Transcription
Transcription : Série sur les consultations en matière d'adaptation en milieu de travail : Acquisition de produits et services d'adaptation liés à la TI
[Le logo blanc animé de l'École de la fonction publique du Canada apparaît sur un fond violet. Les pages du logo se tournent, l'ouvrant comme un livre. Une feuille d'érable apparaît au milieu du livre, qui ressemble aussi à un drapeau avec des lignes courbées en dessous. Il y a du texte à côté.]
Webcast | Webdiffusion
[Le logo s'estompe et est remplacé par un appel vidéo Zoom avec les fenêtres vidéo de deux femmes et un homme. La modératrice, Isabelle Racine, sourit. C'est une femme blanche aux cheveux blonds droits allant aux épaules. Elle porte une chemise blanche et un blazer rose clair. Son arrière-plan Zoom est bleu pâle avec du texte noir : « Communauté nationale des gestionnaires | National Managers' Community. Rassembler, Mobiliser, Collaborer | Connect, Engage, Collaborate ».]
Isabelle Racine : Bonjour et bienvenue virtuellement à l'École de la fonction publique du Canada. Désolée du délai, nous éprouvions des enjeux techniques avec les serveurs. Je m'appelle Isabelle Racine et je suis la directrice générale de la communauté nationale des gestionnaires la CNG.
[La fenêtre d'Isabelle remplit l'écran. Une boîte violette dans le coin inférieur gauche l'identifie : « Isabelle Racine, Communauté nationale des gestionnaires (CNG) ».]
Je serai l'animatrice pour la discussion d'aujourd'hui.
[La fenêtre d'Arun remplit l'écran. Les fenêtres des autres participants réapparaissent.]
Isabelle Racine : Je suis heureuse de vous présenter le deuxième événement de la série sur les consultations en matière d'adaptation en milieu de travail.
L'événement d'aujourd'hui s'intitule Acquisition de produits et de services adaptés liés à la technologie de l'information.
Avant de commencer, je tiens à souligner, puisque je suis à Gatineau, Québec, que je me trouve sur le territoire traditionnel non cédé des peuples Anichinaabewaki Mohawk, et Omàmìwininìwag Algonquin. Puisque nous travaillons dans des endroits différents et nous sommes donc sur des territoires Traditionnel autochtones différents, j'aimerais vous inviter à prendre un moment de réflexion et de reconnaître silencieusement le territoire traditionnel de votre lieu de travail. Nous avons une excellente discussion planifiée pour vous et nous voulons que vous ayez la meilleure expérience possible. Veuillez vous déconnecter de votre VPN pour nous aider à vivre pleinement l'événement. Si vous rencontrez des problèmes techniques, il est recommandé de relancer le lien de Webdiffusion qui vous a été fourni.
[La fenêtre d'Isabelle remplit l'écran.]
Veuillez noter que vous pouvez envoyer vos questions tout au long de la session en appuyant sur l'icône en forme de main levée dans le coin supérieur droit de votre écran. Quelqu'un surveillera la boîte de réception pendant toute la durée de l'événement. Je cède maintenant la parole à Monsieur Arun Thangaraj, sous-ministre champion de la CNG et sous-ministre associé à transports Canada, à vous, Arun.
[Isabelle sourit. Arun sourit. Arun, un homme à la peau brune et à la barbe grise. Arun porte une chemise à motifs bleus et blancs. Il est assis dans un bureau avec de grandes fenêtres, et derrière lui se trouvent deux ordinateurs de bureau, ainsi qu'une table et des chaises]
Arun Thangaraj : Merci, Isabelle. Et bienvenue à tous et toutes.
[La fenêtre d'Arun remplit l'écran. Une boîte violette dans le coin inférieur gauche l'identifie : « Arun Thangaraj, Transports Canada ».]
La CNG est heureuse de se joindre à la conversation d'aujourd'hui alors que nous travaillons tous ensemble pour bâtir une fonction publique diversifiée, équitable et inclusive. Afin d'atteindre cet objectif, la CNG veut étendre vos droits et nous voulons vous fournir des outils, des ressources et des possibilités d'apprentissage utiles pour vous aider à mieux soutenir et gérer vos équipes. Je veux souligner la nécessité de supporter et d'encourager le personnel qui se porte volontaire pour participer dans les réseaux d'employés dédiés à la lutte contre le racisme et la discrimination touchant les minorités visibles. Et toutes les autres communautés. Les comités de bénévoles qui soutiennent des efforts comme ça. Nous avons vu de nombreux groupes de base qui prennent conscience des actions antiracistes et ceux-ci sont conformes avec les priorités de notre gouvernement. Nous devons laisser du temps et de l'espace aux employés pour leur permettre de participer à diverses initiatives puisque ces actions contribueront à l'élimination du racisme systémique dans notre milieu de travail. Et depuis, le greffier du Conseil privé a lancé son appel à l'action en faveur de la lutte contre le racisme, de l'équité et de l'inclusion dans la fonction publique fédérale. Il a également déclaré que nous devrions, tous, déployer autant d'efforts pour éliminer le racisme qu'en déployant actuellement pour combattre la COVID-19.
Alors que nous travaillons à la réalisation de ses priorités gouvernementales, j'espère que l'événement d'aujourd'hui, qui vous fournira des outils et l'information supplémentaire qui vous aideront à soutenir les employés qui ont besoin de technologies adaptées, de programme d'accessibilité d'adaptation et de technologie informatique adaptée. Services partagés Canada fournit un service offrant une vaste expertise aux fonctionnaires fédéraux, notamment sur la façon d'accueillir, de mettre en œuvre efficacement les mesures d'adoption liée aux technologies informatiques. Il est clair que nous devons trouver des moyens constructifs d'appuyer les efforts du gouvernement du Canada en matière de diversité et d'inclusion, et aussi de rendre nos propres équipes meilleures, plus fortes, plus saine et plus accueillante pour tous. La CNG travaille également avec le Conseil de fonction publique et le CFHR sur initiative visant à recruter 5000 personnes handicapées. Le processus de recrutement a été lancé et des informations supplémentaires seront communiquées aux gestionnaires dès que les bassins de candidats seront disponibles. Je vous encourage à poser vos questions à la fin de cette session et à rester en contact avec le CNG afin de faire entendre votre voix pour que nous soyons mieux à même de répondre à vos besoins. Merci. Et à vous, Isabelle.
[Arun sourit. La fenêtre d'Isabelle remplit l'écran. Elle sourit.]
Isabelle Racine : Merci Arun. J'aimerais maintenant introduire Madame Yazmine Laroche, sous-ministre du Bureau de l'accessibilité au sein de la fonction publique, Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. À vous, Madame Laroche.
[La fenêtre de Yazmine remplit l'écran. Yazmine est une femme à la peau olive et aux cheveux courts et ondulés. Elle porte des lunettes rouges et une blouse à carreaux multicolore. Son arrière-plan est un écran violet avec sept icônes de couleurs différentes dans le coin supérieur gauche, chacune affichant un outil d'accessibilité différent, comme une canne, un appareil auditif et un fauteuil roulant. Du texte en blanc sous les symboles indique : « #nothingwithoutus | #riensansnous ». Dans le coin supérieur droit, du texte en blanc indique : « The future is accessible | L'avenir est accessible. » Yazmine sourit.]
Yazmine Laroche : Merci beaucoup, Isabelle, merci Aaron. Bonjour à vous toutes et à vous tous. Bon vendredi.
[La fenêtre d'Isabelle remplit l'écran. Elle sourit. La fenêtre de Yazmine remplit l'écran.]
Yazmine Laroche : Il fait beau ici où je suis. Je suis tellement heureuse de participer à cette séance avec vous, les gestionnaires.
[Une boîte violette dans le coin inférieur gauche l'identifie : « Yazmine Laroche, Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada ».]
Je suis heureuse parce que nous avons un excellent partenariat avec la CNG. Ce fut vraiment un plaisir de participer avec vous à la première séance qui a eu lieu en avril dernier. Alors aujourd'hui, nous allons aborder la deuxième partie. Pour ceux et celles d'entre vous qui participent pour la première fois à ces consultations, sachez qu'elles ont été conçues en réponse aux commentaires des employés et des gestionnaires de la fonction publique formulées dans le cadre de l'étude comparative de 2019. Sur les mesures d'adaptation en milieu de travail et de l'enquête sur les besoins d'apprentissage des gestionnaires de la CNG. Les gestionnaires ont demandé plus d'informations et de ressources sur les mesures d'adaptation en milieu de travail, sur la technologie adaptée et sur l'approvisionnement accessible.
Durant la première séance, nous avons partagé certaines observations intéressantes tirées de l'étude comparative. Par exemple, nous avons appris que, lorsque les employés ont accès à des mesures d'adaptation efficaces en temps opportun, non seulement leur productivité est meilleure, mais leur santé mentale, leur moral et leur perspective de carrière le sont également. Nous avons aussi appris que plus de la moitié, plus de la moitié, des demandes de mesures d'adaptation portaient sur au moins un élément de technologie adaptatif. Toutefois, vous, les gestionnaires, vous avez indiqué que vous n'aviez pas suffisamment d'information sur la façon de mettre cela en place pour vos employés. C'est ça qui nous amène à notre séance d'aujourd'hui.
En effet, aujourd'hui, j'espère que vous aurez l'occasion d'approfondir vos connaissances sur le programme d'accessibilité, d'adaptations et de technologie informatique adaptée ou à AATIA de Services partagés Canada. Il s'agit d'un service reconnu, même à l'échelle internationale, et c'est offert aux fonctionnaires fédéraux. Le programme dispose d'une vaste expertise et offre un large éventail de services de soutien et je dois dire, ils font un travail remarquable. Le programme a également conçu un nouveau manuel de directives, étape par étape sur la façon d'accéder à son soutien et sur les types de produits et de services adaptés liés TI offerts aux employés. Alors vous trouverez ce manuel ainsi que d'autres ressources de premier plan à la page sur les mesures d'adaptation du Carrefour d'accessibilité de mon bureau, du Bureau d'accessibilité au sein de la fonction publique. Je sais que le processus de mesures d'adaptation peut être complexe et long.
C'est pourquoi le Fonds centralisé pour un milieu de travail habilitant investit dans des solutions comme le passeport d'accessibilité et la bibliothèque de prêt dans le but de faciliter les choses. Et en mars dernier, le contrôleur général et moi-même avons émis de nouvelles directives à l'intention de tous les administrateurs généraux et les dirigeants principaux des finances visant à encourager l'utilisation de cartes pour l'achat du service et d'articles liés aux mesures d'adaptation de faible valeur. Cette initiative permettra de fournir l'équipement plus rapidement aux employés pour qu'ils puissent travailler en toute sécurité, et évidemment de réaliser leur plein potentiel. Je compte sur vous en tant que dirigeant de la fonction publique, pour aider à faire en sorte que notre fonction publique fédérale soit la plus accessible et la plus inclusive au monde. Merci de votre beau partenariat, et je souhaite à vous tous et toutes une excellente séance. Merci, merci.
[Yazmine sourit. La fenêtre d'Isabelle remplit l'écran. Elle sourit.]
Isabelle Racine : Merci Yazmine. J'aimerais maintenant introduire nos présentateurs d'aujourd'hui, Jeffrey Stark et Sean Lavallée de Services partagés Canada. Jeffrey est gestionnaire du programme d'accessibilité d'adaptations et de technologie informatique adaptée. Et Sean est chef d'équipe du soutien de technologies adaptées. À vous, Jeffrey et Sean.
[La fenêtre d'Isabelle disparaît. Du texte blanc sur un fond noir indique : « Jeffrey Stark ». Ce nom est ensuite remplacé par « Lavallee, Sean ».]
Jeffrey Stark :Hé, merci.
Sean Lavallée : Merci.
[Une présentation PowerPoint remplit les trois quarts de l'écran. Sur un fond bleu foncé et violet, du texte blanc indique : « Bureau de l'accessibilité au sein de la fonction publique (BAFP). Séance d'information sur les mesures d'adaptation en milieu de travail (partie 2) : Acquisition de produits et de services adaptés liés à la technologie de l'information ».
À gauche du texte se trouve le logo d'une feuille d'érable canadienne, dont la moitié inférieure est stylisée pour ressembler à un symbole Wi-Fi d'un point avec trois lignes de plus en plus grandes qui s'en éloignent. La feuille est dans un cercle bleu foncé. Sous ce texte se trouve un drapeau canadien blanc à côté de « Shared Services Canada | Services partagés Canada », puis le mot-symbole du gouvernement du Canada. À droite de la diapositive, une petite fenêtre affiche le nom de Jeffrey Stark.]
Jeffrey Stark :Et on va commencer peut-être avec un petit soulignement, du fait que la présentation se trouve dans le courriel de l'École et qu'on ne va pas nécessairement passer beaucoup de temps sur chaque diapo, et donc c'est plutôt pour avoir un aperçu complet au lieu de prendre beaucoup à passer à travers l'information pertinente. On va rapidement parler du contexte, de nos services, des meilleures approches.
[Une diapositive avec le titre « Pourquoi sommes-nous ici? » s'affiche, avec les puces suivantes :
- « L'étude comparative de 2019 sur les mesures d'adaptation en milieu de travail dans la fonction publique fédérale a souligné le besoin des gestionnaires de disposer de plus de renseignements et de ressources concernant :
- les mesures d'adaptation en milieu de travail;
- l'acquisition d'équipements et de services adaptés liés à la TI;
- l'approvisionnement accessible.
- L'enquête sur les besoins en apprentissage de 2020-2021 menée par la Communauté nationale des gestionnaires (CNG) a renforcé ce besoin.
- La présente séance est la deuxième d'une série de trois organisée par le Bureau de l'accessibilité de la fonction publique (BAFP), en partenariat avec Services publics et Approvisionnement Canada (Centre de ressources et d'approvisionnement en produits accessibles) et Services partagés Canada (Programme d'accessibilité, d'adaptation et de technologie informatique adaptée (AATIA)), pour répondre à ce besoin. »]
Jeffrey Stark :On va parler de l'obligation de prendre des mesures d'adaptation. On va parler du fameux guide qui a été créé avec l'effort de plusieurs différentes parties prenantes au sein du gouvernement. On va parler du processus d'accommodation ou d'adaptation.
[La diapositive remplit l'écran.]
Jeffrey Stark :Et on va clôturer notre section avec une démonstration de divers types de technologies adaptées. Et finalement, on va faire une section questions et réponses. Pour nous. On sait qu'il y a beaucoup de travail à faire et c'est la raison pour laquelle on a créé et on participe sur plusieurs différents groupes de travail. C'est non seulement pour mettre en place des actions et des solutions directement aux employés ou gestionnaires. Mais aussi pour réduire les barrières systémiques au sein du gouvernement, pour simplifier les processus, les procédures, pour configurer des systèmes pour être accessibles par défaut et beaucoup d'autres éléments.
[La prochaine diapositive s'intitule « Objectifs ». Elle comporte trois puces :
- « Présenter un partenaire clé dans l'acquisition de produits et de services adaptés liés à la TI pour soutenir des solutions en matière de mesures d'adaptation en milieu de travail pour vos employés :
- Services partagés Canada (SPC) :
- Programme d'accessibilité, d'adaptation et de technologie informatique adaptée (AATIA)
- Présenter un aperçu du travail transformationnel dans l'acquisition de produits et services adaptés liés à la TI
- Donner des renseignements sur les services et ressources disponibles, et la manière d'y accéder. »]
Jeffrey Stark :Et donc notre travail se fait avec tous les différents ministères, et donc ça, ça serait peut-être bon de parler de notre programme pour déclencher la discussion. Pourquoi venir nous voir?
[Une diapositive intitulée « Contexte et partenaires (groupe de travail interministériel) » avec un diagramme traverse rapidement l'écran.]
Jeffrey Stark :Ben, il y a trois raisons ou trois avantages de venir nous voir.
[Quelques diapositives traversent rapidement l'écran, dont les deux diapositives suivantes :
Diapositive : « Étude comparative de 2019 sur les mesures d'adaptation en milieu de travail (1/2) »
- « En 2019, le Bureau de l'accessibilité de la fonction publique (BAFP) a mené une étude comparative détaillée des pratiques sur les mesures d'adaptation fédérales existantes. Plus de 6 200 enquêtes ont été réalisées par des fonctionnaires, dont plus de 2 000 gestionnaires.
- Les gestionnaires ont indiqué que des renseignements, de l'orientation et le soutien sont nécessaires pour leur permettre de mettre en œuvre plus rapidement et plus efficacement les mesures d'adaptation approuvées en matière de TI.
- Des retards de plus d'un mois dans la mise en œuvre des mesures d'adaptation approuvées sont généralement attribués à des retards dans la livraison ou l'installation des produits ou services requis. »
Diapositive : « Étude comparative de 2019 sur les mesures d'adaptation en milieu de travail (2/2) »
- « Plus de la moitié (54 %) des demandes de mesures d'adaptation concernaient une technologie adaptée (enquête d'octobre 2019).
- Les retards signifient que certains employés doivent travailler sans mesures d'adaptation, ce qui peut nuire à leur santé, à leur productivité et à leur moral.
- Les superviseurs qualifient le processus d'acquisition de produits et services liés aux mesures d'adaptations de complexe, long et flou.
- Les superviseurs indiquent qu'il est nécessaire de disposer de meilleures orientations, de meilleurs outils et d'un meilleur accès à des conseillers experts pour les aider à acquérir et à mettre en œuvre des solutions en matière de mesures d'adaptation efficaces et opportunes. »]
[Ensuite, la diapositive suivante s'affiche :
« Qu'est-ce que le programme d'AATIA?
- Le programme d'accessibilité, d'adaptation et de technologie informative adaptée est un chef de file dans les domaines de la technologie informatique accessible et de l'accessibilité numérique depuis plus de 30 ans.
- Mandat : aider et intégrer les employés qui ont une déficience, une blessure ou des besoins ergonomiques en milieu de travail, en leur donnant accès aux systèmes, programmes, renseignements, ordinateurs et autres ressources. »]
Jeffrey Stark :Premièrement, c'est le fait qu'on a des experts dans chaque catégorie de handicap visuel, cognitif, physique, mobilité, dextérité, troubles d'apprentissage, handicap visuel, handicap invisible ou visible. On a des-- notre équipe contient des experts dans divers domaines, comme on a des développeurs, on a des techniciens, on a des enseignants, on a des experts en adaptation. On a même un psychologue sur l'équipe et plusieurs autres métiers. Et en plus de ça, au moins 60 % de l'équipe sont des personnes en situation de handicap parce qu'on croit beaucoup que l'expérience vécue est un élément qui nous donne une certaine richesse et nous aide à refaire ou réinventer la roue. Juste pour mentionner, on est reconnu—
[Des diapositives défilent rapidement.]
Jeffrey Stark :On offre nos services au Canada à tous les différents ministères, aux fonctionnaires publics, on-- nos services sont divisés dans trois différents domaines.
[Une diapositive intitulée « Services d'AATIA offerts à la fonction publique fédérale » s'affiche. Du texte dans la colonne de gauche indique :
« Services aux clients
- Offre d'évaluation des besoins selon la fonction professionnelle et d'une déficience ou une blessure
- Développement de solutions
- Intégration des outils de TIA dans l'environnement technique des utilisateurs
- Recherche et essai de solutions individuelles »]
Jeffrey Stark :Et celui qui est le plus important, je crois, pour vous, c'est le fait qu'on a des services pour les employés et la gestion qui commence avec un une séance d'information, qui commence avec une consultation avec nous. On offre des services de consultation, d'adaptation. On intègre des solutions dans l'environnement technique. On va parler de quelques initiatives qui ont été lancées pour réduire le temps de mettre en place l'adaptation pour l'individu. On croit beaucoup que l'expérience vécue est un élément assez important et c'est la raison pour laquelle nos employés peuvent parler de leurs expériences pendant l'accommodation. On peut voir les meilleures pratiques qui existent au sein du gouvernement.
[La colonne suivante s'affiche au milieu de la page, à côté de la colonne « Services aux clients » :
« Cours de formation
- Programme de formation pratique pour les techniciens
- Ateliers intensifs sur l'accessibilité pour les webmestres et les développeurs d'applications
- Création de contenu et de documents à la suite des normes d'accessibilité
- Cours de formation accessibles et personnalisés pour les personnes présentant des déficiences
- Formation de sensibilisation et démonstration d'équipement »]
Jeffrey Stark :On essaie de, non seulement donner un service, mais vraiment notre but, c'est d'augmenter les capacités d'autres ministères. On offre beaucoup de différents services d'apprentissage, de formation. On a des séances, on a des ateliers.
[Une troisième colonne s'affiche à la droite :
« Test d'accessibilité
- Essai de nouvelles technologies et produits sur le marché
Service pour les partenaires, test d'accessibilité
- Évaluations de produits
- Évaluations d'applications et orientation
- Évaluations de sites Web et orientation
- Évaluation de matériel et orientation
- Orientation sur les formats multiples »]
Jeffrey Stark :Par exemple, je vais juste souligner qu'on a un atelier pendant la semaine nationale de l'accessibilité sur comment créer des documents accessibles, comment créer des documents que tout le monde va trouver plus accessibles et plus utilisables. On a des cours pour des techniciens, pour des développeurs, pour différents groupes de travail. On a des cours pour la gestion sur comment créer un environnement plus inclusif. Et aussi on fait beaucoup d'évaluation et de recherche. L'autre but de notre programme, c'est vraiment d'essayer d'amener de nouvelles approches, de nouvelles solutions et de mettre en place les meilleures solutions pour nos clients et donc on fait la recherche de nouvelles solutions adaptées, mais aussi, en revanche, on fait des évaluations sur les systèmes informatiques de l'entreprise du gouvernement pour aider à créer des systèmes ou de l'information, des sites, des documents et d'autres éléments plus accessibles. Parce que quand c'est accessible par défaut, c'est beaucoup plus inclusif.
[La diapositive suivante s'intitule « Prestation de services axée sur le client — Prestation de services de 2e niveau ». En dessous, un rectangle jaune est divisé en quatre sections. Au centre, une boîte noire intitulée « Client » croise les quatre sections. Les sections sont [traduit de l'anglais] : « Formation spécialisée pour les utilisateurs finaux », « Recherche et développement, essais et soutien technique », « Conversion des médias » et « Information ergonomique ». Sous le rectangle, du texte indique :
- « 2e niveau — Technologies personnelles (adaptées / d'aide)
- 3e niveau – Technologie, environnement, information et services »]
Jeffrey Stark :Juste pour mentionner, dans chaque ministère, il y a différents partis prenants qui font partie de l'ensemble de la solution. On ne veut pas remplacer le groupe ou la section d'un ministère. C'est pas nous qui allons installer les logiciels, c'est votre section informatique. C'est pas nous qui allons installer des meubles, c'est votre section responsable. Mais ce qu'on essaie d'offrir, c'est de l'expertise et des conseils pour mieux déclencher l'accommodation ou les adaptations pour les gens. Prochaine diapo. Oups.
[Diapositive suivante : « Les points les plus courants pour activer l'AATIA ». Elle comprend deux listes.
La liste à gauche s'intitule « Activation par un utilisateur en particulier ».
- « Pendant la dotation du personnel
- À la suite d'une évaluation de Santé Canada
- Modification de l'environnement
- Modification de l'état d'une personne
- Le client suit une formation
- Avant l'élaboration d'un système d'envergure
- Avant le déploiement d'un système d'envergure »]
[La liste à droite s'intitule « Activation par GI/TI ou une organisation ».
- « Pendant la dotation du personnel
- Modification de l'environnement de TI
- Demande de matériel en format de rechange/multiple
- Un nouveau technicien a besoin de formation
- Un nouveau développeur a besoin de formation
- Avant l'élaboration d'un système d'envergure
- Déploiement d'un système d'envergure »]
Jeffrey Stark :L'autre-- l'autre aspect-- Avant de parler des options, des technologies, des solutions, ça serait bon de parler de l'obligation de prendre des mesures d'adaptation.
[Diapositive suivante : « Inclusion – Une exigence essentielle de conception ». Contenu :
- « La plupart des gestionnaires sont de plus en plus conscients de "l'obligation de prendre des mesures d'adaptation". Nous constatons une amélioration des réponses aux besoins des employés individuels.
- Toutefois, les exigences d'inclusion doivent être prises en considération de manière proactive lorsque nous achetons, construisons ou offrons un système ou un service. »]
Jeffrey Stark :Parce que d'habitude, quand on parle avec la gestion, il nous dit : Oh, on connaît ça. Mais, quand on leur demande pour plus d'informations ou un peu plus de détails, on trouve qu'ils sont ciblés sur la chose qu'on donne à quelqu'un. Soit le matériel, l'objet, le logiciel ou le service. Et c'est important de savoir que même dans les directives, ça nous dit qu'on doit examiner nos processus, nos systèmes, nos solutions et on doit identifier les barrières des personnes en situation de handicap. On doit, deuxièmement, essayer d'éliminer ces barrières. Troisièmement, on essaie de bâtir ou de redresser l'inclusion, et c'est après ça qu'on doit mettre les adaptations pour quelqu'un. Parce qu'on doit-- on veut, on veut que l'endroit soit inclusif par défait. On veut pas faire un gros travail pour chaque employé, on veut que ça soit là par défaut. Un bon exemple de ça, c'est le fait que Sean vient juste-- son équipe vient juste d'évaluer les différents portables et logiciels et ils ont publié dans le système que vos informaticiens utilisent une liste des avantages et désavantages des différents portables pour différents utilisateurs de technologies adaptées.
[Une diapositive intitulée « Inclusion (suite) » s'affiche rapidement.]
[Diapositive suivante : « Processus général et guide pour l'acquisition de produits et services adaptés liés à la TI ». Contenu :
« Un guide général a été élaboré pour aider les gestionnaires :
- Partie 1 – Un résumé du processus global d'adaptation du lieu de travail (guide écrit uniquement).
- Partie 2 — Définit le processus d'acquisition de la technologie informatique adaptée et les services d'AATIA.
- Partie 3 — Offre une compréhension de base des différentes technologies informatiques adaptées.
Ce guide est un point de départ pour les gestionnaires afin de comprendre comment accéder aux services d'AATIA et acheter l'équipement recommandé. »]
Jeffrey Stark :Ou, on veut que les systèmes soient créés de façon inclusive, où on utilise la fonctionnalité qui est déjà là dans les solutions qui existent. Et donc pour moi, ça, c'est un des éléments primordiaux. C'est qu'on doit accommoder les gens, mettre des mesures d'adaptation. Mais aussi, en revanche, on doit faire beaucoup de choses assez simples avant qu'on regarde l'adaptation et si on trouve qu'il y a des barrières, on doit essayer de les éliminer pour l'individu, mais aussi pour l'organisation. Pour que ça soit plus facile la deuxième fois, la troisième fois. Et on offre beaucoup de services pour les ministères pour venir travailler avec eux et recréer des solutions. Je vais juste mentionner une dernière chose, c'est le guide. On a créé un guide en partenariat avec plusieurs différents partis prenants, le guide a trois sections. La première section parle des processus, on va aller en plus de détails dans quelques instants, quand je passe la parole Sean. La deuxième partie du guide, c'est comment-- les différentes étapes de l'adaptation et, la troisième section contient des exemples de différents types d'adaptation ou de technologie informatique adaptée. Mais comme gestionnaire, je crois que la plus grosse question que vous aviez, c'est : j'ai quelqu'un qui a besoin de quelque chose, qu'est-ce que je fais? Où est ce que je commence? Comment est-ce que je peux déclencher ce processus?
[Diapositive suivante : « Partie 1 : Aperçu du processus d'évaluation ». Il y a un point d'interrogation en jaune entre deux points jaunes.]
Jeffrey Stark :C'est bon d'être conscient que ça commence par une discussion entre la gestion et l'employé. On a des parties prenantes dans les ministères qui sont là pour vous soutenir aussi, comme votre section informatique, votre section de bien-être et d'autres. Et aussi, on est là pour vous soutenir. On offre des consultations qui sont disponibles chaque semaine. On a plusieurs blocs. Et un employé, une gestionnaire, peut venir nous voir et poser une question. Demander de voir ou recevoir de l'information sur comment d'autres personnes ont eu un niveau de succès à faire une tâche ou l'autre. Recevoir une liste de solutions qui sont pertinentes au type de travail, les besoins de l'individu. Et aussi on essaie en même temps d'identifier les barrières, les choses qui vont créer des délais-- Excusez-moi. Les choses qui vont créer des délais ou les choses qui vont être très importantes de savoir avant de commencer le processus. Comme l'achat de l'équipement. Ça commence avec une séance d'information. C'est notre mot clé pour une consultation. Vous nous envoyez un courriel. Ça peut être même avant qu'un employé commence.
[Diapositive suivante : « Qu'est-ce qu'une séance d'information ». Un grand point d'interrogation bleu est à la droite du texte suivant :
- « Séance d'information informelle (consultation individuelle)
- Une séance d'information informelle accessible à tout employé, gestionnaire ou personnel de soutien à la gestion (installations, santé et sécurité au travail, technologie de l'information, ressources humaines) de la fonction publique fédérale
- Obtenir des réponses, se renseigner sur l'accessibilité et les technologies adaptées »]
Jeffrey Stark :Et on organise cette séance d'ici quelques semaines. On prend une heure pour parler du travail, des systèmes informatiques, des besoins, des barrières, des outils que l'employé a déjà utilisés. Et après ça, on prend le reste du temps pour parler des possibilités, parler des meilleures pratiques, parler des technologies. Après ça, d'ici une semaine, vous recevrez un sommaire qui inclut tout ça, tous ces éléments. Et vous donne des recommandations sur comment l'adaptation pourrait se dérouler et quelques éléments pour commencer ou des choses très simples qui pourrait être implémentées assez rapidement.
[Diapositive suivante : « Toutes les avenues mènent à une séance d'information ». Contenu :
- « une référence;
- un client;
- la technologie de l'information;
- la santé et la sécurité au travail;
- Santé Canada;
- les organismes non gouvernementaux :
- c.-à-d. l'Institut national canadien pour les aveugles »]
Jeffrey Stark :Là, je vais passer la parole à Sean, peut-être de prendre cette section et parler des processus ou des étapes à l'adaptation.
[Diapositive suivante : « Tirer profit de la technologie pour faciliter le processus ». Trois icônes et descriptions s'étendent sur la diapositive. La première comporte une image d'une personne devant un écran. Sa description indique : « Vidéoconférence : Séances d'information, réunions, séances et formation auprès des clients ». La deuxième image est celle d'une personne avec un casque d'écoute. Sa description est « Outils de bureau à distance : Soutien technique à distance, consultation à distance ». La troisième image est celle d'une clé et d'un tournevis. Elle s'intitule « Outils de formation à distance ».]
Sean Lavallée : Merci Jeff. Aussi, c'est important de savoir que notre équipe, ça fait plusieurs années qu'on travaille beaucoup d'une façon virtuelle avec nos clients qui sont partis partout au pays. Alors on utilise la technologie pour faciliter ce processus. On va utiliser les systèmes de vidéoconférence Zoom ou Teams pour rencontrer des employés, mais aussi pour leur offrir des services à distance. Alors, de plus en plus, on rencontre nos employés de façon virtuelle, le plus que possible. Et on a aussi des outils de formation à distance qu'on utilise. De cette façon, on est capable de supporter des clients, peu importe où ils sont, soit à l'ouvrage, soit dans un édifice du gouvernement plutôt, ou chez eux. Alors je voulais juste souligner ça.
[Diapositive suivante : « Éléments requis pour amorcer une demande dans le cadre du AATIA — Relier les points. » Trois autres icônes et descriptions suivent. Le texte « Coordonnées du client » est sous l'image d'une enveloppe ouverte. Le texte « Coordonnées de la gestion » est sous l'image d'un téléphone, et le texte « Coordonnées du personnel de la gestion (TI, installations, SST / EE) » est sous l'image d'une personne portant un casque d'écoute.]
Sean Lavallée : Qu'est-ce que ça nous prend pour commencer le processus, pour ajouter des clients sur nos attentes de service, ça prend les coordonnées des clients, les coordonnées de l'équipe de gestion, puis les coordonnées du personnel de soutien de la gestion. Alors les installations de l'édifice, la santé-sécurité au travail ou les matières d'équité dépendant du ministère et les services informatiques. Puis cette information-là, ça va être demandé par notre équipe et envoyé à notre boîte générique pour vous avez ajouté sur l'attente de service.
[Diapositive suivante : « Le processus : étape 1 ». Contenu :
« Prise en charge du client :
- Le client déclenche le processus.
- Le client et les renseignements du dossier sont confidentiels — ils sont considérés comme des renseignements Protégé B.
- La gestion dirige le processus ».
Un diagramme à gauche énumère les six étapes [traduit de l'anglais] : « 1. Client (admission); 2. Évaluation et documentation; 3. Recherche, évaluation, essai; 4. Recommandation et coordination; 5. Mise en œuvre et 6. Suivi ».]
Sean Lavallée : La première étape, c'est le client ou le gestionnaire qui déclenche. Puis on commence avec la séance d'information, alors c'est vraiment l'étape zéro, c'est de la séance d'information que Jeff a déjà décrite. Et puis ensuite, une fois que le client a reçu leur sommaire, il regarde qu'est-ce qu'on avait parlé, qu'est-ce qu'on voit comme les prochaines étapes? C'est de là qu'ils peuvent décider : bon, est-ce que j'ai assez d'information pour continuer toute seule ou est-ce que j'ai besoin de l'équipe pour me supporter? Je dirais environ 50 % du temps, ils ont vraiment besoin de l'équipe, de leur supporter. Alors c'est à ce point-là qu'ils vont commencer le processus. On fait certains de garder l'information du client-- on le protège parce que c'est de l'information qui est protégée. Puis on essaie le moins possible de communiquer ou partager l'information du client. C'est souvent-- souvent on a besoin de le dire, de communiquer des besoins parce qu'on parle aux techniciens informatiques dans un autre ministère. On a tel client qui a besoin de tels logiciels. On ne va pas dire pourquoi, nécessairement. C'est pas notre place pour divulguer l'information d'un client.
[Diapositive suivante : « Le processus : étape 1 (suite 1) ». Contenu :
« Si la blessure est liée...
- aux éléments essentiels de la sécurité au travail
- Le Code canadien du travail exige la mise en place de mesures essentielles de SST :
- un rapport d'incident, une enquête, une mesure corrective;
- l'employé est familier avec les éléments du Programme de prévention des risques (c.-à.-d. une analyse des risques liés à une tâche, les pratiques de travail sécuritaire);
- des postes de travail ou des outils de travail qui respectent ou dépassent les normes de travail minimales acceptées.
- Mobiliser la SST et les installations pour les bases de l'ergonomie
- Les représentants de Santé et sécurité au travail pourraient comprendre des ressources internes ou externes :
- Le personnel des installations pourrait comprendre Travaux publics :
- Site Web des meubles : http://publiservice.gc.ca/services/icpsss-spicsn/furniture/intro-e/html
- Achats en direct : https://achatsendirect-e-purchasing.gc.ca/ »]
Sean Lavallée : S'il y a des blessures, on va aussi travailler avec la santé-sécurité, pour être certain qu'il y a des enquêtes, etc., qui sont faites en en rappelant pour ça. Parce que c'est pas notre responsabilité de porter l'enquête, mais c'est toujours important que l'employeur soit au courant de leurs besoins. Bon, on va continuer. Le contact principal. Alors Jeff a mentionné tantôt qu'on a des contacts dans chaque ministère, il y a quelqu'un qui est responsable pour l'entente de service au sein de chaque ministère, puis c'est leur responsabilité d'envoyer des coordonnées à notre équipe.
[Diapositive suivante : « Le processus : étape 2 ». Contenu :
« 2. Évaluation et documentation
- Besoins
- Objectifs
- Résultats escomptés
- Antécédents
- Environnement
- Environnement de la TI
- Environnement physique
- Compétences
- Tâche professionnelle
- Outils/sensibilisation au programme d'AATIA
- Besoins de formation/niveau technique »]
Sean Lavallée : Bon, la deuxième étape, c'est là qu'on va s'asseoir avec l'individu et on va s'asseoir séparément avec le gestionnaire pour voir un peu plus-- mieux comprendre le travail, mieux comprendre les besoins de l'employé et les objectifs. Alors, on veut voir, c'est vraiment où sont les barrières, on veut voir comment ils travaillent dans leur espace de travail, où il y a des enjeux qu'on peut soutenir. Puis, on va faire la même chose avec le gestionnaire. Parce que, parfois, ce que le client voit comme une tâche qui ont de la difficulté avec, c'est pas nécessairement la même tâche que le gestionnaire trouve que l'employé a des problèmes avec. Parce que parfois l'employé va mettre trop d'emphase sur une partie du travail qui n'est pas nécessairement-- qui n'a pas la même importance que l'employé pense. Alors parfois c'est peut-être la troisième étape d'un processus que l'employé a la difficulté à combler, mais il a investi pas nécessairement autant d'efforts dedans que, disons, la cinquième partie du processus que l'employé va investir beaucoup trop d'effort à compléter cette tâche-là qu'ils n'ont pas besoin. Alors, c'est souvent important qu'on rencontre les deux parties pour voir qu'est-ce, qu'est-ce qu'ils voient comme les barrières. De là, on va travailler aussi avec les services informatiques. Excusez. Puis l'employer pour mettre en essai quelques logiciels ou des techniques ou des périphériques pour aider à combler les obstacles.
[Diapositive suivante : « Le processus : étape 3 »
« 3. Recherche, évaluation et mise à l'essai
- Nous n'imposons jamais une solution sans d'abord connaître toutes les variables.
- Mettre en place des machines à des fins d'essai.
- Ensuite, faire des tests avec le client.
- Éviter d'utiliser l'ordinateur de travail, en accordant la préférence au système de "non-production".
- Nous prêtons du matériel par l'intermédiaire de la banque de prêt pour les employés nommés pour une durée indéterminée et de la bibliothèque de prêt pour les employés nommés pour une durée déterminée. »]
Sean Lavallée : C'est aussi la troisième partie, c'est toute la recherche. On va essayer avec le client, qu'est-ce qui fonctionne, qu'est-ce qui ne fonctionne pas. Pour les employés indéterminés qui sont à ajouter à la vente de services, on va vous prêter le matériel pendant une trentaine à 90 jours pour que vous puissiez l'essayer dans votre milieu de travail, voir qu'est-ce qui fonctionne, puis qu'est-ce qui ne fonctionne pas. Puis, s'il y a des employés à terme fixe, le projet pilote de la bibliothèque de prêt ou services de la bibliothèque de prêt pour prêter l'équipement qui est nécessaire pour la durée de l'emploi de soit votre étudiant ou votre employé à terme.
[Diapositive suivante : « Le processus : étape 4 »
« 4. Formuler des recommandations et coordonner
- le personnel de la TI;
- l'achat d'équipement;
- etc. »]
Sean Lavallée : Une fois qu'on a fait nos essais et qu'on les a mis en place avec le client, puis on voit qu'est-ce qui fonctionne, qu'est-ce qui ne fonctionne pas, on va faire des recommandations aux clients puis à leurs gestionnaires, puis le ministère au complet, pour quoi acheter, comment l'implémenter, etc. Puis, c'est là aussi qu'on va aider les services informatiques ou le gestionnaire, dans le cas lieu, à procurer l'équipement. Alors, si le ministère ne sait pas où se le procurer, on va faire de notre possible pour leur laisser savoir, c'est quel véhicule qui existe au sein du gouvernement pour l'acheter. Un bon exemple, c'est les logiciels de technologie adaptée. C'est une demande qui est faite avec votre centre de dépannage, votre centre de dépannage va faire la demande au sein des services d'achat de Services partagés pour l'acheter de votre part. Mais il y a certains ministères qui ont le droit de l'acheter eux autres même.
[Diapositive suivante : « Obligation de prendre des mesures d'adaptation — Achat pour un seul employé »
« Logiciel
- Tous les logiciels doivent être achetés par SPC par l'intermédiaire du bureau de services de TI de votre ministère.
- Toutes les demandes doivent être signalées comme des demandes "d'obligation de prendre des mesures d'adaptation" et devraient inclure une copie de la recommandation d'AATIA, les coordonnées du responsable de l'AATIA affecté au client et les coordonnées d'un technicien de la TI du ministère du client.
Matériel
- Les ordinateurs portables, les ordinateurs de bureau, les disques durs et les mémoires devraient être achetés par le biais du portail Pro de la TI de SPC.
- L'achat doit être signalé comme une "obligation de prendre des mesures d'adaptation" et nécessitera une exemption technique.
- Le bureau de services de TI de votre ministère pourrait avoir à soumettre une demande. »]
Sean Lavallée : Alors c'est important qu'on sache le suivant, c'est que tous les logiciels doivent être achetés par SPC à travers votre bureau de services. Toutes les demandes doivent être signalées comme des demandes d'obligation de prendre des mesures d'adaptation de cette façon-là, ils vont être traités avec un plus bref délai, puis avec une certaine urgence. Puis c'est très important d'inclure une copie de la recommandation de notre équipe qui recommande un tel logiciel ou une telle version d'un logiciel. Ainsi que les coordonnées du technicien du ministère, puis les coordonnées du technicien de la AATIA qui est assignée au cas. De cette façon-là, s'il y a des problèmes ou des questions techniques sur le logiciel, les experts des achats chez Services partagés vont contacter quelqu'un de mon équipe et le technicien de votre ministère en même temps, demander des questions techniques comme : est-ce qu'on a essayé d'autres solutions? Y a-t-il une raison pourquoi on achète telle version et non la version qui a été achetée la dernière fois par pour quelqu'un d'autre? Puis on est capable de répondre de façon rapide pour que l'achat se fasse d'une façon rapide. Quand ça vient à d'autres matériels, on va prendre l'exemple des ordinateurs de bureau, les disques durs-- essentiellement des ordinateurs, puis tout ce qui est capable de stocker des données, ça a besoin d'être acheté à travers du portail Pro de la TI, de la SPC ou IT Pro en anglais. Puis l'achat doit encore une fois être signalé comme des mesures d'adaptation ou obligation de prendre des mesures d'adaptation plus tôt et souvent ça se passe à travers de votre service de TI ou Service Desk pour faire la demande.
[Diapositive suivante : « Obligation de prendre des mesures d'adaptation — Achat pour un seul employé (2/2) »
- « Si l'article ne se trouve pas sur le portail Pro de la TI de SPC (conformément à la diapositive précédente), le domaine d'approvisionnement de SPC ne vous aidera pas avec l'approvisionnement.
- Vous pouvez simplement acheter des articles tels que des claviers ou des souris de n'importe quel fournisseur tout en respectant les politiques d'achat de votre ministère.
- Les articles tels que les bras de moniteur peuvent être commandés à partir d'offres à commandes existantes et d'arrangements en matière d'approvisionnement, comme l'offre à commandes audiovisuelle, et doivent être achetés par l'intermédiaire de ces véhicules d'approvisionnement. »]
Sean Lavallée : Alors pour les autres types d'articles, alors des claviers, des souris, une chaise, un bureau, etc. C'est pas la responsabilité de Services partagés nécessairement de les acheter. Ils peuvent si-- Ce type d'article peut être acheté avec votre carte d'acquisition du gouvernement du Canada. Puis la suggestion de notre équipe, c'est souvent de confirmer avec vos fournisseurs d'articles de bureau s'ils sont capables de stocker ces produits. Parce que la majorité des claviers puis souris, on peut les acheter de nos fournisseurs tels que Grand and Toy, puis Bureau en gros, Totem, etc. Mais c'est important que quand ça vient des claviers sans fil ou même les claviers avec fil, que vous confirmez avec vos services informatiques quels modèles qui sont permis ou pas permis. La même chose pour des casques d'écoute qui sont sans fil. Aussi, il y a d'autres types d'équipements comme des chaises puis des supports d'écran, etc., qui sont disponibles sur les offres commande encore une fois, c'est des offres recommande qu'on peut acheter soit chez des fournisseurs de bureautique comme Totem-- pas Totem, mais Asoken, Advanced Business Interiors à Ottawa, etc. Puis quand ça vient des chaises, il y a plusieurs offres commandes aussi disponibles. Ä peut être les mêmes personnes qui offrent nos fournitures de bureau ou ceux qui nous vendent des bureaux.
[Diapositive suivante : « La bibliothèque de prêt et les mesures d'adaptation accélérées »
« Les employés nommés pour une durée déterminée font l'objet du processus de mesures d'adaptation accélérées d'AATIA :
- L'employé et son gestionnaire rencontrent les experts de l'AATIA (en personne, via Teams, WebEx ou téléconférence).
- L'AATIA visite (en personne ou de manière virtuelle) le lieu de travail de l'employé pour comprendre l'environnement et le type de travail qui sera effectué.
- Une consultation personnalisée et informelle, en fonction de besoins particuliers de l'employé, lui est proposée afin d'identifier les obstacles et de formuler des recommandations sur la manière d'éliminer ces obstacles.
- Un résumé post-consultation sera fourni à l'employé et à son gestionnaire avec les pratiques exemplaires, les approches et les liens aux ressources concernant la technologie qui a fait l'objet de la discussion. »]
Sean Lavallée : Bon, on va parler un peu plus de la bibliothèque de prêt et des mesures d'adaptation accélérée pour les employés nommés pour une durée déterminée ou qui font l'objet d'un processus-- qui font maintenant partie d'un processus d'adaptation accélérée, d'AATIA. L'employé et le gestionnaire rencontrent les experts de notre équipe. Alors ça va être surtout en utilisant Teams de nos jours, mais dans le futur, ça va être aussi en personne. On prend rendez-vous avec l'employé pour comprendre leur environnement de travail puis le type de travail qui sera effectué. Présentement, encore une fois, ça se passe surtout de manière virtuelle. Puis on a une consultation personnalisée en fonction des besoins particuliers de l'employé afin d'identifier les obstacles et de formuler, des recommandations sur les sur la manière d'éliminer ces obstacles et après la consultation, on offre un sommaire de qu'est-ce qu'on voit comme les prochaines étapes pratiques pour accommoder l'employé.
[Diapositive suivante : « La bibliothèque de prêt et les mesures d'adaptation accélérées (suite 1) »
« Si un équipement, un logiciel ou une technologie adaptée est recommandé par nos experts, ils auront l'occasion d'essayer différentes options pour chacun de ces outils.
- L'employé, son gestionnaire et son bureau de services de TI sont soutenus par l'AATIA et la bibliothèque de prêt tout au long de la durée de l'emploi.
- Les techniciens d'AATIA aident le bureau de services de TI de l'employé à installer et à configurer les logiciels et l'équipement.
- La bibliothèque de prêt soutient l'employé par des contacts réguliers pendant la durée de son emploi.
- Les besoins nouveaux et changeants sont cernés et les outils sont modifiés ou ajoutés selon les besoins.
- Les outils et les ressources que vous empruntez à la bibliothèque de prêt sont à votre disposition pendant la durée de votre emploi au gouvernement du Canada. »]
Sean Lavallée : Si on a recommandé des technologies ou de l'équipement, on a plusieurs types d'équipements, alors c'est parfois aussi simple qu'une souris qu'on utilise avec la main gauche. Ça peut être aussi complexe que des logiciels de revue d'écran. On a ce matériel en inventaire, on va le prêter aux employés pour la durée de leur emploi, pour qu'ils puissent l'utiliser et être capables de travailler le plus vite possible parce que souvent, ça peut prendre une trentaine de jours ou plus pour procurer des logiciels ou de l'équipement informatique pour les nouveaux employés. Puis, si c'est des étudiants ou des employés, à terme, ça va vraiment réduire le montant de temps qu'ils peuvent travailler d'une façon effective. On va aussi travailler avec les ministères pour mettre en place l'équipement, puis lorsque l'employé part du gouvernement, l'équipement est retourné à Services partagés. Mais si l'employé est nommé à un poste d'une façon indéterminée, on va travailler avec le ministère pour remplacer l'équipement dans la bibliothèque pour le prochain étudiant.
[Une diapositive passe rapidement à l'écran.]
Je vais sauter celle-là parce que ça ne donne pas de propos de plus.
[Diapositive suivante : « Le processus : étape 5. Mise en œuvre. Les trois étapes sont : Installer, Adapter, Personnaliser »]
Sean Lavallée : Alors, la cinquième étape de notre processus, c'est l'implémentation, c'est là qu'on va implémenter les solutions permanentes avec l'employé. C'est là qu'on travaille beaucoup avec les services informatiques de votre ministère pour mettre en place une solution à long terme. Parce que parfois on teste nos logiciels adaptés sur l'ordinateur que l'employé avait, mais c'est pas nécessairement l'ordinateur qui est le plus efficace à long terme. Puis on va personnaliser leur système. Alors il y a souvent des centaines de configurations qu'on peut faire pour changer comment les logiciels fonctionnent. On va aider l'employé à trouver exactement qu'est-ce qui est bon pour lui.
[Diapositive suivante : « Le processus : étape 6. Suivi! Suivi! Suivi! »
« Cercle d'activité fermé en raison :
- de changements d'emploi;
- de changements de technologie;
- de changements de TAC;
- de changements d'environnement
- de changements de situation
- de problèmes qui pourraient persister. »]
Sean Lavallée : La sixième partie du processus, c'est vraiment le gestionnaire qui est responsable, puis c'est le plus important. C'est très important d'avoir un bon suivi. Puis un suivi de façon régulière. Alors pour certains clients, ça peut être aux deux semaines. D'autres fois, ça peut être aux deux mois. Puis à long terme, c'est probablement chaque quart ou deux fois par année. Alors, lorsqu'il y a beaucoup d'interventions qui doivent se faire, ou beaucoup de balles dans les airs, c'est très important que l'équipe de gestion ait des réunions avec les services informatiques avec les experts de AATIA, l'employé, etc., pour être certaine que toutes les parties prenantes travaillent ensemble pour le même objectif, puis qu'on implémente des mesures d'adaptation de la façon le plus rapidement possible.
[Diapositive suivante : « Partie 2 : Qu'est-ce que la technologie informatique adaptée? »]
Sean Lavallée : C'est quoi de la technologie informatique adaptée?
[Diapositive suivante : « La technologie informatique adaptée c'est :
modifier ou améliorer la manière dont l'ordinateur interagit avec nous
modifier ou améliorer la manière dont nous interagissons avec un ordinateur »
Au milieu d'une diapositive se trouve l'image d'une personne qui clique sur l'écran tactile d'un téléphone intelligent. Des bulles de dialogue sortent du téléphone et montrent divers symboles liés à l'accessibilité, comme une paire de lunettes, une personne en fauteuil roulant et une personne qui utilise une marchette.]
Sean Lavallée : Bien la technologie informatique adaptée, c'est de modifier ou améliorer la manière dont l'ordinateur interagit avec nous. Ou modifier et améliorer la manière dont nous interagissons avec un ordinateur.
[Diapositive suivante : « Qu'est-ce qu'une solution de technologie adaptée? »
- « Matériel/logiciels sur le marché
- Matériel/logiciels spécialisés
- Configurations personnalisées
- Dispositifs/modifications sur mesure
- etc.
Il n'y a aucune solution passe-partout. »]
Sean Lavallée : C'est quoi la solution de technologie adaptée? Il n'y a pas une solution passe-partout. Chaque personne est différente, même deux personnes qui ont les mêmes types de besoins ne vont peut-être pas travailler de la même façon. On a des employés qui utilisent une telle façon de travailler, parce que, tout simplement, parce que le genre de travail qu'ils font, puis d'autres personnes qui travaillent d'une autre façon. Ils travaillent au même ministère, ils ont les mêmes besoins de base, mais puisque le travail est très différent, ils n'utilisent pas les mêmes outils. D'autrefois, c'est les connaissances de l'employé ou qu'est-ce qu'on utilisait dans le passé qui va prendre-- c'est quoi le mot que je cherche-- qui va être plus important pour l'influencer. Il y a beaucoup de matériels puis de logiciels différents sur le marché. Il y a des logiciels spécialisés, du matériel spécialisé. On configure d'une façon personnalisée pour chaque personne.
[Diapositive suivante : « Technologie informatique adaptée ». Une image montre une douzaine d'icônes, y compris une personne portant un casque de protection, une grue de chantier et les plans d'une maison. Du texte en dessous indique : « Construit des solutions sur mesure pour chaque personne et les fait fonctionner ». Un dessin d'un mécanicien souriant qui tient une clé est sous le texte « Soutient des centaines de différentes configurations personnalisées ».]
Sean Lavallée : La technologie informatique adaptée. On conçoit des solutions sur mesure pour chaque personne et les fait fonctionner. Puis on soutient des centaines de différentes configurations personnalisées. Parce que chaque personne est différente.
[La diapositive suivante est intitulée « Démonstration d'équipement ». Le texte au bas de la diapositive se lit comme suit : « Qu'est-ce que la technologie informatique adaptée? Elle peut être aussi simple qu'un clavier divisé ou aussi complexe qu'un système qui peut être utilisé grâce à la seule capacité de respirer. »
Deux photos sont sur la diapositive. Sur la photo de gauche, une personne est assise devant un ordinateur. Le clavier du bureau est divisé en deux moitiés distinctes, chacune dotée, à gauche, d'une petite plaque avec un cercle au centre. Le cercle de la plaque gauche est vert et le cercle de la plaque droite est orange. Sur le bureau près de l'ordinateur se trouve un grand bouton rouge.]
Sean Lavallée : Démonstration d'équipement. Bon, normalement, on aurait beaucoup d'équipement avec nous pour démontrer. Malheureusement, c'est pas toujours pratique de nos jours. Mais à votre écran vous voyez présentement un employé qui travaille avec un clavier, à gauche, avec un clavier qui est séparé dans le milieu. Alors ça permet de l'employer, de s'asseoir d'une façon plus confortable et être certains qu'ils ne sont pas en train d'empirer des blessures dans leurs bras. Tu vois aussi qu'un grand bouton rouge, un petit, genre de plaque, avec un serveur orange et deux autres petits boutons qui sont attachés au clavier. Ça, c'est des interrupteurs. Les interrupteurs sont branchés dans une petite boîte qu'on appelle un XKeys 12. Alors le nom de la compagnie, c'est XKeys, puis le modèle c'est le numéro 12 parce qu'il y a 12 postes d'entrée. Puis chaque interrupteur où il est branché, on peut programmer n'importe quelle combinaison de touches clavier ou touches de souris lorsqu'on presse ce bouton. Alors les deux plaques avec les grands cercles au milieu, c'est des plaques, ça prend pas beaucoup de pression pour les activer. Le bouton rouge, ben c'est tout simplement, c'est très semblable au Easy button qu'on voyait sur les annonces de Bureau en gros et les deux petits interrupteurs sur le clavier, ça prend pas beaucoup de force puis t'as un clic audible à chaque fois que vous le pesez. Puis, comme j'ai dit, ça peut être programmé à faire n'importe quoi. Ça peut être aussi simple que Control-Alt-Delete, ou Contrôle-Alt-Supprimer en français. Ça peut être une combinaison de touches, disons des raccourcis pour copier puis coller, alors Contrôle-C puis Contrôle-V. Puis c'est seulement l'imagination qui est barrière dans ce cas-là, parce qu'on peut mettre je pense jusqu'à 256 caractères par bouton.
[Sur la photo de droite, une femme est assise devant un écran d'ordinateur. Elle a un long tube mince dans la bouche, qui se connecte à l'ordinateur.]
À droite, on voit un autre exemple. On a un employé qui est en train de naviguer le site Web de Services partagés Canada en utilisant-- Merde, j'ai perdu le mot en français parce que je l'utilise pas aussi souvent, mais c'est en anglais, it's a sip/puff switch. Alors c'est un interrupteur qui est allumé lorsqu'on est en train de-- avec la force de notre-- merde-- avec la force de quand on respire. Excusez. Avec ça, ils sont capables-- on est capable d'avoir une action lorsqu'on est en train d'expirer et une autre action lorsqu'on est en train de respirer à travers une petite paille que vous pouvez voir ici.
[Diapositive suivante : « AATIA – Qui profite de ces services? »
- « Les personnes avec une déficience
- Les techniciens
- Les webmestres
- Les développeurs d'application
- Les gestionnaires de projet
- Les utilisateurs finaux
- Les autres centres d'AATIA
- Les initiatives liées à l'accessibilité
- ...tout le monde »]
Sean Lavallée : À qui profitent ces services? Ben c'est des personnes avec une déficience, des techniciens, des webmestres, des développeurs d'applications, des gestionnaires, etc. C'est vraiment tout le monde. Lorsqu'on prend le temps pour augmenter l'accessibilité de nos services, puis de nos ordinateurs, c'est tout le monde qui en bénéficie. C'est pas juste une personne, c'est tout le monde.
[Diapositive suivante : « Communiquez avec nous ». Elle comprend les coordonnées de divers services :
« Accès aux services d'AATIA (SPC) :
CRAPA (SPAC) :
Sean Lavallée : Voici nos informations de communication. Puis je passe la parole à Isabelle.
Isabelle Racine : Merci beaucoup, je vais juste attendre deux petites secondes pour pouvoir réajuster mon écran parce qu'on est en plein écran, je vois encore là la session qui est partagée, donc—
[La fenêtre d'Isabelle remplit l'écran.]
Parfait, merci beaucoup. Donc, ben je vous remercie encore Sean et Jeffrey. Donc votre présentation a bien mis en lumière les ressources disponibles et le rôle clé des gestionnaires. Donc maintenant on va passer à la période des questions et réponses. Je voudrais juste rappeler à tout le monde que vous pouvez transmettre vos questions cliquant sur l'icône main levée qui apparaît dans le coin supérieur droit de votre écran. Donc comme première question, j'aimerais demander à Sean comment votre programme a-t-il changé pendant la pandémie?
[Les fenêtres de Jeffrey et de Sean s'affichent avec celle d'Isabelle. Jeffrey est un homme blanc aux cheveux gris et une barbiche grise et noire. Ses yeux restent généralement plissés tout au long de l'appel. Il porte une chemise rouge et utilise un casque d'écoute. Jeffrey est assis dans une pièce avec des projets d'art en papier accrochés sur un panneau en liège. Un petit écran est à sa droite. Sean est un homme blanc aux cheveux courts frisés. Il a une courte barbe. Il porte une chemise boutonnée en vert d'armée sur un t-shirt noir, et il est assis devant un mur violet.]
Sean Lavallée : Le plus gros changement pour nous, c'est vraiment qu'on traite tout le monde comme qu'ils sont dans les régions. Alors, on travaille beaucoup plus d'une façon virtuelle.
[La fenêtre de Sean remplit l'écran. Une boîte violette dans le coin inférieur gauche indique : « Sean Lavallee, Services partagés Canada ».]
Puis on a plus de chance d'avoir quelques-- dans le passer de temps en temps on avait peut être deux trois personnes qui utilisaient une sorte de technologie ensemble à notre bureau pour, premièrement, pour qu'il puisse rencontrer d'autres personnes qui sont en train de vivre la même chose que, mais aussi pour donner la formation ensemble. Présentement, c'est toute de la formation un à un ou de la formation virtuelle avec quelques personnes. On se voit pas en personne. Puis l'autre grand changement, c'est que le plus souvent, on est en train d'expédier l'équipement par la poste et non l'amener directement chez l'employé.
[Les fenêtres d'Isabelle et de Jeffrey réapparaissent.]
Isabelle Racine : Parfait merci. La prochaine question est aussi pour toi Sean. Comme la période de stage d'un nouvel employé et la gestion du rendement ne peut commencer tant que les mesures d'adaptation ne sont pas en place, combien de temps à l'avance un gestionnaire doit commencer à travailler sur les mesures d'adaptation? Et combien de temps ça prend pour obtenir l'équipement?
Sean Lavallée : Ça dépend vraiment de quel type d'équipement qu'on parle, mais le plus tôt possible le mieux. Dès que vous avez choisi un candidat, venez pour une séance d'information. Il n'y a aucun coup, puis on peut commencer le processus tout de suite. On peut rencontrer l'employé puis le gestionnaire, voir c'est quoi les barrières. Diviser un plan d'action.
[La fenêtre de Sean remplit l'écran.]
Puis surtout, si on est en train d'engager quelqu'un qui vient d'une université ou qui a déjà de l'expérience avec la technologie adaptée dans un milieu de travail, c'est très facile de voir quelles sortes de technologies vont fonctionner. C'est vraiment juste une question d'interpréter leurs besoins, et être certain que ce qu'il utilisait dans le passé peut être utilisé au gouvernement fédéral. Alors, le plus vite possible qu'on rencontre d'employés, puis le gestionnaire pour une séance d'information. Le mieux que c'est. Puis idéalement, je dirais, ça serait six à huit semaines avant que quelqu'un commence. Puis aussi, il faut savoir que souvent les logiciels, la technologie adaptée, on est capable de vous le prêter pour un mois ou deux si c'est des employés indéterminés, ou ça va être nous qui allons le fournir pour des employés à terme, déterminé.
[Les fenêtres d'Isabelle et de Jeffrey réapparaissent. Jeffrey lève la main.]
Isabelle Racine : Merci.
Jeffrey Stark : Je veux juste ajouter quelque chose, là.
[Jeffrey gesticule pendant qu'il parle.]
C'est qu'on a démontré quelques différents exemples, mais il se peut qu'on n'ait pas besoin d'avoir une technologie spéciale.
[La fenêtre de Jeffrey remplit l'écran. Une boîte violette dans le coin inférieur gauche indique : « Jeffrey Stark, Services partagés Canada ».]
Il se peut que les options ou les technologies vont être là par défaut dans vos ordinateurs ou dans vos systèmes par exemple. Sean pourrait parler du Intel Manager ou des nouvelles fonctionnalités dans Office 365. Mais, même, ça pourrait juste être quelque chose comme changer la façon dont on transmet de l'information, dont on donne les instructions un peu différentes, ou on les écrit au lieu de les verbaliser. C'est pas nécessairement une chose, mais l'avantage d'avoir la séance au plus tôt possible, c'est qu'on va vous donner tout l'ensemble de l'information. Un sommaire qui parle des meilleures pratiques et des techniques et des approches et de la technologie. Et c'est pas difficile.
[Les fenêtres d'Isabelle et de Sean réapparaissent.]
Jeffrey Stark : Peut-être que ça semble un peu difficile, mais l'avantage d'avoir le sommaire, c'est qu'on a un plan dès le début, on a des options dès le début et on a des ressources pour vous soutenir. Prochaine question.
[Jeffrey et Isabelle sourient.]
Isabelle Racine : Merci. La prochaine question et aussi pour Sean. Est-ce que les personnes non fonctionnaires qui ne sont pas des employés officiellement sont admissibles à obtenir ces mesures?
Sean Lavallée : Ça, c'est une bonne question. Je pense qu'une partie doit être répondue par Jeff, mais pour une séance d'information, on va rencontrer n'importe qui qui fait des travaux pour le gouvernement fédéral. Alors, peu importe leur statut comme employé, tandis que pour qui est responsable pour fournir l'équipement, ça va changer, puis c'est peut-être des questions qu'il faudrait demander à votre service de contrat dans votre ministère. Parce que je pense qu'on parle des employés à contrat, dans cette situation. Alors, il faut savoir c'est quoi les règlements, mais aussi parfois, pour certains contrats, le contracteur a besoin d'un ordinateur du ministère pour effectuer leur travail parce qu'ils n'ont pas accès au système dont ils ont besoin de supporter ou d'utiliser sans l'avoir. Dans ce cas-là, c'est le gouvernement qui est responsable pour fournir le matériel dont il a besoin sur l'ordinateur qui appartient au gouvernement. Mais, c'est pas nécessairement notre responsabilité avec un consultant de mettre sur l'ordinateur d'un consultant. Mais il n'y a aucun problème à ce que quelqu'un vienne nous rencontrer puis on rencontre notre gestionnaire qui est responsable du contrat, ainsi que l'individu pour voir quelles sortes de technologies sont disponibles. Parce qu'il y a toujours des cas où l'employé ne sait pas nécessairement qu'est-ce qu'il a besoin. Disons que vous avez engagé un consultant pour travailler sur un tel projet, puis il y a quelques mois, il a brisé un de ses bras. Il va pas nécessairement savoir comment s'adapter à continuer à travailler ou à finir le projet qui a été engagé. Puis c'est seulement humain pour essayer de trouver une façon d'aider l'individu. Jeff, je sais qu'il y a d'autres choses que vous voulez rajouter là-dessus?
Jeffrey Stark : Non, j'ai pas beaucoup d'autres choses à ajouter.
[Sean sourit et hoche la tête. Isabelle sourit.]
C'est important d'avoir le gestionnaire dans ce processus. Ça, c'est l'élément primordial.
[Isabelle hoche la tête.]
Isabelle Racine : Parfait. Merci. La prochaine question nous demande est-ce qu'il y a un catalogue ou un inventaire quelque part de tous les équipements ou logiciels achetés et leur usage?
Sean Lavallée : Y a pas un catalogue complet. Puis la raison pour ça, c'est que y a certains équipements qu'on utilisait dans le passé, qu'on ne va pas nécessairement utiliser dans le futur ou on va seulement l'utiliser dans certains cas. Parce que c'est pas toujours le meilleur équipement. On a un guide qui parle des technologies les plus populaires, surtout quand ça vient au logiciel. On a des informations là-dessus. Puis on a de l'information aussi sur qu'est-ce qui est disponible dans la bibliothèque de prêt. Mais c'est pas une liste exhaustive de tout ce qui est disponible sur le marché. Quand ça vient des claviers, puis des souris si tu veux une liste qui est quand même assez complète, ça serait probablement le site Web de quelques-uns de nos fournisseurs comme ErgoCanada qui ont une très grande sélection de ce qui est disponible sur le marché, mais même eux ils ont pas tout ce qui est disponible sur le marché.
[Jeffrey agite la main.]
Eux autres, ils ont un focus juste sur les claviers, puis les souris. Jeff?
Jeffrey Stark : Et aussi, l'autre élément, c'est le fait qu'un grand nombre des outils qu'on utilise ne sont pas nécessairement des produits adaptés...
[Jeffrey fait un signe de guillemets avec ses doigts en disant le mot « adaptés ». Sa fenêtre remplit l'écran.]
Et on utilise quelque chose qui a été créé pour tout le monde, mais qui est plus utile pour quelqu'un en situation de handicap. Les interrupteurs que Sean a montrés sont un bon exemple de ça où ils ont été créés pour augmenter ou automatiser des tâches dans un environnement de-- what's the word I'm looking for Sean?
[La fenêtre de Sean remplit l'écran.]
Sean Lavallée : De distribution ou de fabrication.
[La fenêtre de Jeffrey remplit l'écran.]
Jeffrey Stark : Fabrication, voilà! Et c'est juste à cause qu'on les a vus et on trouve que c'est une option qui est utile à nos clients. On les recommande pour quelques cas pour automatiser des tâches sur l'ordinateur. Parce que ça augmente la rapidité ou ça élimine une barrière. Par exemple, si quelqu'un a une condition où ils ont été demander d'éliminer à certains montants d'activité sur l'ordinateur. Là, on peut utiliser ces technologies pour réduire cette interaction. Mais c'est pas nécessairement une solution qui a été créée pour quelqu'un en situation de handicap. Et donc ce qu'on a essayé de faire, c'est qu'on a créé des guides des différents éléments pour montrer, avec différentes sections, pour montrer les différentes options qui sont assez fréquemment utilisées. Et si tu veux voir d'autres options, là on a des séances d'informations où on peut vous montrer toutes les différentes options. Mais dans chaque ministère, il y a des différences, dans chaque environnement, il y a des différences et on ne veut pas nécessairement suggérer quelque chose qui ne va pas fonctionner dans un environnement comme un environnement sécuritaire, par exemple.
[Les fenêtres d'Isabelle et de Sean réapparaissent.]
Isabelle Racine : Merci. La prochaine question, c'est probablement pour Sean aussi. Quel genre d'adaptation offrez-vous à une personne sourde? Actuellement, la personne qui pose la question utilise les services d'interprètes de langage gestuel, mais est-ce qu'il y a d'autres solutions que vous proposez dans ce cas-là?
Sean Lavallée : Ça, c'est un cas qui est beaucoup trop-- c'est trop difficile de généraliser.
[La fenêtre de Sean remplit l'écran.]
La première chose que je ferais, c'est que je serais certain que, comme gestionnaire, je suivrais le guide de-- bon, c'est quoi le nom du ministère en français? C'est pas Service Canada, mais le, mais c'est-- Jeff, le ministère?
[La fenêtre d'Isabelle remplit l'écran.]
Isabelle Racine : C'est quoi le ministère en anglais?
[La fenêtre de Sean remplit l'écran.]
Sean Lavallée : En anglais, c'est ESDC, je crois.
[La fenêtre d'Isabelle remplit l'écran.]
Isabelle Racine : OK, c'est Emploi social et Développement Canada?
[La fenêtre de Sean remplit l'écran.]
Sean Lavallée : Oui. Alors, ils ont un guide sur comment avoir des réunions inclusives? Alors, il y a beaucoup de choses qu'on peut faire. Premièrement, c'est de parler une personne à la fois. Quand possible, avoir une interprète pour l'individu. Avoir des services de sous-titrage, lorsque possible. Mais aussi, on peut utiliser la technologie informatique pour aider l'individu. En français, présentement, c'est un peu plus difficile, mais si quelqu'un rencontre avec notre équipe, on pourrait vous montrer comment utiliser des services automatisés. Ce n'est pas des remplacements pour des services de langue de signes qu'on reçoit de travaux publics ni pour des services de sous-titrage, mais dans certaines situations, c'est peut-être assez bon pour avoir une conversation, une ou des situations de même. J'utiliserais aussi la technologie de vidéoconférence le plus possible. Mets ta caméra seulement sur ceux et celles qui sont en train de parler et pas toute l'équipe pour que si l'individu veut lire les lèvres, il en est capable. Mais c'est important de rencontrer l'employé puis voir vraiment c'est quoi leurs besoins. Qu'est-ce qu'il faisait auparavant? Comment qu'il interagit avec le monde? C'est pas nécessairement une solution autre que suivre le guide des réunions inclusives. Il y a pas une solution qui fonctionne pour tout le monde. Mais je vais être aussi très honnête, c'est très important que si on utilise des technologies comme Teams, qu'on n'a pas bloqué les services cognitifs de Microsoft et que le monde peut allumer les services de sous-titrage, même s'ils sont présentement seulement disponibles dans un langage. Lorsqu'on a Office 365 sur notre ordinateur, on a aussi le sous-titrage en français qui, disponible à l'intérieur de PowerPoint. Alors, c'est pas directement à l'intérieur de Teams, mais il y a d'autres façons de le faire, puis ça nous fera un plaisir de rencontrer l'individu et leurs gestionnaires pour en discuter plus longuement.
[Les fenêtres d'Isabelle et de Jeffrey réapparaissent.]
Isabelle Racine : Merci. Prochaine question, est-ce que le programme a un volet préventif? C'est-à-dire comme l'exemple qu'on me donne ici c'est fournir une station debout à un employé qui travaille de la maison puis qui ressent des douleurs?
[Sean sourit.]
Sean Lavallée : Ah, j'ai une façon, tellement bonne de l'expliquer en anglais.
[Isabelle et Jeffrey sourient.]
Mais si on sent de la douleur, il faut arrêter ce qu'on fait.
[La fenêtre de Sean remplit l'écran. Il gesticule en parlant.]
Lorsqu'on a un peu de douleur, c'est que notre corps est en train de communiquer, qu'on est en train de faire quelque chose qui n'est pas bon. Qui va nous causer de plus grands problèmes à long terme. On n'est pas vraiment là pour être un service qui est complètement présentatif, parce que vraiment, ça devrait être votre santé et sécurité au travail qui a les politiques en place pour supporter les gestionnaires à faire ce genre de travail? Mais, en même temps, le coût d'un bureau ajustable est tellement faible que c'est moins cher qu'un employé qui manque une semaine de travail par année parce qu'ils ont mal au dos. Alors c'est vraiment-- faut vraiment penser : Est-ce que ça vaut la peine d'avoir toute sorte de processus pour économiser un 1300 $, qu'un employé qui travaille pas ça nous coûte beaucoup plus cher que ça? C'est juste ma façon de penser. Mais c'est quand même une façon qui est très facile de penser parce que si on a un meuble qui n'est pas électrique et ajustable si jamais les besoins d'un employé échangent, il faut payer quelqu'un pour venir puis ajuster le bureau. Puis ça va facilement vous coûter 200 $ pour changer la hauteur. Même dans un bureau traditionnel quand on travaille avec les cubicules, s'il faut payer quelqu'un pour défaire le bureau, le remonter un pouce plus haut pour la prochaine personne, on commence à perdre des économies qu'on a faites à en n'achetant pas le meuble ajustable. Jeff, je sais pas s'il y a d'autres choses que tu veux rajouter?
[La fenêtre de Jeffrey remplit l'écran. Il gesticule en parlant.]
Jeffrey Stark : Je voulais juste mentionner qu'on a fait beaucoup de travail avec les sections d'accommodation des ministères pour des choses comme GC Workplace, ou d'autres activités pour leur montrer les barrières que nos clients rencontrent dans les bureaux, pour communiquer des besoins, pour mentionner des choses qui pourraient être présentatives et aussi, on rencontre avec les groupes de santé et sécurité dans différents ministères et on a des outils qu'on pourrait donner comme des guides sur comment naviguer avec un clavier qui est une façon assez facile à réduire le risque de développer des blessures par l'utilisation d'une souris par exemple. Donc, on aide quelques éléments, c'est pas notre matière de base où notre mandat, nécessairement, mais aussi on fait beaucoup pour intégrer nos besoins, les besoins de nos clients et les besoins-- Et aussi les meilleures pratiques qu'on voit dans d'autres ministères quand on est consulté. Et donc peut-être une consultation serait une recommandation pour en savoir plus.
[Les fenêtres d'Isabelle et de Sean réapparaissent.]
Isabelle Racine : Parfait. Merci. La prochaine question est pour vous, Jeff aussi. Pour l'acquisition du matériel, on doit passer par SSC et cette étape peut-être longue, donc parfois ça peut prendre plusieurs mois avant de recevoir l'équipement. C'est normal, car c'est dirigé à la même place, donc il pourrait y avoir un bottleneck. Donc, la question, c'est ce qu'il va y avoir des assouplissements des règles pour permettre de faire certains achats sans passer par les services de SSC.
[Sean sourit et lève la main. Isabelle sourit.]
Jeffrey Stark : Ben, il y a deux parties de SSC. Un, c'est la section entreprise qui fait l'achat des outils, comme les portables et les logiciels.
[La fenêtre de Jeffrey remplit l'écran.]
On a travaillé avec eux pour mettre en place des pratiques pour augmenter la rapidité de l'achat ou de l'inventaire. Aussi, en revanche, on a notre banque d'emprunt et notre bibliothèque de prêts, qui sont là pour peut-être mettre en place des solutions plus temporaires entre temps. Et, on essaie de travailler avec eux pour souligné où on voit des délais et essayait de régler les problèmes, mais on n'a pas, peut-être, toutes les réponses aujourd'hui, à vous donner.
[La fenêtre de Sean remplit l'écran.]
Sean Lavallée : J'aimerais ajouter que le processus, même en passant par Services partagés, peut prendre très peu de temps. On a déjà des clients qui ont eu du matériel à l'intérieur d'une vingtaine de journées. Où on voit le plus gros délai, c'est souvent avant que la demande est envoyée chez Services partagés pour l'achat du matériel et, deuxièmement, que la demande n'a pas été identifiée en étant une demande pour des obligations en matière d'emploi. Et aussi, il n'y a pas de contact dans mon équipe ni le technicien qui supporte le client. On a juste un contact dans le service des contrats de l'autre ministère. Alors si on inclut un document qui inclut les recommandations de notre équipe, l'information contact pour le technicien du ministère et un technicien de mon équipe, souvent l'achat se fait beaucoup plus vite, parce que lorsqu'il y a des questions, soit du revendeur ou des services-- Procurement puis Vendor relations chez Services partagés, ça va beaucoup plus vite. Mais quand on n'a pas cette information là, dans la demande, ça prend plus de temps. Puis, j'aimerais aussi mentionner que certains ministères ont une certaine autorité déléguée, mais ça dépend de chaque ministère. Puis moi, j'ai malheureusement pas une liste de quels ministères ont ces droits d'achat délégué ou pas.
[Les fenêtres d'Isabelle et de Jeffrey réapparaissent. Isabelle sourit.]
Isabelle Racine : Parfait. Merci. Prochaine question, probablement pour toi aussi, Sean. Quels sont les options et processus disponibles pour les employés qui utilisent Voice Recognition Control en considération des smartphones workplace si l'accès au clavier micro est bloqué par défaut? Donc, y a-t-il des options pour les gens qui ne travaillent pas avec les dossiers protégés ou sensibles?
Sean Lavallée : Définitivement. Si ces options sont bloquées dans votre ministère, c'est probablement-- Premièrement, si on veut utiliser le contrôle vocal avec un téléphone cellulaire du gouvernement fédéral, c'est important que ça soit un iPhone.
[La fenêtre de Sean remplit l'écran.]
Si vous ne pouvez pas utiliser Siri ou la reconnaissance vocale présentement sur votre iPhone, c'est bloqué par votre ministère. Parce que Services partagés a offert à tous les ministères de débloquer cette option à l'automne de 2020. Et, il y a certains ministères qui ont décidé de ne pas débloquer. Alors c'est encore bloqué, c'est parce que votre ministère a choisi de ne pas le débloquer. Mais, ils peuvent venir pour une séance d'information avec nous pour voir qu'est-ce qu'on peut faire. Quand ça vient à la reconnaissance vocale sur votre ordinateur, la seule option qui est disponible dans tous les ministères, c'est Dragon Naturally Speaking. C'est un logiciel qui prend du temps à former. Puis c'est pas instantané les résultats parce que la reconnaissance se fait sur l'ordinateur comme tel et non dans le nuage. Alors on a besoin de prendre le temps pour le former.
[Sean hoche la tête. Les fenêtres d'Isabelle et de Jeffrey réapparaissent. Ils sourient.]
Mais une séance d'information avec nous, c'est la meilleure chose à faire pour vraiment comprendre les besoins d'un individu.
Isabelle Racine : La prochaine question, c'est : offrez-vous des cours en lien avec les technologies d'adaptation? Par exemple, comment Microsoft 365 peut aider avec des problèmes ergonomiques?
Sean Lavallée : On n'a pas un cours spécifique à ça, mais si l'individu veut nous contacter par courriel, on va offrir à quelques reprises cette année une séance à un vendredi après-midi.
[La fenêtre de Sean remplit l'écran.]
Alors ça va se passer deux fois cette année en anglais, deux fois en français. Puis essentiellement on va voir, mon équipe de techniciens et moi, on va passer un après-midi au complet à explorer des solutions différentes. Alors si quelqu'un veut en savoir plus des technologies qui sont disponibles à l'intérieur d'Office 365, ça va nous faire plaisir de faire la démonstration. On est aussi en train de préparer des guides pour nos clients, puis pour les ministères du gouvernement fédéral avec quelles sortes de technologie ou d'options qui sont disponibles à l'intérieur d'un office 365. Mais jusqu'à date, la majorité des ministères ne l'ont pas déjà implémenté. Alors, c'est définitivement disponible chez Services partagés, Défense nationale puis SPAC, mais pas tous les autres ministères l'ont déployé aux employés.
[Les fenêtres d'Isabelle et de Jeffrey réapparaissent.]
Jeffrey Stark : Et juste pour mentionner. Services partagés Canada ont un groupe qui travaille seulement sur l'accessibilité de M365 et ils sont en train d'organiser des cours de formation qui seront disponibles au gouvernement.
[La fenêtre de Jeffrey remplit l'écran.]
Et donc, c'est pas juste notre groupe qui offre de l'information sur l'accessibilité de M365. Notre ministère a décidé que c'était tellement important qu'ils ont attribué des personnes pour organiser ce type de formations qui vont être données par Microsoft.
[Les fenêtres d'Isabelle et de Sean réapparaissent.]
Isabelle Racine : Parfait. Mais, justement, là-dessus, si vous pensez à des guides ou des outils qui peuvent être utiles, ça va nous faire plaisir à la CNG de les mettre sur nos réseaux sociaux pour que-- ben, en fait sur notre plateforme, GCconnex, pour que les gens puissent y avoir accès. Donc vous pouvez nous les faire parvenir, ça va nous faire plaisir. J'ai une autre question pour Sean. Est-ce que les tapis roulants sont reconnus comme du matériel d'accommodement?
Sean Lavallée : Tapis roulant! Ben, vraiment, je vais être honnête là.
[La fenêtre de Sean remplit l'écran. Une boîte violette dans le coin inférieur gauche indique : « Sean Lavallee, Services partagés Canada ».]
Vraiment, ce qui est matériel d'accommodement à un certain point, c'est ce que le gestionnaire décide d'être en matière d'accommodement. Les gestionnaires ont l'obligation de supporter leurs employés. Mais ils ont aussi le droit de gérer leurs employés d'une façon-- pas exactement de la façon qu'ils veulent, mais à un certain point, ils ont un peu de latitude. Alors, si le gestionnaire croit que c'est quelque chose qui va aider l'employé être plus productif ou les garder engagés à leur emploi, il n'y a pas nécessairement un problème à offrir un tapis roulant. Ceci étant dit, avant de le faire, je vous conseille de consulter avec des experts chez SPAC, service d'approvisionnement. Parce qu'on fait des essais dans des bureaux. Alors, le groupe de mobilier pourrait vous aider à trouver ce qui pourrait bien fonctionner. Puis je parlerais aussi à Santé Canada voir s'ils ont fait des études sur ce genre de matériel, mais c'est pas quelque chose que mon équipe, on est expert dedans parce que c'est pas quelque chose qu'on a vu souvent dans le bureau.
[Les fenêtres d'Isabelle et de Jeffrey réapparaissent.]
Isabelle Racine : Parfait. Merci. Une autre question, c'est : où est la location de votre bureau? Puis comment est-ce que vous aidez les employés à distance? T'en as mentionné un petit peu tantôt, mais comme dans le Territoire du Nord-Ouest, comment est-ce que vous fournissez les services dans le Nord ou dans les territoires plus loin, disons?
Sean Lavallée : Alors la grande différence-- si vous venez chez nous, c'est au 10 Wellington, à Gatineau, Québec. Il y a un petit bureau pour notre équipe, les Affaires indiennes, ou le ministère qui s'appelait anciennement Affaires indiennes. Lorsqu'on travaille avec les employés dans les régions éloignées, souvent ce qu'on va faire, au lieu de vous demander de venir chez nous à essayer les cinq interrupteurs différents pour voir quelles sortes fonctionnent, on va peut-être vous envoyer une de chaque avec le contrôleur.
[La fenêtre de Sean remplit l'écran.]
Le contrôleur va être programmé avec les fonctions dont vous avez mentionné qu'on veut faire. On peut aussi le reprogrammer à distance. Puis là c'est de tester quel bouton convient pour tel besoin ou qui vous convient, point. Parce que certains interrupteurs que le monde n'aime pas travailler avec. Puis là, c'est juste en ce qu'on va faire, c'est qu'on va vous envoyer ce que vous voulez avoir, vous pouvez renvoyer ceux qui ne fonctionnent pas bien. On confirme que la solution fonctionne. Et si la solution fonctionne, ce qu'on va faire, c'est qu'au lieu de vous demander de retourner l'équipement qu'on a prêté. Ben lorsque votre gestionnaire fait l'achat, il peut tout simplement envoyer le nouvel équipement à notre bureau, puis vous pouvez garder ce que vous avez. On n'a pas besoin de l'échanger. L'autre affaire qu'on fait souvent, c'est que lorsqu'on rencontre des employés ici à Gatineau puis Ottawa, on va souvent les rencontrer dans leur bureau, mais c'est pas toujours de la place idéale pour avoir la conversation. Lorsqu'on est un employé dans les régions, c'est souvent plus facile d'avoir un bureau fermé pendant quelques heures pour nous parler. C'est peut-être pas votre cubicule de travail, mais c'est beaucoup plus privé. Aussi, on peut parler sur un casque d'écoute, puis il y a quelqu'un qui entend juste la moitié de la conversation et pas les deux bords. Alors, vraiment là, la seule différence entre dans le passé, que ce qu'on fait aujourd'hui, c'est l'emplacement des personnes. Parce que présentement, tout le monde, on travaille à distance. L'autre affaire qu'on fait avec les emplois en région que c'est que souvent pour l'installation du matériel, on va demander au technicien du ministère de nous aider un peu plus. Alors peut être physiquement installé un écran au lieu que ce soit moi et le technicien du ministère qui va faire l'installation ensemble. Alors, il y a des petites affaires de même que le technicien va faire un peu plus de l'ouvrage qu'il fait traditionnellement, mais c'est quand même à l'intérieur des choses qu'on demande aux techniciens de faire.
[Les fenêtres d'Isabelle et de Jeffrey réapparaissent.]
Isabelle Racine : Bon, on aurait peut-être le temps pour une dernière question pour Jeff. En une ou deux minutes, quelle est la différence entre un handicap-- Mon Dieu, je vous donne tout un défi-- La différence entre un handicap et une exigence d'emploi?
[Jeffrey réfléchit.]
Jeffrey Stark : Je ne comprends pas nécessairement la question en entier.
Isabelle Racine : Je déduis que c'est-- je sais pas, est-ce que-- Un besoin qui est-- je suis pas certaine, vraiment de la question qui a été posée, vraiment. On nous a demandé, est-ce qu'il y a une différence entre un handicap comme tel, le besoin d'accommodement, puis quelque chose qui est nécessaire pour une exigence d'emploi?
Jeffrey Stark : Hum. Sean, as-tu des idées?
Sean Lavallée : Non, il manque quelque chose dans la question.
Jeffrey Stark : Oui.
Sean Lavallée : Honnêtement, parce que--
Jeffrey Stark : On a des exigences au travail qu'on doit faire, on a des tâches qu'on doit faire, on a des besoins et on a des règles qu'on doit suivre.
Sean Lavallée : Un bon exemple, c'est que si t'as une exigence d'emploi puis t'es pas capable nécessairement de faire toutes les exigences, c'est là qu'il faut voir, est-ce qu'on a besoin que tout le monde dans l'équipe ait les mêmes tâches? Un bon exemple c'est, si t'as une équipe de personnes qui sont en train d'ouvrir des lettres des Canadiens puis sont en train de les mettre dans un numériseur, puis t'as quelqu'un qui est pas capable de lire. Ben, est-ce que c'est la seule chose que l'équipe fait ou est-ce que c'est une très petite partie de l'ouvrage, quelqu'un qui est aveugle?
[La fenêtre de Sean remplit l'écran.]
Si l'autre partie de l'ouvrage c'est de prendre ce qui a été numérisé, puis de répondre à la question ou de l'envoyer en quelque part d'autre, ben peut-être qu'il va faire beaucoup plus de cette partie-là de l'ouvrage que d'ouvrir les enveloppes. Allez-y, Jeff.
[La fenêtre de Jeffrey remplit l'écran. Une boîte violette dans le coin inférieur gauche indique : « Jeffrey Stark, Services partagés Canada ».]
Jeffrey Stark : J'allais juste dire que, peut-être que l'exigence qu'on parle, c'est le fait qu'il y a des aspects ou des éléments qui pourraient faire partie du travail de base comme on doit avoir une licence pour conduire une auto et donc il y a des tâches ou il y a des demandes qui font partie de l'ensemble de la classification des tâches. Mais, en revanche, on doit accommoder en mettant des mesures d'adaptation et on doit s'assurer que c'est vraiment requis pour la tâche. Parce qu'il se peut qu'on est en train d'imaginer : Oh! Personne A ne peut pas faire tâche B. Mais l'avantage de venir nous voir, c'est que vous pourriez présenter la tâche, le travail, l'environnement, et on peut vous parler des façons que le travail pourrait se faire. Soit avec une adaptation ou soit avec un changement de la façon que le travail se fait. Mais avec les mêmes résultats et les mêmes livrables.
[Les fenêtres d'Isabelle et de Sean réapparaissent. Isabelle sourit.]
Isabelle Racine : Parfait. Merci. C'est tout le temps que nous avions pour des questions, donc j'ai noté plusieurs faits clés lors de votre présentation puis de la conversation qu'on a eue après, notamment l'importance de s'assurer, de contrer les obstacles à l'inclusivité au sein de nos équipes et de nos programmes.
[La fenêtre d'Isabelle remplit l'écran. Une boîte violette dans le coin inférieur gauche indique : « Isabelle Racine, Communauté nationale des gestionnaires (CNG) ».]
Puis, comment votre programme vraiment peut faciliter la tâche pour les gestionnaires. Donc, la fonction publique fédérale est plus forte et plus efficace quand elle reflète la diversité de la population canadienne qu'on dessert. L'information, les outils que nous avons partagés avec vous aujourd'hui seront d'une grande utilité alors que nous nous efforçons de continuer à augmenter la représentation des personnes en situation de handicap.
Au nom de l'École et de la CNG, j'aimerais remercier Yazmine, Arun, Jeffrey et Sean d'avoir participé à la discussion d'aujourd'hui. Reconnaissant que la diversité est l'une de nos forces au Canada, je voudrais remercier nos participants de partout à travers le pays. Merci de vous être joints à nous. J'espère que vous avez tous apprécié l'événement d'aujourd'hui. Votre rétroaction est très importante pour nous ainsi, nous vous encourageons à compléter l'évaluation électronique que vous recevrez dans les prochains jours.
Au cours des prochaines semaines, la CNG offrira plusieurs événements, incluant le troisième événement de la série sur les consultations en matière d'adaptation en milieu de travail qui couvre les exigences de la politique en matière de passation de marchés, ainsi que les rôles et responsabilités des acheteurs et des clients en matière d'approvisionnements accessibles. La date de cet événement est le 15 juin et les inscriptions sont présentement ouvertes. Il y aura aussi d'autres événements, incluant une session sur l'avenir du coaching et une session sur le mentor à inverser, sur l'utilisation de Microsoft Teams pour les gestionnaires avec l'équipe de Clics and Tips. Cette session-là a lieu la semaine prochaine. Je vous encourage donc à suivre notre fil Twitter @NMC_CNG, nos pages Facebook et GCconnex et à consulter nos bulletins pour avoir les dernières nouvelles et connaître les détails relatifs à l'inscription.
[Une adresse URL apparaît dans le coin inférieur gauche de l'écran : canada.ca/school-ecole.]
L'École offre également plusieurs autres événements et je vous encourage donc à consulter régulièrement leur site Web pour vous tenir au courant des dernières nouvelles et pour vous inscrire à d'autres occasions d'apprentissage. En collaboration avec l'École de la fonction publique du Canada et le Bureau de l'accessibilité au sein de la fonction publique, on organise également-- Il y a aussi un autre événement qui aura lieu virtuellement pour souligner la Semaine nationale de l'accessibilité, le premier juin. Donc, nous vous invitons tous à vous joindre à cet événement pour célébrer l'anniversaire de « Rien sans nous », la stratégie sur l'accessibilité au sein de la fonction publique du Canada ainsi que d'apprendre des fonctionnaires, des leaders et d'invités de marque sur la façon de travailler ensemble pour bâtir un Canada inclusif pour les personnes en situation de handicap. Vous trouverez l'information d'inscription sur le site de l'École de la fonction publique ainsi que sur le carrefour de l'accessibilité du Bureau de l'accessibilité au sein de la fonction publique. Nous espérons vous voir en grand nombre à cet événement.
Donc, encore une fois, je vous remercie tous pour votre présence aujourd'hui. Merci, Jeff et merci Sean. Et je vous souhaite donc une merveilleuse journée. Merci au revoir.
[Isabelle sourit et agite la main. L'appel Zoom s'estompe. Le logo blanc animé de l'École de la fonction publique du Canada apparaît sur un fond violet. Ses pages se tournent, le fermant comme un livre. Une feuille d'érable apparaît au centre du livre, qui ressemble aussi à un drapeau avec des lignes courbées en dessous. Le mot-symbole du gouvernement du Canada apparaît : le mot « Canada » avec un petit drapeau canadien qui s'agite au-dessus du dernier « a ». L'écran s'estompe et devient noir.]