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Vérification interne du Programme de formation et de maintien linguistiques de l'École de la fonction publique du Canada

1er mai 2012

Table des matières


Sommaire

Objectif et critères de la vérification interne

La vérification interne avait comme objectif d'évaluer la pertinence des mesures prises par la direction en vue de s'assurer que l'École de la fonction publique du Canada (l'École) offre à ses clients des services de formation linguistique de grande qualité, pertinents et présentant le meilleur rapport qualité-prix possible.

L'opinion de vérification interne est fondée sur une évaluation de la mesure dans laquelle les deux critères suivants ont été respectés : mesures prises pour assurer la pertinence des services de formation et de maintien linguistiques, et mesures prises pour assurer la grande qualité de ces services.

L'objectif et les critères de la vérification interne, tirés du Rapport sur les plans et les priorités 2011-2012 de l'École, ont été approuvés par le sous-ministre le 14 septembre 2011 et ont reçu l'appui du Comité ministériel de vérification à sa réunion du 24 octobre 2011.

Portée de la vérification interne

La vérification interne a porté sur la mise en œuvre par l'École du nouveau modèle de prestation pour son Programme de formation et de maintien linguistiques, tel que prescrit dans la Décision du Conseil du Trésor communiquée à l'École le 25 janvier 2006.

Les constatations présentées à la section 5 de ce rapport couvrent la période allant de 2007-2008 jusqu'au 9 mars 2012.

La vérification portait sur les activités en matière de formation et de maintien linguistiques entreprises par l'École aux quatre coins du pays. Il n'y a pas eu d'exclusions à la portée.

Opinion de vérification interne

C'est mon opinion professionnelle, en tant que dirigeant principal de la vérification de l'École, que les mesures prises par la direction de l'École relativement à son Programme de formation et de maintien linguistiques étaient pertinentes afin d'assurer que les fonctionnaires reçoivent des services de formation linguistique de grande qualité, pertinents et présentant le meilleur rapport qualité-prix possible. Cette opinion de vérification interne est fondée sur une évaluation des mesures prises par la direction dans le cadre de la mise en œuvre de la Décision prise en 2006 par le Conseil du Trésor concernant le Programme de formation et de maintien linguistiques de l'École. Les mesures prises par la direction ont traité de façon adéquate les quatre parties de la Décision prise par le Conseil du Trésor, qui enjoignait à l'École d'élaborer et de mettre en œuvre « le nouveau modèle reposant sur : a) la vision du Centre de formation linguistique de l'École en tant que centre d'expertise; et b) un partenariat renforcé avec les fournisseurs externes, notamment l'industrie privée, les collèges communautaires, les universités... ». Ce nouveau modèle a déterminé l'orientation de l'École relativement à des services de formation linguistique de grande qualité et pertinents.

Principales constatations

Depuis 2007-2008, l'École offre une vaste gamme de conseils sur la mise en œuvre et le maintien d'une culture favorisant un milieu de travail bilingue et sur l'élaboration de solutions d'apprentissage intégré, autant au niveau ministériel ou organisationnel qu'au niveau individuel. Au moyen d'une révision de la structure organisationnelle intégrée, qui commencera en avril 2012 et qui sera dotée de ressources et d'un centre d'expertise renouvelé et amélioré, on assurera une plus grande harmonisation des rôles et responsabilités de l'École relativement à la formation linguistique, conformément à la Décision prise en 2006 par le Conseil du Trésor et réaffirmée dans l'Addenda au rapport quinquennal au Parlement (2008).

À compter du 1er avril 2012, l'École n'offrira plus de prestation directe de services de formation linguistique aux fonctionnaires. Il s'agit de la dernière étape de la mise en œuvre de la Décision prise en 2006 par le Conseil du Trésor. Pendant que l'École continuera de travailler avec Travaux publics et Services gouvernementaux Canada en vue d'établir un mécanisme d'approvisionnement national, les ministères pourront avoir accès à de la formation linguistique au moyen de mécanismes d'approvisionnement existants.

Depuis 2006, l'École continue de jouer un rôle actif dans l'établissement de normes, l'élaboration d'outils d'évaluation d'apprentissage, la formation de fournisseurs externes présélectionnés sur les programmes, les produits et les outils de l'École, ainsi que dans la surveillance, l'évaluation, la production de rapports et le suivi du rendement des fournisseurs de services externes.

L'École a utilisé et continue d'utiliser ses crédits budgétaires (services) votés pour offrir aux fonctionnaires fédéraux des outils d'apprentissage en temps opportun et accessibles au moyen de technologies émergentes et d'activités de recherche. Depuis 2007, l'accent est principalement mis sur la modernisation et la numérisation de l'infrastructure et des programmes de formation linguistique de base, ainsi que sur l'élaboration de produits d'apprentissage linguistique adaptés au rythme de l'apprenant. À compter du 1er avril 2012, une structure organisationnelle consolidée axée sur un centre d'expertise permettra de canaliser les efforts sur la recherche de nouvelles méthodes et sur le transfert des résultats à l'industrie de la langue. Ces mesures ont été soumises à un contrôle de la qualité et elles continueront de l'être.

Il n'y a pas eu lieu de formuler des recommandations à la suite de la vérification interne.

Énoncé d'assurance

Selon mon jugement professionnel, les procédés de vérification appliqués et les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour appuyer l'exactitude de l'opinion formulée dans ce rapport. L'opinion repose sur une comparaison entre les conditions qui prévalaient au moment de la vérification, en fonction des critères de vérification préétablis convenus avec la direction. L'opinion ne s'applique qu'à l'entité examinée. Selon mon jugement, la preuve recueillie est suffisante pour fournir à la haute direction un niveau élevé d'assurance concernant l'exactitude de l'opinion découlant de la vérification interne.

Original signé par :
Basil Orsini, CIA, CGAP, CCSA, CFE, MPA
Dirigeant principal de la vérification
École de la fonction publique du Canada

Ottawa (Ontario)
Le 26 mars 2012

Conformément à la Politique sur la vérification interne du Conseil du Trésor, ce rapport final a reçu l'approbation du sous-ministre/président de l'École de la fonction publique du Canada, Me Guy Mc Kenzie, le 1er mai 2012.

1. Contexte

L'École de la fonction publique du Canada (l'École) a été créée en 2004, à la suite de la fusion de trois organisations : le Centre canadien de gestion, Formation et perfectionnement Canada et Formation linguistique Canada. Dans la Politique sur les langues officielles pour la gestion des ressources humaines (avril 2004), on précise que les institutions offrent « de la formation linguistique aux titulaires de postes bilingues qui nécessitent l'acquisition de compétences pour satisfaire aux exigences linguistiques du poste ».

Jusqu'en 2007, l'École a reçu des crédits en vue d'offrir aux fonctionnaires une prestation directe de formation linguistique obligatoire. À partir de 2007-2008, la prestation directe a été financée selon un principe de recouvrement de coûts. Il y avait de longues listes d'attente pour avoir accès à ce service et, dans l'ensemble, pas de satisfaction de cette méthode de prestation. En 2004-2005, à la suite de consultations avec un groupe de sous-ministres adjoints, le rapport Mitchell a été publié. Il a donné lieu à la Décision prise en 2006 par le Conseil du Trésor, dans laquelle on précise clairement les futurs rôles et responsabilités de l'École. L'École a continué de recevoir des fonds annuellement en appui à son rôle comme centre d'expertise, incluant pour le développement et le soutien aux fournisseurs de services externes qui assurent la formation et le maintien linguistiques des fonctionnaires fédéraux.

En 2006, le Conseil du Trésor a rendu une Décision (citée ci-dessous) qui a défini les futurs rôles et responsabilités de l'École en matière de formation linguistique. « Le nouveau modèle est basé sur a) une vision du Centre de formation linguistique de l'École comme un centre d'expertise et, b) sur un partenariat plus solide avec des fournisseurs externes, notamment le secteur privé, l'industrie, les collèges communautaires, les universités... ».

Plus précisément, selon la Décision prise en 2006 par le Conseil du Trésor :

« L'objectif de l'École consiste à jouer un rôle de leadership dans le développement et le maintien d'une capacité individuelle et organisationnelle en matière de langue seconde par le truchement de la formation de base et du perfectionnement professionnel. L'École est consciente que l'acquisition et le maintien d'une langue seconde, comme c'est le cas pour d'autres compétences professionnelles, est le fruit d'un apprentissage continu et permanent.

En vertu du nouveau modèle, l'objectif consiste à veiller à ce que :

  1. La formation linguistique devienne partie intégrante de la stratégie de chaque ministère en ce qui concerne les ressources humaines. L'École offrira des conseils sur la mise en œuvre et le maintien d'un milieu de travail bilingue et l'élaboration de solutions d'apprentissage intégrées.
  2. Les ministères assument une responsabilité croissante à l'égard de la formation linguistique. L'École n'offrira plus gratuitement la formation linguistique obligatoire aux ministères, mais offrira des services selon une formule de recouvrement des coûts lorsque l'expertise et (ou) les services de partenaires présélectionnés ne seront pas disponibles. Les coûts de prestation du programme de formation linguistique seront pris en charge par les ministères et les organismes qui auront conclu un marché avec les fournisseurs de services. L'École collaborera avec Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) pour mettre en place une offre à commandes permanente pour assurer un accès à des fournisseurs présélectionnés dont la qualité des services est assurée.
  3. L'École établira des normes, mettra au point des outils d'évaluation, donnera de la formation aux fournisseurs sur ses programmes, ses produits et ses outils, surveillera, évaluera et fera rapport sur le rendement. Les ministères bénéficieront ainsi d'un meilleur accès à des services de formation linguistique de grande qualité, et ce, sans attendre.
  4. Les employés soient responsables de maintenir à jour leurs compétences linguistiques. L'École leur fournira un accès aux outils d'apprentissage. Elle modernisera et numérisera les programmes de formation linguistique de base et l'infrastructure de prestation par le biais de l'apprentissage en ligne. Elle mettra également au point des produits de formation linguistique adaptés au rythme de l'apprenant et les mettra à la disposition des fonctionnaires. Pour veiller à ce que les fonctionnaires bénéficient des meilleures occasions d'apprentissage linguistique possibles, l'École effectuera de la recherche sur les méthodes et les technologies d'apprentissage, ainsi que sur les troubles d'apprentissage. Les résultats de recherche seront mis à l'essai dans des salles de classe pilotes, puis seront appliqués à l'industrie de la formation linguistique. »

Plus tard, l'Addenda au rapport quinquennal au Parlement, déposé et publié le 18 juin 2008, a réaffirmé l'orientation et les mesures prises par l'École conformément à la Décision prise en 2006 par le Conseil du Trésor.

L'extrait de l'Addenda au rapport quinquennal au Parlement (2008), qui est repris ci-dessous, se trouve dans le site Web de l'École.

« Adoption de pratiques de pointe pour le maintien des acquis en langues officielles : Selon le modèle de formation linguistique de la fonction publique, le bilinguisme est une compétence qui, comme toute autre compétence en leadership, peut être acquise et maintenue au moyen de l'apprentissage continu. Les fonctionnaires doivent être en mesure d'acquérir les compétences linguistiques au début de leur carrière et avoir accès aux outils qui leur permettront de se maintenir à niveau et de s'améliorer tout au long de celle-ci. L'École devrait continuer à mettre au point des outils d'apprentissage au moyen des technologies pour appuyer le maintien et le perfectionnement des compétences linguistiques.

L'École ne continue à donner de la formation que là où il n'y a pas d'autres ressources de qualité, lorsqu'un ministère ou un organisme en fait précisément la demande, et aux personnes aux prises avec des difficultés d'apprentissage. L'École fournit aux ministères et organismes à qui elle offre de la formation linguistique des plans de formation exacts et à jour, et assure la prestation d'une formation de qualité et économique. L'École devrait également continuer à fournir des services d'assurance de la qualité quant à la formation qu'offrent les fournisseurs du secteur privé en vertu de l'offre à commandes pour la formation linguistique dans la région de la capitale nationale. L'École continuera de chercher, dans les régions, des fournisseurs qualifiés provenant de l'externe. »

Les activités de l'École sur le plan de la formation linguistique dans la région de la capitale nationale (RCN) et dans d'autres régions donnent aux fonctionnaires un appui pour l'acquisition et le maintien de compétences linguistiques, offrant aux étudiants un accès aux outils de formation linguistique en ligne de l'École. L'École dirige la conception, l'élaboration, la recherche et la mise à l'essai des programmes, produits, outils et méthodes d'apprentissage linguistique. Elle fournit également aux ministères des conseils pour les aider à répondre à leurs besoins en matière de formation linguistique.

Profil des ressources humaines de l'École affectées à la formation et au maintien linguistiques Endnotes4

Profil des ressources humaines de l'École consacrées à la formation linguistique et au maintien des acquis. La première colonne présente la date de fin de chaque exercice, de 2010 à 2012, à titre de dates repères. La deuxième colonne contient le nombre de ressources occupant un poste pour une période indéterminée. Dans la troisième colonne se trouve le nombre de ressources occupant un poste de durée déterminée. La quatrième colonne présente le nombre de ressources occasionnelles. La cinquième colonne contient le nombre de ressources qui ont fait l'objet d'une affectation (ou d'un détachement) pour travailler dans le domaine. Enfin, la sixième colonne contient le nombre d'étudiants, tandis que la septième présente le nombre total de ressources, par exercice. Une importante remarque se trouve au bas du tableau.">
Date Employés - période indéterminée Employés - période déterminée Employés occasionnels Affectations internes (détachements internes) Étudiants Total
31 mars 2010 86 90 34 1 0 211 Endnotes1
31 mars 2011 77 92 30 2 0 201 Endnotes2
31 mars 2012 69 101 19 0 0 189 Endnotes3

La gestion de programme de l'École a signalé que l'allocation en ressources humaines pour 2012-2013 est de 65 équivalents temps plein (ETP).

2. Objectif et critères de la vérification interne

La vérification interne avait comme objectif d'évaluer la pertinence des mesures prises par la direction en vue de s'assurer que l'École offre à ses clients des services de formation linguistique de grande qualité, pertinents et présentant le meilleur rapport qualité-prix possible.

L'opinion de vérification interne est fondée sur une évaluation de la mesure dans laquelle les deux critères suivants ont été respectés : mesures prises pour assurer la pertinence des services de formation et de maintien linguistiques, et mesures prises pour assurer la grande qualité de ces services.

L'objectif et les critères de la vérification interne, tirés du Rapport sur les plans et les priorités 2011-2012 de l'École, ont été approuvés par le sous-ministre le 14 septembre 2011 et ont reçu l'appui du Comité ministériel de vérification à sa réunion du 24 octobre 2011.

3. Portée et approche de la vérification interne

La vérification interne a porté sur la mise en œuvre par l'École du nouveau modèle de prestation pour son Programme de formation et de maintien linguistiques, tel que prescrit dans la Décision du Conseil du Trésor communiquée à l'École le 25 janvier 2006.

Les constatations présentées à la section 5 du rapport couvrent la période allant de 2007-2008 jusqu'au 9 mars 2012.

La vérification portait sur les activités en matière de formation et de maintien linguistiques entreprises par l'École aux quatre coins du pays. Il n'y a pas eu d'exclusions à la portée.

Les gestionnaires de programme et la direction de l'École ont fourni les genres de renseignements suivants en appui à leurs mesures, qui ont fait l'objet d'une analyse par la vérification interne : rapports de compte-rendu des activités publiés par l'École, données provenant des systèmes financiers et des ressources humaines de l'École, analyses et rapports internes sur les activités, ententes contractuelles avec des fournisseurs externes présélectionnés et, finalement, témoignages de vingt gestionnaires régionaux et nationaux concernant l'exactitude des constatations préliminaires de la vérification interne.

La Décision prise en 2006 par le Conseil du Trésor a fourni les fondements pour les volets examen, évaluation et production de rapports détaillés de la vérification interne. Les constatations sont présentées relativement aux quatre parties de la Décision prise par le Conseil du Trésor concernant le Programme de formation et de maintien linguistiques. Le Conseil du Trésor et le Secrétariat du Conseil du Trésor ont permis à l'École de déterminer la façon dont elle mettrait en œuvre la décision prise en 2006. En outre, l'École a présenté chaque année un compte rendu de ses activités de programme dans son Rapport sur les plans et les priorités ainsi que dans son Rapport ministériel sur le rendement. C'est ainsi que la vérification interne a porté sur la collecte d'éléments probants suffisants et adéquats démontrant que la direction avait régulièrement pris des mesures raisonnables et que la direction avait à sa disposition des contrôles adéquats pour mettre en œuvre la décision du Conseil du Trésor et pour atteindre les objectifs de l'École en matière de pertinence et de grande qualité. Les éléments probants de la vérification interne ont été recueillis conformément à la politique, aux directives et aux normes du Conseil du Trésor, ainsi qu'aux normes de l'Institute of Internal Auditors.

4. Opinion de vérification interne et énoncé d'assurance

C'est mon opinion professionnelle, en tant que dirigeant principal de la vérification de l'École, que les mesures prises par la direction de l'École relativement à son Programme de formation et de maintien linguistiques étaient pertinentes afin d'assurer que les fonctionnaires reçoivent des services de formation linguistique de grande qualité, pertinents et présentant le meilleur rapport qualité-prix possible. Cette opinion de vérification interne est fondée sur une évaluation des mesures prises par la direction dans le cadre de la mise en œuvre de la Décision prise en 2006 par le Conseil du Trésor concernant le Programme de formation et de maintien linguistiques de l'École. Les mesures prises par la direction ont traité de façon adéquate les quatre parties de la Décision prise par le Conseil du Trésor, qui enjoignait à l'École d'élaborer et de mettre en œuvre « le nouveau modèle reposant sur : a) la vision du Centre de formation linguistique de l'École en tant que centre d'expertise et b) un partenariat renforcé avec les fournisseurs externes, notamment l'industrie privée, les collèges communautaires, les universités... ». Ce nouveau modèle a déterminé l'orientation de l'École relativement à des services de formation linguistique de grande qualité et pertinents.

Selon mon jugement professionnel, les procédés de vérification appliqués et les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour appuyer l'exactitude de l'opinion formulée dans ce rapport. L'opinion repose sur une comparaison entre les conditions qui prévalaient au moment de la vérification, en fonction des critères de vérification préétablis convenus avec la direction. L'opinion ne s'applique qu'à l'entité examinée. Selon mon jugement, la preuve recueillie est suffisante pour fournir à la haute direction un niveau élevé d'assurance concernant l'exactitude de l'opinion découlant de la vérification interne.

Basil Orsini, CIA, CGAP, CCSA, CFE, MPA
Dirigeant principal de la vérification
École de la fonction publique du Canada

Conformément à la Politique sur la vérification interne du Conseil du Trésor, ce rapport final a reçu l'approbation du sous-ministre/président de l'École de la fonction publique du Canada, Me Guy Mc Kenzie, le 1er mai 2012.

5. Constatations

ANNEXE - Extraits de l'annexe A, section 3, de l'offre à commandes et des offres à commandes permanentes régionales

Cette annexe présente des extraits de l'annexe A, section 3, de l'offre à commandes et des offres à commandes permanentes régionales indiquant les normes établies par l'École, en tant que responsable technique, en ce qui concerne les normes pour la formation linguistique.

BESOIN DE FORMATION

3.1 Formation

L'offrant offrira des services de formation en langue seconde dans la région de la RCN aux étudiants désignés par l'utilisateur désigné. La formation en langue seconde sera pour les langues officielles du Canada, soit le français et l'anglais, tel qu'indiqué dans la commande subséquente.

L'offrant offrira la formation par des cours continus à plein temps utilisant les programmes de formation de l'EFPC (École de la fonction publique du Canada), « sur demande ». Les services de formation comprennent, au minimum, l'enseignement en classe, l'élaboration de plans d'apprentissage hebdomadaires, la tenue d'un registre de classe (Cahier de bord), la tenue d'un registre de suivi sur les étudiants en formation et la présentation des rapports d'étape des étudiants et des plans de suivi individuel, tels que détaillés ci-après.

L'offrant devra remettre les plans, les registres de suivi et les plans de suivi individuel si la demande en est faite par le responsable technique. Tous ces articles devront être remis au plus tard 2 jours ouvrables suivant la demande du responsable technique.

L'offrant devra s'assurer que les besoins de cette offre à commandes ne sont pas modifiés suite à une demande des étudiants. Exemple : les étudiants doivent recevoir de la formation pendant les jours ouvrables figurant dans ce document et aucune modification n'est permise.

3.2 Utilisation des programmes de formation de l'EFPC

Cette offre à commandes contient les programmes de formation désignés par l'EFPC (« programmes de formation de l'EFPC »). L'offrant peut utiliser des parties de ses propres programmes de formation pour compléter et enrichir ceux de l'EFPC cependant aucune partie de cette offre à commandes ne peut être changée.

Plans d'apprentissage des étudiants (services offerts par l'EFPC pour les deux formats de formation)

Évaluation linguistique de l'employé

Les institutions fédérales fourniront à l'EFPC l'identification des employés qu'elles désirent envoyer en formation linguistique. L'EFPC administrera l'un ou l'autre des tests suivants aux employés (étudiants éventuels à ce moment) afin de déterminer le rythme d'apprentissage de l'employé :

De plus, l'EFPC évaluera certains accomplissements linguistiques dans le test afin de déterminer le nombre d'heures total qu'on jugera nécessaire pour que l'étudiant atteigne le niveau de maîtrise linguistique requis.

L'EFPC déterminera ensuite un programme de formation correspondant au rythme d'apprentissage de l'étudiant et au nombre d'heures nécessaires. Un « Plan d'apprentissage de l'étudiant » comprenant ses résultats, le programme de formation, le rythme d'apprentissage et le nombre d'heures requis sera alors préparé par l'EFPC. L'EFPC fera parvenir ce Plan d'apprentissage de l'étudiant à l'institution fédérale.

Le plan d'apprentissage de l'étudiant fera partie d'une commande subséquente. L'offrant utilisera, au minimum, les programmes de formation de l'EFPC requis pour correspondre au plan d'apprentissage de l'étudiant.

Programmes de formation de l'EFPC

La méthodologie de formation, les configurations des cours et le matériel correspondant conçus par l'EFPC et précisés ci-après sont définis comme « programmes de formation », « programmes » ou « programmes de formation de l'EFPC ».

L'offrant utilisera les programmes de formation de l'EFPC indiqués ci-dessous. Les programmes de formation de l'EFPC spécifiques utilisés doivent correspondre aux objectifs de départ, tel qu'indiqué dans le plan d'apprentissage de l'étudiant.

On rappelle à l'offrant qu'il peut utiliser son propre programme pour compléter les programmes de formation de l'EFPC, mais les dispositions de la SECTION I : 2.3.5 de cet énoncé des besoins s'appliquent.

Voici les programmes de formation de l'EFPC :

1. pour le français : Programme de français langue seconde (PFL2), niveaux A, B, C et le cours de reprise de l'EFPC

2. pour l'anglais : Communicative English at Work Program (CEWP), niveaux A, B, C et le cours de reprise de l'EFPC

Sessions de familiarisation à l'intention des professeurs et des conseillers pédagogiques

Suite à l'autorisation de l'offre à commandes, les professeurs et les conseillers pédagogiques proposés pour exécuter le travail d'une commande subséquente, et acceptés par l'EFPC pour ce travail, pourront suivre une session de familiarisation détaillant les programmes de formation de l'EFPC et les VDA. Le but de ces sessions est que les professeurs et les conseillers pédagogiques se familiarisent avec les programmes de formation et les outils d'évaluation de l'EFPC afin de faciliter l'exigence voulant que ces mêmes ressources utilisent les programmes de formation et les outils de l'EFPC pour offrir les services de formation.

Supervision du conseiller pédagogique

Chaque conseiller pédagogique affecté à un groupe rendra visite au groupe au moins toutes les deux semaines pour s'assurer que les cours sont présentés conformément aux exigences du programme de formation et que les méthodes d'enseignement respectent les principes andragogiques. Pour chaque visite d'un groupe-classe, le conseiller pédagogique consignera ses constatations dans un rapport mensuel écrit et soumettra ce rapport chaque mois (le premier jour ouvrable du mois suivant) à l'utilisateur désigné et au responsable technique. Ce rapport doit être fourni par courrier électronique ou par télécopieur. Les éléments suivants doivent être abordés dans chaque rapport mensuel :

Le responsable technique analysera les conclusions du rapport. Si des difficultés issues du groupe-classe, du professeur ou de l'étudiant sont signalées sans que l'offrant n'ait soulevé le cas, le responsable technique déterminera la cause des difficultés et :

Professeurs

L'offrant s'assurera qu'en plus des sept (7) heures de formation offerte aux étudiants, les professeurs consacrent au moins cinq (5) heures par semaine de préparation pour chaque groupe. Sur demande, l'offrant offrira une documentation indiquant le temps de préparation pour chaque semaine par chaque professeur pour chaque groupe. Cette documentation sera fournie au requérant au plus tard 3 (trois) jours ouvrables après la requête.

L'offrant s'assurera que le professeur est prêt à commencer les classes à chaque jour au moins 15 minutes avant l'heure de début (8 h).

Dans le cas de la nécessité soudaine de remplacer un professeur, seuls les professeurs satisfaisant déjà aux « exigences de qualification des ressources en formation » du présent énoncé et qui sont confirmés et qui ont déjà été formés par le conseiller pédagogique de l'offrant sur l'utilisation des produits de l'EFPC applicables au programme de formation (en particulier pour le PFL2 A, B et C et pour le CEWP A, B et C) peuvent devenir des professeurs remplaçants.

Le professeur exercera les activités de surveillance du rendement de l'apprentissage des étudiants et des rapports d'étape, tel qu'indiqué à l'article 10.1 du présent énoncé.

10.0 ASSURANCE DE LA QUALITÉ ET MESURES DU RENDEMENT SPÉCIFIQUES

10.1 Rapports sur la présence, les progrès et le rendement de l'étudiant – mené par l'offrant

10.1.1 Rapport de présence de l'étudiant

Le professeur doit noter la présence quotidienne des étudiants chaque mois. Les absences partielles ou les absences d'une journée complète doivent être inscrites. Le conseiller pédagogique fournira, par courriel électronique ou télécopieur, le rapport écrit des présences au responsable technique de l'EFPC ou à l'utilisateur désigné au plus tard le 1er jour ouvrable de chaque mois suivant le mois précédent pour lequel les présences sont prises. Des modèles seront fournis à l'offrant par l'EFPC.

Ces rapports de présence doivent être signés par les étudiants avant d'être soumis au responsable technique de l'EFPC ou à l'utilisateur désigné.

De plus, l'offrant informera l'utilisateur désigné et le responsable technique de tous les étudiants qui sont absents cinq (5) jours consécutifs ou plus (ceci inclut la journée complète ou une partie de la journée). L'offrant doit présenter cet avis au plus tard quarante-huit (48) heures ouvrables qui suivent le cinquième (5e) jour de l'absence.

10.1.2 Rapport sur les progrès d'apprentissage de l'étudiant

Le professeur doit suivre le rendement des étudiants mensuellement. Un modèle de rapport sera fourni à l'offrant par l'EFPC.

Le conseiller pédagogique s'assurera que le rapport mensuel sur les progrès de l'étudiant dûment rempli (préparé par le professeur) est transmis à l'EFPC ou à l'utilisateur désigné par courrier électronique ou télécopieur avant le premier jour ouvrable du mois suivant le mois évalué.

10.3 Questionnaire de satisfaction

À toutes les phases correspondant aux objectifs des programmes de formation de l'EFPC, l'offrant demandera aux étudiants de remplir un questionnaire concernant leur degré de satisfaction de la formation reçue. L'offrant informera l'EFPC lorsque les membres du groupe ont rempli le Questionnaire de satisfaction.

Ce questionnaire sera sous forme électronique et l'offrant doit s'assurer que l'équipement informatique peut donner accès à ce questionnaire pour permettre à l'étudiant de le remplir par ordinateur et de le transmettre au responsable technique de l'EFPC ou à l'utilisateur désigné. L'offrant programmera cette activité dans le cadre de la formation. L'offrant n'interviendra pas dans le contenu du questionnaire ou dans les réponses de l'étudiant.

L'EFPC préparera un sommaire des observations et le transmettra à l'offrant ainsi qu'une copie à l'institution client/utilisateur désigné.

Ce questionnaire servira à évaluer l'environnement physique, les ressources d'enseignement (professeurs et conseillers pédagogiques), le programme de formation, les méthodes d'enseignement et la responsabilité de l'étudiant par rapport à sa propre formation.

Ce questionnaire sera utilisé pour établir des mesures qui seront examinées lors des sessions d'éducation pour corriger des aspects signalant des difficultés influant sur l'apprentissage de l'étudiant. Le but est de s'assurer que les services d'apprentissage satisfont aux besoins d'apprentissage de l'étudiant.


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