virtuelles, [Note en bas de page 11] mais surtout sur les fonctionnalités les plus utilisées et leurs besoins pour la nouvelle plateforme. Le sondage a été envoyé aux membres le 22 décembre 2009, selon la liste utilisée par le Centre lors de l'annonce de la migration de Tomoye au SHGA. Sur les 1541 courriels envoyés, 1517 personnes ont effectivement reçu le sondage. De ce nombre, 202 ont rempli et retourné le sondage, ce qui représente un taux de réponse de 13,3 pour cent. Ce taux correspond à ceux d'autres sondages effectués auprès de communautés de pratique virtuelles . Le taux de réponse ne permet pas de généraliser les résultats pour les appliquer à l'ensemble des membres des communautés de pratique, selon les pratiques admises en statistique. Toutefois, il faut souligner que les réponses obtenues dans le sondage correspondent en bonne partie à celles trouvées dans d'autres sources, telles que les statistiques d'utilisation de Tomoye et les sondages et études des besoins effectués par le Centre.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer le faible taux de réponse au sondage. Le moment choisi pour effectuer le sondage n'était pas optimal puisque les communautés de pratique venaient tout juste d'être informées du changement de plateforme, de Tomoye vers le SHGA. Les coordonnateurs des communautés de pratique travaillaient avec les employés du Centre afin de migrer les données vers la nouvelle plateforme, tout en sachant que cette dernière offre moins de fonctionnalités que la précédente. Les activités des communautés de pratique virtuelles étaient alors au plus bas, ce qui diminue la motivation à répondre à un tel sondage. Par ailleurs, le taux de participation aux activités en ligne des communautés de pratique n'est pas très élevé, ce qui explique également le faible intérêt à répondre au sondage. D'un autre côté, l'apprentissage collaboratif s'avère une pratique relativement nouvelle à la fonction publique du Canada, seul un petit nombre d'employés les utilisant dans leurs activités de travail quotidiennes. Cette observation découle du fait que, tout au long du sondage, 12,1 pour cent des répondants, en moyenne, ont coché la case « sans objet » en guise de réponse. Apparemment, ces répondants n'utilisaient pas suffisamment Tomoye pour se faire une idée précise à son sujet.
Malgré ces limites, les diverses données colligées et analysées au fil de cette évaluation des besoins fournissent suffisamment d'information pour pouvoir répondre de façon crédible aux questions de départ.
2 Résultats de l'évaluation
2.1 Pertinence
Quels sont les liens entre les objectifs du programme et les priorités gouvernementales et les résultats stratégiques de l'École?
Les priorités du gouvernement du Canada et du greffier du Conseil privé
Il ressort de la lecture des documents et rapports officiels que deux réponses principales à cette question, le renouvellement de la fonction publique et l'utilisation des technologies dans le milieu de travail. Ces deux thèmes sont intrinsèquement reliés puisque le renouvellement de la fonction publique vise à attirer une nouvelle génération de fonctionnaires, mieux au fait des nouvelles technologies de l'information. L'objectif consiste donc à développer des plateformes technologiques afin d'attirer et de garder en poste les nouvelles générations d'employés.
Comme premier pas dans ce domaine, le premier ministre du Canada procède à la mise sur pied du Comité consultatif sur la fonction publique du Canada, en novembre 2006. Selon son mandat, le comité doit préciser les défis auxquels fait face la fonction publique fédérale et fournir des conseils au premier ministre et au greffier du Conseil privé. Parmi les six défis identifiés par le premier ministre, deux s'avèrent pertinents par rapport à la présente évaluation :
- la fonction publique connaît de grands changements démographiques : le vieillissement de son effectif est plus important que dans d'autres secteurs; [...]
- comme tous les employeurs, la fonction publique doit composer avec la nature évolutive du travail étant donné que la technologie change complètement nos façons de faire. [Note en bas de page 12]
Le renouvellement de la fonction publique occupe une place importante dans les actions et les discours du greffier du Conseil privé. Il insiste également sur l'échange des pratiques exemplaires. Ainsi, le greffier du Conseil privé propose dans son quatorzième rapport annuel la stratégie suivante :
« À court terme, nous allons : [...] développer des plateformes électroniques modernes pour l'apprentissage en ligne, le réseautage et la mise en commun des pratiques exemplaires dans l'ensemble de la fonction publique. » [Note en bas de page 13]
Dans une entrevue qu'il a accordée en janvier 2010, le nouveau greffier revient sur ces défis et fait un lien explicite entre ces deux thèmes.
« [TRADUCTION] Par ailleurs, la notion de renouvellement ne se limite pas au renouvellement de la main-d'œuvre. Il faut également renouveler le milieu de travail, et c'est un sujet sur lequel je me pencherai particulièrement durant mon mandat de greffier. Pour ce faire, il faut renouveler nos systèmes administratifs, encourager l'innovation et adopter les technologies de collaboration, comme le Web 2.0, dans notre milieu de travail. Si nous souhaitons favoriser le développement de la nouvelle génération de leaders, nous devons tenir compte de notre environnement de travail. Il faut nous demander si nos installations - dont certaines sont vieilles et désuètes - ont ce qu'il faut non seulement pour attirer les nouveaux diplômés, mais également pour permettre au gouvernement du Canada de demeurer compétitif en tant qu'employeur. » [Note en bas de page 14]
Les plans et priorités de l'École
L'École endosse rapidement ces priorités et adopte un plan précis pour les mettre en œuvre, dès l'année financière 2007-2008. [Note en bas de page 15] L'École appuie l'idée que les nouvelles technologies de l'information transforment la façon de travailler et d'apprendre des employés de la fonction publique. Elles élargissent l'accès aux connaissances, encouragent l'apprentissage continu et répondent aux besoins et aux attentes des nouvelles générations de fonctionnaires. La stratégie adoptée porte sur l'intégration de la technologie aux cours et programmes existants et le développement de produits Web et d'apprentissage hybride.
Pour l'année financière 2008-2009, l'École adopte la principale sous-activité de programme suivante : Apprentissage en ligne : Les fonctionnaires ont facilement accès aux outils d'apprentissage en ligne. Afin de réaliser cette activité de programme, l'École entreprendra les initiatives suivantes :
- appuyer l'apprentissage en ligne et les produits pour l'apprentissage mixte, mettre en œuvre et livrer de nouveaux produits dans ces formats;
- fournir des solutions d'apprentissage intégrées en mettant en œuvre et en maintenant des portails d'apprentissage ministériels;
- entreprendre la planification de la capacité et les mises à niveau de l'infrastructure de Campusdirect;
- accroître la capacité et les fonctionnalités de l'environnement de Campusdirect afin d'appuyer les opérations de l'École ;
- rechercher, mettre à l'essai et adopter de nouvelles technologies d'apprentissage et des programmes de recherche afin de favoriser un plus grand accès aux programmes de l'École, et de permettre une plus grande interaction entre les participants;
- appuyer le transfert des cours en classe existants dans des solutions d'apprentissage mixte;
- remplacer la plateforme de Campusdirect par la nouvelle plateforme du SHGA. [Note en bas de page 16]
Dans les domaines du leadership et de l'échange de pratiques exemplaires, une activité de programme est également adoptée : Renforcement des collectivités de leadership : Les possibilités d'apprentissage permettent aux leaders d'accroître leurs connaissances contextuelles. À cette fin, le secteur d'intervention privilégié dans la composante du développement de la communauté du leadership consiste à :
- Utiliser la technologie pour créer et améliorer un réseau d'échange de pratiques et des réseaux en vue de l'échange de l'information et de la diffusion des pratiques exemplaires. [Note en bas de page 17]
Par ailleurs, le nom du programme de technologie de collaboration en ligne apparaît officiellement pour la première fois dans le rapport sur les plans et priorités de l'année financière 2009-2010. Il est décrit en ces termes :
« Les clients s'attendent à pouvoir disposer des plus récentes technologies de collaboration et des dernières innovations qui favorisent les interactions, l'apprentissage, le dialogue et l'échange du savoir. Ces nouvelles technologies contribuent également à attirer et à maintenir en poste les fonctionnaires de la prochaine génération, qui ont l'habitude de travailler et d'apprendre dans ce type d'environnement.
L'École travaille à élargir son utilisation des technologies comme les cyberconférences, le réseautage personnel, la baladodiffusion, les classes virtuelles et d'autres outils interactifs. Le perfectionnement continu de l'expertise et le renforcement de la capacité de prestation du service sont nécessaires afin de pouvoir offrir cet apprentissage en ligne. On prévoit que, en 2009-2010, de 3000 à 4000 participants utiliseront les outils et les véhicules de collaboration de l'École, comme le portail des communautés de pratique. » [Note en bas de page 18]
À compter de l'année financière 2009-2010, l'École travaillera notamment sur ces activités :
- tirer profit de l'utilisation des technologies, y compris les solutions mixtes, et élargir l'utilisation des outils d'auto-évaluation et d'auto-éducation pour favoriser l'apprentissage;
- procéder à la recherche, à l'essai et à l'adoption de technologies de collaboration pertinentes et novatrices pour étendre l'accès aux programmes de l'École et assurer l'avenir de la fonctionnalité avec le SHGA.
En somme, le programme de technologie de collaboration en ligne s'inscrit dans les priorités du gouvernement du Canada et dans celles de l'École.
Dans quelle mesure les besoins que devait combler le programme continuent-ils d'être présents? Ont-ils évolué depuis la mise en place du Centre?
Le programme de technologie de collaboration en ligne démarre en 2005, comme le souligne la section liminaire expliquant le contexte du programme. À compter de cette année-là, le nombre de communautés de pratique augmente à chaque année et, en corollaire, le nombre de membres, comme le démontre le tableau 2.1 ci-dessous. À remarquer, 2008 s'avère particulièrement bonne pour le Centre puisque 13 nouvelles communautés de pratique virtuelles sont créées, ce qui représente alors 46,4 pour cent du nombre total. Par contre, en 2009, à la suite de l'annonce de la migration vers le SHGA et du moratoire sur la création de nouvelles communautés, seulement trois communautés s'ajoutent aux autres. Si la majorité des communautés de pratique virtuelles acceptent de migrer leur contenu vers le SHGA, quelques-unes décident toutefois de poursuivre leur route avec un autre fournisseur de services, dont une des plus grosses communautés en terme de membres, ce qui expliquerait l'écart de près de 800 personnes entre le nombre total de membres de ce tableau, selon les statistiques de mai 2009, et les 1541membres inscrits en décembre 2009.
Tableau 2.1 : Nombre de communautés et de membres, 2005-2009
Nombre de communautés et de membres, 2005-2009. Lisez la première colonne jusqu'à ce que vous trouviez l'année qui vous intéresse. Lisez ensuite vers la droite, où vous trouverez le nombre total de membres, le nombre de nouveaux membres, le nombre total de communautés de pratique et le nombre de nouvelles communautés.
Année |
Nombre total de membres |
Nombre de nouveaux membres |
Nombre total de communautés de pratique |
Nombre de nouvelles communautés |
2005 |
760 |
s/o |
5 |
s/o |
2006 |
868 |
108 |
9 |
4 |
2007 |
1 167 |
299 |
15 |
6 |
2008 |
2 244 |
1 077 |
28 |
13 |
2009 |
2 335 |
91 |
31 |
3 |
Ces communautés de pratique virtuelles se divisent en quatre types différents, selon les objectifs poursuivis[Note en bas de page 19]. Une communauté de praticiens regroupe des personnes qui travaillent dans un même domaine dans le but de développer, d'échanger et d'innover dans leur domaine d'expertise. Lorsque les membres se regroupent afin de produire et d'échanger leurs connaissances sur un sujet précis ou encore lorsqu'une activité de formation utilise une approche d'apprentissage mixte, on parle alors d'une communauté d'apprenants. La communauté d'intérêt réunit des personnes intéressées à discuter et à échanger sur un sujet précis qu'ils ont en commun. Une communauté stratégique se forme à l'intérieur d'une organisation et permet à ses membres de mettre en commun leur savoir afin d'atteindre des objectifs stratégiques et organisationnels.
Quelques éléments ressortent du tableau 2.2 qui fournit le nombre de communautés selon les types ainsi que le nombre de communautés au sein de l'École. Les communautés de praticiens forment presque la moitié de l'ensemble des communautés de pratique virtuelles et elles proviennent en majeure partie d'autres ministères et organismes gouvernementaux. Les communautés d'apprenants représentent le tiers de l'ensemble des communautés et elles servent dans la majorité des cas de soutien aux cours et programmes de formation de l'École. Les communautés d'intérêt et stratégique s'avèrent relativement marginales dans l'ensemble du portail des communautés de pratique virtuelles.
Tableau 2.2 : Les quatre types de communautés de pratique virtuelles
Les quatre types de communautés de pratique virtuelles. Lisez la première colonne jusqu'à ce que vous trouviez la catégorie qui vous intéresse. Lisez ensuite vers la droite, où vous trouverez le nombre et le pourcentage de communautés, et le nombre et le pourcentage provenant de l'École. Le total des deux dernières colonnes figure à la dernière ligne du tableau.
Type de communauté |
Nombre de communautés et (%) |
Nombre et (%) provenant de l'École |
Communautés de praticiens |
17 (55 %) |
8 (47 %) |
Communautés d'apprenants |
10 (32 %) |
7 (70 %) |
Communautés d'intérêt |
3 (10 %) |
2 (67 %) |
Communautés stratégiques |
1 (3 %) |
1 (100 %) |
Total |
31 (100 %) |
18 (44 %) |
Par ailleurs, une série de questions du sondage portait sur la satisfaction des membres des communautés de pratique utilisant Tomoye. Le tableau 2.3 détaille les réponses des quatre questions posées à cet effet. Ainsi, si la moitié des répondants sont satisfaits de leur expérience d'utilisation de leur communauté de pratique virtuelle, il y en a toutefois le tiers qui ne l'est pas. Également, la majorité des répondants affirment que tant les membres expérimentés que les moins expérimentés peuvent échanger leurs connaissances et leurs expertises au sein de leur communauté virtuelle. Seulement le tiers des répondants sont en accord ou fortement en accord avec l'affirmation voulant qu'ils développent des normes, méthodes, nouvelles idées et pratiques exemplaires. Toutefois, 40,6 pour cent ne sont ni en accord, ni en désaccord avec cette affirmation. Selon 40,2 pour cent des répondants, la communauté virtuelle s'avère utile pour le réseautage. En somme, les répondants semblent relativement satisfaits de leur communauté et des activités principales, soit l'échange des connaissances, l'élaboration d'idées et le réseautage.
Tableau 2.3 : La satisfaction des usagers des communautés de pratique virtuelles
La satisfaction des usagers des communautés de pratique virtuelles. Lisez la première colonne jusqu'à ce que vous trouviez la question qui vous intéresse. Lisez ensuite vers la droite, où vous trouverez le nombre et le pourcentage de déclarants qui sont en accord ou fortement en accord, qui ne sont ni en accord ni en désaccord, et qui sont en désaccord ou fortement en désaccord
Question |
En accord ou fortement en accord |
Ni en accord, ni en désaccord |
En désaccord ou fortement en désaccord |
En général, je suis satisfait de mon expérience d'utilisation de la communauté de pratique en ligne.
N = 181 [Note en bas de page 20]
s.o.= 10.4% [Note en bas de page 21] |
92
50,8 % |
39
21,5 % |
50
27,6 % |
La communauté de pratique en ligne donne l'opportunité aux membres expérimentés et moins expérimentés d'échanger leurs connaissances et leurs expertises.
N = 179 s.o. = 10.9% |
110
61,5 % |
34
19,0 % |
35
19,6 % |
Dans la communauté de pratique en ligne, nous développons des normes, méthodes, nouvelles idées et pratiques exemplaires.
N = 175 s.o. = 12.5% |
59
33,7 % |
71
40,6 % |
45
25,7 % |
Dans la communauté de pratique en ligne, nous faisons des contacts utiles (réseautage).
N = 179 s.o. = 10,9 % |
72
40,2 % |
60
33,5 % |
47
26,3 % |
Conclusion sur la pertinence du programme et l'existence d'un besoin continu
Dès l'année financière 2006-2007, un comité consultatif sur la fonction publique mis sur pied par le gouvernement du Canada ainsi que le greffier du Conseil privé souhaitent mettre en place des plateformes électroniques modernes pour l'apprentissage en ligne, le réseautage et la mise en commun des pratiques exemplaires. Le but consistait à transmettre les connaissances des fonctionnaires expérimentés vers les nouveaux employés. L'École a répondu à ces priorités en développant diverses initiatives reliées à l'apprentissage collaboratif, dont le portail des communautés de pratique, développé par le Centre. Le Centre a graduellement développé une gamme de services adaptés aux besoins de ses clients ministériels, dont le nombre a augmenté rapidement entre 2005 et 2009. Le besoin pour ce programme s'est maintenu au fil des ans et demeure encore présent aujourd'hui.
2.2 Évaluation des besoins
Quelles fonctionnalités offertes par le collecticiel Tomoye sont les plus utilisées par les membres des communautés de pratique en ligne du gouvernement du Canada?
Une des particularités du Centre réside dans l'offre de services afin de soutenir et d'accompagner les communautés de pratique virtuelles à différentes phases de leur développement. Le Centre répond aux besoins formulés par les communautés de pratique en étudiant les besoins des clients et en élaborant une gamme de services variés, basés sur ces études. Les communautés de pratique virtuelles choisissent les services qui correspondent à leurs objectifs et à leur budget, et leur choix est alors consigné dans un protocole d'entente. Le tableau 2.4 présente une compilation des besoins exprimés dans les 36 protocoles d'entente que le Centre a signés avec les communautés de pratique. Les services les plus populaires sont ceux qui ont été retenus dans la moitié ou plus des protocoles d'entente. Ainsi, l'accès au portail, le soutien technique, la conception, le développement et la mise en œuvre ainsi que la formation au sujet des communautés de pratique s'avèrent les services les plus demandés par les communautés. À l'autre bout du spectre, les services les moins populaires, ceux retenus par moins que le quart des protocoles d'entente, sont l'animation en ligne et la classe virtuelle.
Tableau 2.4 : Les services offerts et les services utilisés, selon les 36 PE
Les services offerts et les services utilisés, selon les 36 PE (protocoles d'entente). Lisez la première colonne jusqu'à ce que vous trouviez le service qui vous intéresse. Lisez ensuite vers la droite, où vous trouverez le nombre de clients demandant ce service et le pourcentage de clients requérant ce service.
Services offerts |
Nombre de clients demandant ce service |
% de clients requérant le service |
Accès au portail |
24 |
66,7 |
Soutien technique |
21 |
58,3 |
Conception, développement et mise en œuvre |
20 |
55,6 |
Formation sur les communautés de pratique |
18 |
50,0 |
Soutien aux animateurs |
16 |
44,4 |
Session d'information |
13 |
36,1 |
Évaluation des besoins |
9 |
25,0 |
Formation technique |
9 |
25,0 |
Animation en ligne de la communauté de pratique |
4 |
11,1 |
Classe virtuelle |
2 |
5,6 |
Le tableau 2.5 présente les statistiques sur l'utilisation du portail par les membres des communautés de pratique, en date du 7 mai 2009, afin de vérifier quelles activités sont les plus populaires. Ce coup d'œil sur l'utilisation du portail depuis sa création survient avant l'annonce aux coordonnateurs des communautés de pratique de la migration vers la nouvelle plateforme. À la suite de cette annonce, l'activité sur le site a connu une baisse ce qui fait que, depuis cette date, les statistiques sur l'utilisation n'ont pas beaucoup changé. Ce tableau présente de façon générale le nombre de visites, de réponses sur les forums de discussion et d'objets de savoir, soit ce qui forme les principales activités sur le portail. Ces renseignements sont présentés pour chacun des quatre types de communautés de pratique ainsi que selon les activités totales effectuées depuis l'ouverture du portail. Ces données excluent la communauté nationale d'apprentissage, la seule qui est ouverte à tous et dont tout le monde devient automatiquement membre en s'inscrivant au portail des communautés de pratique. L'inclusion de cette communauté aurait considérablement faussé les données du tableau en gonflant le nombre de membres, qui aurait été compté deux fois, en plus de réduire les moyennes des activités du portail.
Selon les données du tableau, deux types de communautés sont plus actives que la moyenne. Il s'agit des communautés de praticiens et des communautés stratégiques. En moyenne, les membres de ces communautés effectuent plus de visites sur le portail, participent davantage aux forums de discussions et affichent plus d'objets de savoir que les autres. Il existe plusieurs types d'objet de savoir : des activités d'apprentissage, des annonces, des blogues, des cartes d'affaires, des documents, des événements, des fichiers multimédias, des livres, des pratiques exemplaires et des sites Web. Il ressort également du tableau que l'ensemble des membres se sont connecté au portail en moyenne près de 69 fois depuis sa création. Il faut toutefois préciser que certaines communautés de pratique virtuelles existent depuis 2005 tandis que d'autres ont été créées au début de l'année 2009. Également, l'affichage d'objets de savoir constitue l'activité la plus populaire sur le portail, loin devant la participation aux forums de discussion. Ainsi, en moyenne, chaque membre a téléchargé vers le portail 3,72 objets de savoir, comparativement à une participation à un forum de discussion.
Tableau 2.5 : Statistiques sur l'utilisation du portail
Statistiques sur l'utilisation du portail. Lisez la première colonne jusqu'à ce que vous trouviez la communauté qui vous intéresse. Lisez ensuite vers la droite, où vous trouverez le nombre total de membres, le total des visites au 7 mai 2009, la moyenne de visites par membre, les discussions/réponses au 7 mai 2009, la moyenne des discussions/réponses par membre, les objets de savoir au 7 mai 2009 et la moyenne des objets de savoir par membre. Le total de toutes les catégories figure à la dernière ligne du tableau.
Type de communautés |
Nombre total de
membres |
Total des visites au 7 mai 2009 |
Moyenne
de visites
par membres |
Discussions
réponses
au 7 mai 2009 |
Moyenne des discussions/
réponses
par membres |
Objets de savoir au 7 mai 2009 |
Moyenne
des objets
de savoir
par membres |
Communautés d'apprenants |
1 299 |
66 552 |
51,23 |
647 |
0,50 |
2 186 |
1,68 |
Communautés de praticiens |
757 |
74 850 |
98,88 |
717 |
0,95 |
5 172 |
6,83 |
Communautés d'intérêt |
221 |
14 905 |
67,44 |
23 |
0,10 |
790 |
3,57 |
Communautés stratégiques |
137 |
9 495 |
69,31 |
220 |
1,61 |
821 |
5,99 |
Total |
2 414 |
165 802 |
68,68 |
1 607 |
0,67 |
8 969 |
3,72 |
Le questionnaire de sondage envoyé aux membres des communautés de pratique visait notamment à connaître les fonctionnalités les plus utilisées dans Tomoye. Le tableau 2.6 présente ces données ainsi que la fréquence de leur utilisation par les membres. Aux fins du présent rapport, les choix de réponses sur la fréquence ont été regroupés sous quatre principales catégories au lieu des huit dans le questionnaire de sondage. Le premier constat qui ressort de ces données, c'est que les répondants ne se connectent pas très souvent au portail des communautés de pratique comme l'illustre le fait que 44 répondants (22 pour cent) ouvrent une session dans le portail entre une et plusieurs fois par semaine. En comparaison, 82 répondants (41 pour cent) se connectent quelques fois par année et 21 (10,5 pour cent) jamais. Également, environ 36 pour cent des répondants ne lisent et ne téléchargent les documents et l'information affichée sur le site que quelques fois par année. Une forte majorité n'affiche jamais de documents, de liens vers des sites Web ou de pratiques exemplaires ni ne participe à une discussion sur le site de leur communauté. La même remarque s'adresse à la création et à la modification de la carte professionnelle et pour trouver un expert. Un peu moins que la moitié des répondants n'a cependant jamais collaboré avec les autres membres de leur communauté tandis que la majorité n'a jamais participé à une activité de formation organisée par la communauté de pratique.
Par ailleurs, un sondage réalisé auprès des animateurs des communautés de pratique par le Centre [Note au bas de page 22] révèle d'une part que 83,4 pour cent d'entre eux reconnaissent que les membres échangent ouvertement information et ressources tandis que 75 pour cent des animateurs se montrent déçus de la faible participation des membres à la communauté de pratique virtuelle.
Il faut toutefois nuancer ces données. Plusieurs répondants ont obtenu l'accès à Tomoye dans le cadre d'un programme de formation à l'École. Une fois leur programme terminé, ils n'ont plus utilisé la communauté de pratique. Également, plusieurs employés de l'École se sont inscrits dans le portail, profitant de l'accès gratuit, sans toutefois appartenir à une communauté de pratique particulière, limitant ainsi leur utilisation des fonctionnalités de la plateforme Tomoye.
Il faut également préciser que la collaboration en ligne, dans le milieu de travail gouvernemental, est relativement nouvelle. Par conséquent, il ne faut pas s'attendre, à court terme, à une forte utilisation de ce genre d'outil en milieu de travail, compte tenu des habitudes actuelles de travail.
Le second constat qui ressort des données du tableau 2.6 est qu'elles corroborent d'une certaine façon les statistiques générales présentées ci-dessus, en plus de clarifier certains points. Ainsi, les fonctionnalités utilisées le plus souvent (par 30 pour cent ou plus des répondants) sont d'ouvrir une session dans le portail, de lire les documents et l'information publiés par les membres et de télécharger ces documents. Les fonctionnalités utilisées occasionnellement (entre 10 pour cent et 20 pour cent des répondants) consistent à ajouter des documents, des liens, des pratiques exemplaires, à entamer une discussion ou à y participer, à collaborer avec d'autres membres de la communauté de pratique et à prendre part à une activité d'apprentissage. Ces réponses contredisent en quelque sorte les statistiques générales présentées auparavant puisque les répondants disent participer plus souvent aux forums de discussion qu'ils ne téléchargent vers le portail des objets de savoir. Finalement, les fonctionnalités utilisées rarement (moins de 10 pour cent des répondants) sont de créer et modifier le profil personnel, et de trouver un expert.
Tableau 2.6 : L'utilisation des fonctionnalités de Tomoye par les membres des communautés de pratique
L'utilisation des fonctionnalités de Tomoye par les membres des communautés de pratique. Lisez la première colonne jusqu'à ce que vous trouviez la question qui vous intéresse. Lisez ensuite vers la droite, où vous trouverez la fréquence de chaque question : une à plusieurs fois par semaine, une à quelques fois par mois, quelques fois par année et jamais.
Question |
Une à
plusieurs fois par
semaine |
Une à
quelques
fois par
mois |
Quelques
fois par
année |
Jamais |
Ouvrir une session dans le Portail.
N = 200
97 ou 48,5 % plusieurs fois par mois |
44
22 % |
53
26,5 % |
82
41,0 % |
21
10,5 % |
Lire les documents et l'information publiés par les membres.
N = 199
89 ou 44,7 % plusieurs fois par mois |
35
17,6 % |
54
27,1 % |
72
36,2 % |
38
19,1 % |
Télécharger les documents et l'information.
N = 198
67 ou 33,8 % plusieurs fois par mois |
28
14,1 % |
39
19,7 % |
70
35,4 % |
61
30,8 % |
Ajouter des documents.
N = 198
33 ou 16,7 % plusieurs fois par mois |
14
7,1 % |
19
9,6 % |
45
22,7 % |
120
60,6 % |
Ajouter des liens vers des sites Web pertinents.
N = 197
22 ou 11,2 % plusieurs fois par mois |
10
5,1 % |
12
6,1 % |
29
14,7 % |
146
74,1 % |
Ajouter des pratiques exemplaires.
N = 195
20 ou 10,2 % plusieurs fois par mois |
9
4,6 % |
11
5,6 % |
35
17,9 % |
140
71,8 % |
Entamer une discussion.
N = 197
20 ou 10,2 % plusieurs fois par mois |
11
5,6 % |
9
4,6 % |
45
22,8 % |
132
67,0 % |
Participer à une discussion.
N = 198
24 ou 12,1 % plusieurs fois par mois |
17
8,6 % |
7
3,5 % |
63
31,8 % |
111
56,1 % |
Créer / mettre à jour mon profil personnel (carte professionnelle).
N = 196
11 ou 5,6 % plusieurs fois par mois |
4
2,0 % |
7
3,6 % |
76
38,8 % |
109
55,6 % |
Trouver un expert.
N = 196
11 ou 5,6 % plusieurs mois par mois |
4
2,0 % |
7
3,6 % |
33
16,8 % |
152
77,6 % |
Collaborer avec d'autres membres de ma communauté.
N = 197
31 ou 15,7 % plusieurs fois par mois |
15
7,6 % |
16
8,1 % |
72
36,5 % |
94
47,7 % |
Participer à une activité d'apprentissage organisée par la communauté de pratique.
N = 196
20 ou 10,2 % plusieurs fois par mois |
8
4,1 % |
12
6,1 % |
39
19,9 % |
137
69,9 % |
À la question ouverte : « Quels sont les aspects les plus importants de votre communauté de pratique », 109 répondants ont formulé des commentaires. De ce nombre, 18 répondants (16,5 pour cent) disent ne pas avoir utilisé le portail suffisamment pour pouvoir commenter. Pour les autres (91 répondants ou 83,5 pour cent), les aspects les plus importants sont l'échange des connaissances et de l'information, l'échange de pratiques exemplaires et le réseautage, tant dans la communauté de pratique que dans le cadre de cours. Voici quelques-uns des commentaires obtenus :
« Mise en commun du matériel d'enseignement. Capacité d'envoyer un message à tous les membres, lorsque c'est nécessaire et pertinent. »
« Échange de connaissances et de bonnes pratiques ainsi que de permettre aux gens de se connecter ensemble partout au Canada. »
« Accès centralisé aux fichiers et aux documents pour tous les ministères. »
« Capacité de chercher et de trouver des ressources facilement. Accès à un réseau de collègues qui possèdent différents degrés d'expertise. »
« L'enseignement dans les ministères peut mener à l'isolement, et étant donné que les professeurs d'anglais n'ont pas de programme de cours, le matériel disponible sur Tomoye devient extrêmement précieux. Sans cet outil, les enseignants ne cesseraient de réinventer la roue en créant toujours le même matériel. »
Par ailleurs, à la question « Quels aspects de votre communauté de pratique sont le moins importants », 69 répondants ont formulé des commentaires. De ce nombre, 32 répondants (46,5 pour cent) identifient les aspects suivants du portail : on retrouve en tête de liste les problèmes de convivialité, d'accès et de navigation (17 commentaires ou 24,6 pour cent), suivis par le réseautage (10 commentaires ou 14,5 pour cent) et par la recherche d'information (5 commentaires ou 7,2 pour cent). Par ailleurs, 11 répondants (ou 15,9 pour cent) affirment que tout le site est important et 26 répondants (37,7 pour cent) disent ne pas avoir utilisé le site suffisamment pour se faire une idée précise à ce sujet. Parmi les commentaires reçus, mentionnons :
« La plateforme actuelle n'est pas conviviale. Elle est désordonnée et ses nombreuses fonctions inutiles créent de la confusion. La nouvelle plateforme devrait mettre en évidence les fonctions les plus utilisées et cacher celles qu'on utilise moins, à l'aide d'une section de type « préférences » ou « paramètres ». On n'a pas besoin d'avoir un accès direct à absolument tout. [...]
La navigation est difficile et porte à confusion. Les courriels sont plus efficaces.
Personnellement, je trouve l'interface difficile à utiliser. La navigation n'est pas intuitive et porte à confusion, même avec de la pratique. Le logiciel n'est pas bien intégré au bureau (à ma connaissance, il n'interagit avec Outlook que pour envoyer des courriels); il s'agit donc d'un nouvel outil que je dois apprivoiser plutôt que de l'intégrer à ce que je fais déjà. »
Quels sont les besoins des membres des communautés de pratique en ligne?
Une série de questions dans le sondage vise à présenter les besoins en matière d'apprentissage collaboratif en ligne des membres des communautés de pratique. Ainsi, près de 60 pour cent des répondants aimeraient que la nouvelle plateforme de collaboration contienne les mêmes types d'activités que ceux de Tomoye. Également, 53 pour cent des répondants aimeraient qu'elle offre plus d'activités, comme le démontre le tableau 2.7.
Tableau 2.7 : Activités dans Tomoye et nouvelles activités
Activités dans Tomoye et nouvelles activités. Lisez la première colonne jusqu'à ce que vous trouviez la question qui vous intéresse. Lisez ensuite vers la droite, où vous trouverez le nombre et le pourcentage de déclarants qui sont en accord ou fortement en accord, qui ne sont ni en accord ni en désaccord, et qui sont en désaccord ou fortement en désaccord.
Question |
En accord
ou fortement
en accord |
Ni en accord,
ni en désaccord |
En désaccord
ou fortement
en désaccord |
J'aimerais être capable de faire les mêmes types d'activités que sur Tomoye.
N = 155 |
91
58,7 % |
55
35,5 % |
9
5,8 % |
J'aimerais que la nouvelle plateforme offre plus d'activités.
N = 156 |
83
53,2 % |
68
43,6 % |
5
3,2 % |
Questionnés sur les nouvelles activités qu'ils aimeraient avoir, 40 des 83 répondants ont précisé leurs attentes à ce sujet. De ce nombre, 18 répondants ou 45 pour cent ont suggéré d'intégrer de nouvelles technologies à la plateforme telles que conversation interactive, blogues, micro blogues, wiki, outils synchrones, fonction de recherche avancée et notification automatique.
« J'aimerais avoir accès à un outil qui maximise l'utilisation des vidéos intégrées, le travail en wiki, les blogues et une plateforme entreprise Web 2.0. L'accès très sécurisé (HTTPS si nécessaire) pour nos clients de la GRC, Défense nationale, Revenu Canada et ouvert à la technologie Apple. Une technologie Accessible GOL, bilingue, qui favorise l'ouverture et la flexibilité de la conception et de l'administration.
Meilleure intégration des activités dans l'espace réservé aux communautés de pratique (il y a trop de va-et-vient à la Gopher). Meilleure intégration sur mon bureau et sur Outlook (y compris les calendriers). Je ne vois pas vraiment quoi d'autre il pourrait offrir. Un contrôle de la révision des documents serait bien. Téléconférence informatique ou vidéo. Échange d'idées avec des commentaires, des votes et des cotes? Je ne sais pas vraiment ce qui est disponible. »
Neuf répondants ou 22,5 pour cent aimeraient une plateforme plus conviviale et facile d'utilisation. Ils suggèrent de revoir le design de l'interface, de mieux présenter l'information, en somme, de rendre la plateforme plus attrayante à utiliser que le courriel.
Par ailleurs, 8 répondants ou 20 pour cent disent ne pas avoir utilisé Tomoye assez souvent pour faire des suggestions. Trois répondants ou 7,5 pour cent souhaiteraient un meilleur engagement des membres afin d'améliorer le fonctionnement des communautés de pratique virtuelles. Finalement, deux répondants ou 5 pour cent ont formulé des commentaires divers sans lien avec les activités de Tomoye.
Il est important pour une forte majorité de répondants d'avoir une plateforme et de la documentation bilingues (116 répondants ou 68,2 pour cent) ainsi que de pouvoir y accéder de l'extérieur du bureau (148 répondants ou 84,1 pour cent), comme l'indique le tableau 2.8.
Tableau 2.8 : Bilinguisme et accès de l'extérieur du bureau
Bilinguisme et accès de l'extérieur du bureau. Lisez la première colonne jusqu'à ce que vous trouviez la question qui vous intéresse. Lisez ensuite vers la droite, où vous trouverez le nombre et le pourcentage de déclarants qui sont en accord ou fortement en accord, qui ne sont ni en accord ni en désaccord, et qui sont en désaccord ou fortement en désaccord.
Question |
En accord ou fortement en accord |
Ni en accord, ni en désaccord |
En désaccord ou fortement en désaccord |
J'aimerais avoir une plateforme et de la documentation bilingues.
N = 170 |
116
68,2 % |
47
27,6 % |
7
4,1 % |
J'aimerais accéder à l'outil en ligne de l'extérieur du bureau.
N = 176 |
148
84,1 % |
22
12,5 % |
6
3,4 % |
Le tableau 2.9 décrit le type de collaboration que les répondants aimeraient avoir dans la nouvelle plateforme. Une vaste majorité de répondants (151 personnes ou 85,3 pour cent) veulent utiliser la nouvelle plateforme pour entrer en contact avec des collègues d'autres ministères ou organismes gouvernementaux. Une majorité importante veut pouvoir élargir son réseau de contacts à l'intérieur de son ministère (123 répondants ou 69,5 pour cent) et pour entrer en contact avec les autres fonctionnaires dans tout le pays (112 répondants ou 63,6 pour cent).
En fait, ces données indiquent que les répondants du sondage veulent sortir des cadres restreints de la communauté de pratique virtuelle pour rejoindre d'autres collègues, qu'ils exercent ou non le même métier qu'eux.
Tableau 2.9 : Collaboration
Collaboration. Lisez la première colonne jusqu'à ce que vous trouviez la question qui vous intéresse. Lisez ensuite vers la droite, où vous trouverez le nombre et le pourcentage de déclarants qui sont en accord ou fortement en accord, qui ne sont ni en accord ni en désaccord, et qui sont en désaccord ou fortement en désaccord.
Question |
En accord ou fortement en accord |
Ni en accord, ni en désaccord |
En désaccord ou fortement en désaccord |
Utiliser la nouvelle plateforme pour élargir mon réseau de contacts à l'intérieur de mon ministère/organisme.
N = 177 |
123
69,5 % |
38
21,5 % |
16
9,0 % |
Utiliser la nouvelle plateforme pour entrer en contact avec des collègues faisant le même travail dans d'autres ministères.
N = 177 |
151
85,3 % |
21
11,9 % |
5
2,8 % |
Utiliser la nouvelle plateforme pour entrer en contact avec tous les fonctionnaires partout au Canada.
N = 176 |
112
63,6 % |
39
22,2 % |
25
14,2 % |
Une vaste majorité de répondants veulent continuer à recevoir le soutien et les services de formation dont ils bénéficient actuellement par l'entremise du Centre, comme l'indiquent les données du tableau 2.10. Ainsi, plus de 80 pour cent des répondants aimeraient recevoir une formation au sujet de la plateforme, avoir accès à des services de soutien pour leur communauté de pratique et pouvoir accéder à l'aide en ligne. En outre, 75 pour cent des répondants aimeraient suivre une formation à l'égard de l'apprentissage collaboratif et avoir accès à du soutien technique par téléphone.
Tableau 2.10 : Services et formation
Services et formation. Lisez la première colonne jusqu'à ce que vous trouviez la question qui vous intéresse. Lisez ensuite vers la droite, où vous trouverez le nombre et le pourcentage de déclarants qui sont en accord ou fortement en accord, qui ne sont ni en accord ni en désaccord, et qui sont en désaccord ou fortement en désaccord.
Question |
En accord ou fortement en accord |
Ni en accord, ni en désaccord |
En désaccord ou fortement en désaccord |
Recevoir de la formation sur la façon d'utiliser la plateforme.
N = 177 |
149
84,2 % |
21
11,9,% |
7
4,0 % |
Avoir accès à des services de soutien pour ma communauté de pratique.
N = 181 |
145
80,1 % |
32
17,7 % |
4
2,2 % |
Suivre la formation sur l'apprentissage collaboratif.
N = 177 |
134
75,7 % |
33
18,6 % |
10
5,6 % |
Avoir accès à des outils d'aide en ligne.
N = 183 |
163
89,1 % |
17
9,3 % |
3
1,6 % |
Avoir accès à du soutien technique par téléphone.
N = 180 |
135
75,0 % |
37
20,6 % |
8
4,4 % |
Trois questions portent sur l'environnement de travail comme le démontre le tableau 2.11. Une forte majorité (137 répondants ou 74,5 pour cent) aimerait avoir plus de temps pour participer activement à la communauté de pratique virtuelle. Toutefois, les répondants ne semblent pas souhaiter avoir davantage de soutien de leur gestionnaire (56 répondants ou 35,7 pour cent) ni de reconnaissance formelle de leur participation (60 répondants ou 36,4 pour cent).
Tableau 2.11 : Environnement de travail
Environnement de travail. Lisez la première colonne jusqu'à ce que vous trouviez la question qui vous intéresse. Lisez ensuite vers la droite, où vous trouverez le nombre et le pourcentage de déclarants qui sont en accord ou fortement en accord, qui ne sont ni en accord ni en désaccord, et qui sont en désaccord ou fortement en désaccord.
Question |
En accord ou fortement en accord |
Ni en accord, ni en désaccord |
En désaccord ou fortement en désaccord |
Avoir plus de temps pour participer activement à ma communauté de pratique en ligne.
N = 184 |
137
74,5 % |
38
20,7 % |
9
4,9 % |
Obtenir plus de soutien de mon gestionnaire.
N = 157 |
56
35,7 % |
74
47,1 % |
27
17,2 % |
Recevoir une reconnaissance formelle de ma participation.
N = 165 |
60
36,4 % |
73
44,2 % |
32
19,4 % |
Au total, 27 répondants sur les 202 ont formulé des commentaires généraux comme une question les invitait à le faire à la fin du sondage. Sur ce nombre, 17 répondants (ou 63 pour cent) présentent des pistes pour améliorer l'expérience globale avec les communautés de pratique virtuelles. Six d'entre eux (ou 22,2 pour cent) suggèrent d'apporter des améliorations importantes au portail visant à rendre le site plus convivial, à modifier l'interface et à résoudre les problèmes techniques.
« Je trouve que le portail n'est pas convivial du tout, peut-être en raison du manque de connaissances, de compréhension ou de soutien sur la manière d'utiliser le système
J'espère que la navigation sur l'interface de la nouvelle plateforme et son utilisation seront plus simples qu'avec Tomoye. »
Pour d'autres (6 répondants ou 22,2 pour cent), le manque de temps durant les heures de travail constitue une barrière à l'utilisation de ce portail.
« Je n'ai pas de problème avec la gestion, cependant notre travail nous empêche de prendre plus de temps pour la communication avec les autres personnes à l'intérieur et/ou à l'extérieur de notre ministère/organisme. »
Cinq répondants (18,5 pour cent) vont dans le sens de mieux intégrer ce genre d'outil dans notre façon de travailler quotidiennement.
« Cela [le portail des communautés de pratique] devrait faire partie intégrante du milieu de travail -- il faut revoir la façon dont on fonctionne et mieux utiliser ce genre d'outils afin de ne pas créer du travail additionnel (empilement). »
Finalement, 10 répondants (37,0 pour cent) ont formulé des commentaires généraux débordant les limites de ce sondage ou encore ont dit qu'ils n'avaient pas utilisé suffisamment le portail pour pouvoir formuler des commentaires.
Besoins autres que ceux des membres des communautés de pratique dans Tomoye
En octobre 2009, un sondage a été réalisé auprès des utilisateurs du site de réseautage gouvernemental GCconnex. Deux questions en particulier rejoignent les thèmes de la présente évaluation des besoins. La première vise à vérifier les attentes des répondants face au site de réseautage social. Au total, 258 commentaires décrivent les attentes des utilisateurs de ce site. Les réponses se divisent en quatre catégories générales : la collaboration sociale obtient 155 commentaires (60,1 pour cent), l'échange des connaissances reçoit 77 commentaires (29,8 pour cent), les possibilités d'emploi, 14 commentaires (5,42 pour cent) ; enfin, 12 commentaires (4,7 pour cent) n'indiquent aucune attente particulière face à ce genre d'outil. La collaboration sociale se divise en différentes réponses. Le maintien et l'élargissement du réseau viennent en tête avec 59 commentaires (38,1 pour cent), suivis par la création de communautés de pratique entre collègues de même discipline dans divers ministères avec 42 commentaires (27,1 pour cent), la collaboration sociale en général avec 31 commentaires (20,0 pour cent) et la collaboration intergouvernementale avec 23 commentaires (14,8 pour cent).
L'automne dernier, l'équipe Innovations par les technologies d'apprentissage a rencontré plusieurs groupes à l'École afin de connaître leurs besoins en matière d'apprentissage collaboratif dans le contexte de la migration vers le SHGA. Ces données ont été mises à la disposition de l'évaluateur. Sur les 15 groupes rencontrés, la grande majorité aimerait le meilleur outil possible pour appuyer le développement du groupe ou de la communauté, sans toutefois décrire en détail les fonctionnalités souhaitées. Deux groupes fournissent des détails sur les fonctionnalités. Le premier voudrait une plateforme permettant d'adapter l'interface à ses besoins et d'intégrer des fonctionnalités telles des vidéos, des photos, des microblogues, etc. L'autre groupe souhaiterait l'intégration de la technologie mobile à cette plateforme. En somme, ces groupes demandent une plateforme souple qui intègre les nouvelles technologies à l'image d'autres outils et sites de collaboration sociale.
« Je cherche une plateforme adaptée aux besoins de mon cours et de la clientèle formée de jeunes au tournant de la trentaine (EX -4, -3). Les participants connaissent fort bien les nouveaux outils de collaboration sociale. Pour les besoins du cours, il faut créer le réseautage, former une communauté en l'espace de 12 mois. Je cherche un site Web qui me permet de combiner les diverses fonctions avec les autres outils de collaboration : photos des rencontres de groupe, documents, vidéos, clavardage, wiki, forum de discussion... Chaque cohorte possède son espace où les participants affichent divers documents. Le but consiste à favoriser le dialogue entre les participants et entre les cohortes. Il y a aussi un espace commun qui comprend de l'information sur le programme, le calendrier des événements et des phases de la formation, etc. Il s'agit d'une façon rapide et efficace de mettre l'information à jour. » [Note au bas de page 23]
Conclusion sur l'étude de besoins
Le sondage réalisé dans le cadre de cette étude des besoins permet de tracer un portrait relativement précis des fonctionnalités utilisées par les membres des communautés de pratique ainsi que de leurs besoins pour la future plateforme d'apprentissage collaboratif. Ces données sont également corroborées par d'autres sources d information.
Selon les données analysées, l'utilisation des outils d'apprentissage collaboratif se détaille ainsi.
Les fonctionnalités utilisées fréquemment et occasionnellement sont :
- afficher des objets de savoir (documents, liens, pratiques exemplaires, etc.);
- participer aux forums de discussion;
- lire et télécharger les documents et l'information publiée par les membres;
- collaborer avec d'autres membres de la communauté de pratique; et
- participer à une activité d'apprentissage.
Les aspects les moins appréciés du portail sont :
- la convivialité, l'accès et la navigation;
- le réseautage parce que beaucoup de personnes préfèrent d'autres formes que les outils de collaboration;
- la recherche d'information.
Par ailleurs, les besoins exprimés dans ce rapport d'évaluation indiquent que les utilisateurs aimeraient que la nouvelle plateforme :
- offre plus d'activités en intégrant les nouvelles technologies telles que : conversation interactive, blogues, micro blogues, wiki, outils synchrones, fonction de recherche avancée et notification automatique;
- soit plus conviviale et facile d'utilisation;
- soit bilingue (interface et documentation);
- soit accessible de l'extérieur du bureau.
Parallèlement, une majorité souhaite :
- sortir des cadres restreints de la communauté de pratique virtuelle pour rejoindre d'autres fonctionnaires;
- relier les collègues de la même profession de tous les ministères et organismes gouvernementaux;
- élargir leur réseau de contacts à l'intérieur de leur ministère;
- continuer à recevoir les divers services pour le soutien et la formation sur les communautés de pratique et sur l'utilisation de la plateforme; et
- avoir plus de temps pour participer activement à la communauté de pratique virtuelle.
Quelles options s'offrent à l'École en matière de collaboration en ligne?
Cette section présente la synthèse des commentaires recueillis lors des entrevues auprès d'employés de l'École travaillant dans le domaine de l'apprentissage collaboratif. Elle souligne les principaux enjeux relatifs au choix d'une plateforme technologique pour l'apprentissage collaboratif. Ce choix s'avère plus complexe qu'il n'y paraît à première vue puisqu'il déborde largement des cadres de la stricte comparaison des fonctionnalités entre les diverses plateformes. La décision en faveur d'une plateforme précise devrait se faire à la fin d'un processus examinant diverses questions dont l'orientation en matière d'apprentissage en ligne, la gouvernance, le modèle d'affaires et la gamme de services à y inclure.
Il faut préciser que la réflexion au sujet des ces questions est déjà amorcée par le biais du travail du comité mis sur pied en janvier 2010, chargé d'élaborer la vision et le rôle de l'École en matière d'apprentissage en ligne, incluant l'apprentissage collaboratif.
L'apprentissage en ligne
Plusieurs institutions d'enseignement et centres de formation ministériels ont déjà adopté de nouvelles technologies d'apprentissage pour la présentation de leurs cours et programmes. L'École veut également aller dans cette direction et elle a commencé à tracer la voie en ce sens. Ce processus doit être terminé avant de pouvoir procéder au choix des outils technologiques, comme l'indique l'extrait d'entrevue suivant.
« Le principal défi est de définir où nous voulons aller en matière d'apprentissage collaboratif avant de choisir une plateforme technologique. En fait, le choix repose sur ce que nous voulons être comme organisme de formation, ce n'est pas une uniquement question de fonctionnalités offertes par un logiciel ou un autre. » [Note de bas de page 24]
Par ailleurs, comme le souligne un intervenant [Note de bas de page 25], pour assurer le succès de la migration vers l'apprentissage collaboratif, il faut absolument l'appui officiel et actif de la haute direction de l'École afin de promouvoir l'utilisation d'une telle plateforme. Cela encouragerait les gens à utiliser les nouveaux outils d'apprentissage. Cela demande beaucoup d'efforts et de temps pour migrer vers ces nouveaux outils, ainsi que des gens compétents et familiers avec cette technologie.
La gouvernance et le modèle d'affaires
La seconde tâche consiste à développer le modèle de gouvernance afin de préciser le fonctionnement, les tâches et les responsabilités des intervenants et équipes engagés dans l'apprentissage collaboratif.
« Le plus grand défi est d'établir la gouvernance pour ce genre de projet collaboratif, d'autant plus qu'il y a plusieurs équipes qui travaillent sur le même sujet. Cela se traduit par une perte du potentiel d'innovation. Nous devons nous assurer que tous travaillent dans la même direction. » [Note de bas de page 26]
Un modèle d'affaires clair doit également être développé pour l'apprentissage collaboratif. Ce modèle doit notamment préciser les besoins internes à l'École et ceux des autres ministères.
Également, il faudra préciser à qui s'adressera la nouvelle plateforme d'apprentissage collaboratif : uniquement aux communautés de pratique, selon le modèle actuel, ou bien à l'ensemble des fonctionnaires fédéraux sur le modèle de GCpédia et de GCconnex.
La gamme des services à offrir
Il faut également s'interroger sur la pertinence de mettre sur pied un groupe d'experts en apprentissage collaboratif afin de gérer les outils de collaboration. Cela englobe le développement de politiques et de normes pour l'utilisation de la plateforme technologique ainsi que les services et le soutien à offrir tant aux spécialistes en apprentissage à l'École qu'aux utilisateurs des outils d'apprentissage collaboratif.
La plateforme technologique d'apprentissage collaboratif
La nouvelle plateforme devra se conformer aux normes et politiques du gouvernement du Canada notamment en matière de gestion de l'information, de sécurité, d'accessibilité, de langues officielles et d'environnement. [Note de bas de page 27]
Ensuite, il faut préciser que lorsque l'École aura arrêté son choix sur une plateforme, il reviendra à l'équipe de gestion de l'information et technologie de faire une étude approfondie des options en se basant sur les besoins exprimés en matière d'apprentissage collaboratif. Cette étude comparera les fonctionnalités offertes par les diverses plateformes et leur compatibilité avec celle utilisée présentement.
« Une fois les besoins bien identifiés, on peut compléter le document « Exigence de l'utilisateur » et après cela, le groupe de gestion de l'information et technologie (GIT) étudie les différentes options, fait des suggestions au comité de gestion de l'École basées sur divers scénarios. À la suite de l'étude de besoins, GIT fera les recommandations détaillées pour chaque produit disponible : avantages et inconvénients de chaque plateforme, conformité avec technologie utilisée par l'École, personnel disponible, etc. GIT recommande l'utilisation d'une seule plateforme. Toutefois, l'École pourrait choisir d'en avoir plusieurs, ce qui reviendrait plus cher en matière d'achat et d'entretien en termes d'heures de travail, du nombre employés, etc. Il y a aussi le groupe de l'entreposage des données qui fait un rapport et après analyse de tous ces rapports, on prend une décision. » [Note de bas de page 28]
Compte tenu de la migration vers le SHGA et de la volonté de l'École d'utiliser une plateforme unique et intégrée, les choix de logiciels en sont d'autant limités. Dans un premier temps, il faut préciser si les outils collaboratifs offerts dans le SHGA (Saba Collaboration) s'avèrent suffisants ou non pour les besoins de l'École, compte tenu de son orientation future dans ce domaine. Saba offrira dans un avenir rapproché une version avancée en matière de collaboration, Saba Social. Toutefois, ce logiciel est encore à l'étape de tests bêta et n'est donc pas disponible sur le marché à l'heure actuelle. Une équipe de l'École se chargera de tester Saba Social lorsqu'il sera disponible.
Par ailleurs, le choix de la plateforme doit tenir compte du fait que les besoins des usagers changent au fil du temps. Certains usagers ont besoin présentement uniquement des fonctions de base, tandis que d'autres veulent pouvoir utiliser maintenant des fonctions avancées, à la fine pointe de la technologie. Actuellement, les fonctionnaires travaillent selon un modèle de connaissances privées des gens, dans lequel chacun garde le contrôle de toutes les étapes du développement d'un document ou d'un produit d'apprentissage. Cela explique en partie la faible utilisation des plateformes de collaboration en milieu de travail. L'adoption d'un modèle de collaboration et d'échange des connaissances en milieu de travail devrait faire augmenter l'utilisation des outils de collaboration et, en corollaire, créera de nouveaux besoins chez les utilisateurs. En fait, même si les usagers n'utilisent actuellement qu'une partie des fonctionnalités de la nouvelle plateforme, celle-ci doit être suffisamment avancée sur le plan technologique pour pouvoir répondre aux besoins futurs.
« Il faut être prudent dans le choix d'une plateforme, parce qu'une des particularités des réseaux sociaux, c'est leur caractère non structuré. Certains groupes vont utiliser une seule fonctionnalité, tandis que d'autres vont en utiliser plusieurs, selon leurs besoins. Ces besoins peuvent également changer au fil des ans. » [Note de bas de page 29]
Par ailleurs, il faut également tenir compte de la situation et des besoins des régions dans le choix de la nouvelle plateforme, comme l'indique cet extrait d'entrevue.
« Pour les régions, il y a des défis à prendre en compte sur le plan des fonctionnalités. Ce ne sont pas tous les fonctionnaires qui vivent dans les grandes villes, alors comment joindre les autres? Nous devons trouver de nouvelles façons de livrer la formation aux gens, peu importe où ils demeurent. Est-ce que la solution réside dans la classe virtuelle ou encore dans l'apprentissage en ligne? Cela pose de nouveaux défis pour les animateurs qui doivent se familiariser avec ce genre d'outil. » [Note de bas de page 30]
Quels sont les différents avantages financiers de chacune des options disponibles?
Il s'avère difficile pour l'instant de répondre à cette question puisque la principale option de l'École, Saba Social, n'est pas encore disponible sur le marché et on ne connaît pas son coût. Par ailleurs, une fois l'orientation en matière d'apprentissage collaboratif précisée, il s'agira de soumettre les besoins au groupe de gestion de l'information et technologie pour qu'il effectue une étude comparative complète.
Conclusion sur les options en matière d'apprentissage collaboratif
L'analyse des options en matière d'apprentissage collaboratif déborde largement le strict choix d'une plateforme technologique. En fait, plusieurs questions doivent être examinées au préalable puisqu'elles guideront le choix de la plateforme. Présentement, l'École étudie ces diverses questions qui comprennent d'abord l'orientation de l'École en matière d'apprentissage en ligne. Par la suite, un modèle de gouvernance et un modèle d'affaires pourront être adoptés, ainsi que la gamme de services qui pourrait être offerte avec la nouvelle plateforme d'apprentissage collaboratif.
Conclusion générale
Au départ, cette évaluation devait examiner la pertinence et la performance du programme de technologie de collaboration en ligne dirigé par le Centre en conformité avec la Politique sur l'évaluation. Toutefois, plusieurs éléments ont contribué à changer la stratégie d'évaluation. La décision de l'École d'adopter une seule et unique plateforme technologique, le SHGA vient en tête de liste. Cette décision entraîne un remaniement complet des activités et des services offerts par le Centre ainsi que son démantèlement, attribuable notamment à l'adoption d'une nouvelle plateforme pour l'hébergement des communautés de pratique. Le projet pilote permettant le financement de ce Centre prenait aussi fin. Cependant, le comité d'évaluation de l'École a profité de l'occasion pour faire effectuer une évaluation des besoins en matière d'apprentissage collaboratif auprès des membres des communautés de pratique afin mieux planifier le choix d'une plateforme et des services à leur offrir, au lieu de procéder à une évaluation de programme « classique ». Parallèlement, le comité de gestion de l'École décidait de mettre sur pied un comité chargé d'élaborer sa vision et ses orientations en matière d'apprentissage collaboratif.
Il ressort de cette évaluation des besoins que le programme de technologie de collaboration en ligne correspond aux priorités gouvernementales telles qu'exprimées par un comité consultatif sur la fonction publique du Canada et élaborées par le greffier du Conseil privé en 2006. En résumé, ils souhaitent la mise en place d'outils électroniques pour l'apprentissage en ligne, le réseautage et l'échange des pratiques exemplaires afin de transmettre les connaissances des fonctionnaires d'expérience vers les nouveaux fonctionnaires, habitués d'utiliser les nouvelles technologies. L'École a répondu à ces priorités en adoptant une approche d'apprentissage mixte, caractérisée par une offre grandissante de cours et de produits d'apprentissage en ligne ainsi que par le soutien à divers projets utilisant les nouvelles technologies de collaboration. De plus, arriva le Centre qui utilisait le logiciel Tomoye et offrait une gamme de services à ses membres afin de répondre aux besoins sans cesse croissants des clients ministériels.
Toutefois, cette multiplication des projets dans le domaine de l'apprentissage en ligne s'est faite sans une coordination générale forte. Plusieurs équipes à l'intérieur de l'École travaillaient en vase clos dans des domaines similaires, ce qui a entraîné une certaine confusion quant aux rôles et responsabilités des équipes, une duplication des efforts et une perte de créativité.
Par ailleurs, les outils d'apprentissage collaboratif en sont à leurs débuts dans la fonction publique fédérale, ce qui explique leur faible utilisation telle que révélée par les diverses sources analysées dans le cadre de cette évaluation. Il s'agit là d'une pratique à encourager et à développer dans le milieu de travail. Jusqu'à maintenant, les fonctionnalités les plus utilisées par les membres des communautés de pratique sont reliées à l'affichage d'objets de savoir tels que des documents, de l'information et des pratiques exemplaires. Dans l'avenir, les utilisateurs s'attendent de la nouvelle plateforme technologique de l'École qu'elle soit plus conviviale et qu'elle offre des fonctionnalités basées sur les technologies de pointe telles que conversation interactive, blogue, vidéos, microblogues, wiki, recherche avancée et notification automatique. Plusieurs utilisateurs souhaitent que la nouvelle plateforme permette de sortir du cadre restreint des communautés de pratique pour créer des groupes de discussion avec des collègues d'autres ministères et organismes et avec l'ensemble des fonctionnaires fédéraux. Un bon nombre aimerait également pouvoir continuer à recevoir des services, de la formation et du soutien en ligne, à l'image de la gamme de services offerts par le Centre.
Une série de recommandations a été formulée afin de baliser les discussions autour des options qui s'offrent à l'École en matière de plateforme technologique. Les fonctionnalités de la nouvelle plateforme s'avèrent certainement importantes, mais elles ne doivent pas constituer les seuls critères de sélection. L'École doit également préciser son orientation en matière d'apprentissage en ligne, élaborer un cadre de gouvernance, un modèle d'affaires et statuer sur la gamme de services à offrir en complément à sa nouvelle plateforme.
Recommandations
Les constatations qui ressortent de cette étude donneront lieu à des recommandations qui amélioreront la stratégie d'apprentissage en ligne de l'École et l'orienteront en matière d'analyse de plateforme et de choix de caractéristiques :
Recommandation 1 : Regrouper les diverses initiatives en matière d'apprentissage collaboratif sous la coordination d'un seul leader organisationnel.
Recommandation 2 : Préciser l'orientation de l'École en matière d'apprentissage collaboratif.
Recommandation 3 : Adopter un modèle de gouvernance et un modèle d'affaires pour les outils d'apprentissage collaboratif.
Recommandation 4 : Statuer sur la pertinence et le mandat, le cas échéant, d'un groupe d'experts en apprentissage collaboratif pour soutenir les concepteurs de cours ainsi que les usagers de la nouvelle plateforme technologique.
Recommandation 5 : Choisir un système flexible, offrant suffisamment de fonctionnalités pour répondre aux besoins présents et futurs des clients.
Annexe 1 : Questionnaire envoyé aux membres des communautés de pratique
Section 1: Données démographiques
Êtes-vous membre de plus d'une communauté de pratique en ligne sur Tomoye en relation avec votre travail?
Si oui, combien?
Nom de votre communauté de pratique principale sur Tomoye.
Depuis combien de temps (approximativement) êtes-vous membre de cette communauté de pratique?
Quel est votre rôle dans votre principale communauté de pratique en ligne?
- Animateur/Coordonnateur
- Membre
- Autre
Si autre, veuillez préciser :
Vous travaillez dans quel ministère ou organisme?
Section 2: Satisfaction
Veuillez coter les énoncés ci-dessous en fonction de l'échelle suivante.
Annexe 1 : Questionnaire envoyé aux membres des communautés de pratique. Section 2 : Satisfaction. Lisez la première colonne jusqu'à ce que vous trouviez la question qui vous intéresse. Lisez ensuite vers la droite, où vous trouverez l'échelle : fortement en accord, en accord, ni en accord ni en désaccord, fortement en désaccord et sans objet. Il s'agit d'un exemple de tableau dont les colonnes ne contiennent aucune donnée.
Question |
Fortement en accord |
En accord |
Ni en accord ni en désaccord |
En désaccord |
Fortement en désaccord |
Sans objet |
En général, je suis satisfait de mon expérience d'utilisation de la communauté de pratique en ligne. |
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La communauté de pratique en ligne donne l'opportunité aux membres expérimentés et moins expérimentés d'échanger leurs connaissances et expertises. |
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Dans la communauté de pratique en ligne, nous développons des normes, méthodes, nouvelles idées et pratiques exemplaires. |
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Dans la communauté de pratique en ligne, nous faisons des contacts utiles (réseautage). |
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Selon vous, quel(s) aspect(s) de votre principale communauté de pratique en ligne est le plus important? |
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Selon vous, quel(s) aspect(s) de votre communauté de pratique en ligne principale est le moins important? |
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Section 3: Activités
Veuillez indiquer la fréquence à laquelle vous effectuez les activités suivantes. Cotez tout ce qui s'applique.
Annexe 1 : Questionnaire envoyé aux membres des communautés de pratique. Section 3 : Activités. Lisez la première colonne jusqu'à ce que vous trouviez l'activité qui vous intéresse. Lisez ensuite vers la droite, où vous trouverez la fréquence : tous les jours, plusieurs fois par semaine, une fois par semaine, 2-3 fois par mois, une fois par mois, à tous les deux mois, 3-5 fois par année, jamais. Il s'agit d'un exemple de tableau dont les colonnes ne contiennent aucune donnée.
Activités |
Tous les jours |
Plusieurs fois par semaine |
Une fois par semaine |
2-3 fois par mois |
Une fois par mois |
À tous les deux mois |
3-5 fois par année |
Jamais |
Ouvrir une session dans le Portail. |
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Lire les documents et l'information publiés par les membres. |
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Télécharger des documents et de l'information. |
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Ajouter des documents. |
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Ajouter des liens vers des sites Web pertinents. |
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Ajouter des pratiques exemplaires. |
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Entamer une discussion. |
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Participer à une discussion. |
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Créer / mettre à jour mon profil personnel (carte professionnelle). |
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Trouver un expert. |
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Collaborer avec d'autres membres de ma communauté. |
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Participer à une activité d'apprentissage organisée par la communauté de pratique. |
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Autres activités? Veuillez préciser. |
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Section 4: Besoins des membres
Compte tenu de la migration de votre communauté de pratique en ligne vers une nouvelle plateforme, qu'aimeriez-vous avoir comme activités et services?
Annexe 1 : Questionnaire envoyé aux membres des communautés de pratique. Section 4 : Besoins des membres. Lisez la première colonne jusqu'à ce que vous trouviez la catégorie qui vous intéresse : activités, collaboration, service et formation, et environnement de travail. Lisez ensuite vers la droite, où vous trouverez l'échelle : fortement en accord, en accord, ni en accord ni en désaccord, fortement en désaccord et sans objet. Il s'agit d'un exemple de tableau dont les colonnes ne contiennent aucune donnée.
Activités |
Fortement en accord |
En accord |
Ni en accord ni en désaccord |
En désaccord |
Fortement en désaccord |
Sans objet |
Être capable de faire les mêmes types d'activités que sur Tomoye (veuillez consulter la liste d'activités décrite à la Section 3). |
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Que la nouvelle plateforme offre plus d'activités. |
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Veuillez préciser. |
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Une plateforme et de la documentation bilingues. |
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Accéder à l'outil en ligne de l'extérieur du bureau. |
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Collaboration |
Fortement en accord |
En accord |
Ni en accord ni en désaccord |
En désaccord |
Fortement en désaccord |
Sans objet |
Utiliser la nouvelle plateforme pour élargir mon réseau de contacts à l'intérieur de mon ministère/organisme. |
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Utiliser la nouvelle plateforme pour entrer en contact avec des collègues faisant le même travail dans d'autres ministères. |
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Utiliser la nouvelle plateforme pour entrer en contact avec tous les fonctionnaires partout au Canada. |
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Services et formation |
Fortement en accord |
En accord |
Ni en accord ni en désaccord |
En désaccord |
Fortement en désaccord |
Sans objet |
Recevoir de la formation sur la façon d'utiliser la plateforme. |
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Avoir accès à des services de soutien pour ma communauté de pratique. |
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Suivre la formation sur l'apprentissage collaboratif. |
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Avoir accès à des outils de soutien en ligne. |
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Avoir accès à du soutien technique par téléphone. |
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Le cas échéant, quels autres services aimeriez-vous recevoir? |
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Environnement de travail |
Fortement en accord |
En accord |
Ni en accord ni en désaccord |
En désaccord |
Fortement en désaccord |
Sans objet |
Avoir plus de temps pour participer activement à ma communauté de pratique en ligne. |
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Obtenir plus de soutien de mon gestionnaire. |
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Recevoir une reconnaissance formelle de ma participation. |
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Autres commentaires? |
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Annexe 2 : Questions utilisées pour les entrevues
- Introduction : présenter les buts et nouvelle orientation de l'évaluation
- Questions sur la présente évaluation?
- Quel est votre rôle dans le programme de collaboration en ligne?
- Principales tâches reliées à ce programme
- Depuis quand êtes-vous associés à ce dossier?
- Quelles sont les options pour l'École de la fonction publique du Canada en matière de collaboration en ligne?
- Fonctionnalités des divers programmes de collaboration en ligne (Tomoye, Saba Social, Drupal...)
- Comparaisons avec d'autres initiatives de collaboration en ligne du gouvernement du Canada
- Gouvernance
- Services à offrir
- Liens avec le comité Web 2.0
- Liens avec d'autres comités
- Avez-vous des documents à mettre en commun à ce sujet?
- Quels sont les avantages financiers de chacune des options disponibles?
- Coûts pour acheter le logiciel?
- Comment en financer l'achat?
- Comment financer les services?
- Avez-vous de la documentation à ce sujet?
- Selon vous, quels sont les principaux défis pour l'École de la fonction publique du Canada en matière de collaboration sociale et compte tenu de la migration vers le SHGA?
- Quelles sont les pratiques exemplaires à retenir de Tomoye?
-
Au fil de ce rapport, les termes collaboration en ligne, apprentissage en ligne et apprentissage collaboratif sont utilisés de façon interchangeable.(retourner au paragraphe source)
-
École de la fonction publique du Canada. Des renseignements pour : Le Système harmonisé de gestion de l'apprentissage
(retourner au paragraphe source)
-
Une communauté de pratique se définit comme un regroupement de personnes partageant un intérêt, une activité ou une passion commune et dans laquelle l'interaction régulière entre les membres permet d'améliorer leurs connaissances et leur pratique. (retourner au paragraphe source)
-
Entrevues réalisées avec le directeur régional de la région du Québec, le 19 février 2010. Entrevue réalisée avec la directrice générale, Relations avec les clients ministériels, le 22 janvier 2010. (retourner au paragraphe source)
-
De plus amples renseignements sur le Centre d'expertise en apprentissage mixte sont disponibles sur le Wiki de l'École de la fonction publique du Canada.
(retourner au paragraphe source)
-
Le groupe possède également un espace sur le Wiki de l'École de la fonction publique du Canada.
(retourner au paragraphe source)
-
Le groupe de travail sur le Web 2.0 a également un espace sur le Wiki.
. (retourner au paragraphe source)
-
GCpédia est un outil pilote de participation pour les employés fédéraux et GCConnex est un outil pilote de réseautage social du gouvernement du Canada. (retourner au paragraphe source)
-
Web 2.0 Working Group. New Technologies Project Inventory, August 2008.
(retourner au paragraphe source)
-
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Politique sur l'évaluation. 2009. http://www.tbs-sct.gc.ca/pol/doc-fra.aspx?id=15024. Dernière consultation : 24 février 2010. (retourner au paragraphe source)
-
Robert M. Verburg et J. H. Erik Andriessen. « The Assessment of Communities of Practice », dans Knowledge and Process Management. Volume 13, No 1, 2006. p. 18. Le taux de réponse obtenu par cette équipe est de 14 pour cent. (retourner au paragraphe source)
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Comité consultatif sur la Fonction publique nommé par le premier ministre - Mandat et notices biographiques. 21 novembre 2006. https://pm.gc.ca/fr. Dernière consultation : 16 février 2010. (retourner au paragraphe source)
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Kevin G. Lynch, Greffier du Conseil privé et secrétaire du Cabinet. Quatorzième rapport annuel au premier ministre sur la fonction publique du Canada, pour l'année finissant le 31 mars 2007. , p. 28. http://publications.gc.ca/collections/Collection/CP1-1-2007F.pdf. Dernière consultation : 22 juin 2010. (retourner au paragraphe source)
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Paul Crookall. "Trust, the antidote to risk aversion", IT in Canada. 4 janvier 2010, p. 2. https://canadiangovernmentexecutive.ca/trust-the-antidote-to-risk-aversion/. (retourner au paragraphe source)
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École de la fonction publique du Canada. 2008-2009. Rapport sur les plans et priorités, pp. 14-16. Date de modification 2008-02-12. Plans et rapports. Dernière consultation : 2 février 2010. (retourner au paragraphe source)
- Ibid., pp. 22-23. (retourner au paragraphe source)
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École de la fonction publique du Canada. 2008-2009. Rapport sur les plans et priorités,op. cit., p. 26. (retourner au paragraphe source)
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École de la fonction publique du Canada. 2009-2010. Rapport sur les plans et priorités, p. 26-27. Date de modification 2009-03-26. Plans et rapports. Dernière consultation : 2 février 2010. (retourner au paragraphe source)
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Cette typologie est décrite dans : Hope Seidman et al. "From Theory to Practice: Communities of Practice across the Canadian Public Service", in Niki Lambropoulos and Margarida Romero (eds). Educational Social Software for Context-Aware Learning: Collaborative Methods and Human Interaction. Hershey, New York, IGI Global, 2010. p. 193-195. (retourner au paragraphe source)
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Dans ce tableau et dans les tableaux suivants, « n » correspond au nombre de répondants. (retourner au paragraphe source)
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S.o., représente le pourcentage de répondants qui ont mentionné que la question ne s'appliquait pas à eux. (retourner au paragraphe source)
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Centre d'expertise en communautés de pratique. Questionnaire d'évaluation des besoins de formation des éditeurs/animateurs/coordonnateurs. Montréal, décembre 2009, p. 2, 5. (retourner au paragraphe source)
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Entrevue réalisée avec un spécialiste en apprentissage du Centre professionnel de leadership et de perfectionnement en gestion, le 29 janvier 2009. (retourner au paragraphe source)
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Entrevue réalisée avec une analyste principale et un conseiller de la gestion du savoir du groupe Leadership organisationnel et innovation, 25 janvier 2010. (retourner au paragraphe source)
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Entrevue avec le bibliothécaire en chef de l'École, 27 janvier 2010. (retourner au paragraphe source)
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Entrevue réalisée avec la directrice générale, Collectivités fonctionnelles, le 26 janvier 2010. (retourner au paragraphe source)
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Ces diverses politiques se trouvent sur le site Internet du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Voir notamment : Politique sur la gestion des technologies d'information, date d'entrée en vigueur le 1er juillet 2007. http://www.tbs-sct.gc.ca/pol/doc-fra.aspx?evttoo=X&id=12755§ion=text. (retourner au paragraphe source)
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Entrevue réalisée avec le directeur du groupe de gestion de l'information et technologie, le 25 janvier 2010. (retourner au paragraphe source)
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Entrevue réalisée avec une analyste principale et un conseiller de la gestion du savoir de la direction générale Leadership organisationnel et innovation, 25 janvier 2010. (retourner au paragraphe source)
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Entrevue réalisée avec la Directrice des relations avec les clients ministériels, le 22 janvier 2010. (retourner au paragraphe source)
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